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Interventions sur "réelle" de Jean-Pierre Brard


6 interventions trouvées.

...menés à nous prononcer dans la précipitation, dans l'urgence, autre forme de la fébrilité, et donc sous la pression des marchés qui, il est vrai, sont votre boussole. Ce texte est intitulé « projet de loi pour le financement de l'économie ». Mais de l'économie, on n'en dit pas un mot. Il ne s'agit que de donner des subsides aux banques et d'alimenter les circuits financiers. Pourtant, l'économie réelle va mal. Les défaillances d'entreprises se multiplient : les liquidations ont augmenté de 28 % dans l'immobilier, 25 % dans la construction, 19 % dans l'hôtellerie-restauration, 12 % dans le commerce de détail. La production industrielle recule de façon significative. Les mises en chantiers et ventes de logements neufs s'effondrent ; les permis de construire des logements neufs étaient en recul de...

C'est cela, l'économie réelle. Mais dans vos discours, pas un mot à ce sujet uniquement les regards de Chimène pour les banquiers. A quoi sert le plan de consolidation des banques, si rien n'est fait pour la vraie création de richesses ? Et si nous en sommes là, qui est responsable ? Là-dessus non plus, vous ne dites rien. Pourtant, c'est le système dont vous êtes les thuriféraires. En réalité, vous utilisez la situation ...

...e. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.- Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vos hurlements sont l'hommage du vice à la vertu, cette vertu révolutionnaire qui vous fait frémir aujourd'hui encore ! Toujours selon le Président de la République encore, les dirigeants « ne doivent pas recevoir d'actions gratuites. Leur rémunération doit être indexée sur les performances économiques réelles de l'entreprise. Ils ne doivent pas pouvoir prétendre à un parachute doré [ ] Voilà quelques principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas. » Et d'ajouter qu'il ferait légiférer avant Noël sur les parachutes dorés. Mais tout cela est déjà remisé sur les plus hautes étagères de son placard, avec tant d'autres promesses électorales. A Toulon...

...de chance de gagner. Vous n'avez rien vu venir alors que les signes s'accumulaient. L'année dernière, un graphique paru dans Les Échos je le tiens à votre disposition s'intitulait ainsi : « Le doute atteint les promoteurs français. » En effet la conjoncture commençait à se retourner dès 2007 mais vous n'en avez tenu aucun compte négligeant de prendre la moindre mesure en faveur de l'économie réelle. Mais, soyons rassurés : si l'on vous écoute, aujourd'hui, tout va mieux. Vous n'êtes d'ailleurs pas la seule à le dire. Hier, Dominique Strauss-Kahn, a affirmé : « nous avons le pic de la crise derrière nous ». (« Ah ! » sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Mais, prudent, il a ajouté : « Peut-être. » On le reconnaît bien là ! D'expérience, Dominique Strauss-Kahn sait bien qu'il est plus facil...

que, au FMI, Mme Lagarde a déclaré : « Back in business. » Décidément, il va falloir se mettre à l'anglais dans cet hémicycle, d'autant qu'il nous appartient de faire l'exégèse des textes importants. Vouliez-vous dire back dans la spéculation, ou back dans l'industrie réelle ? Cela dit, nous ne pouvons qu'être rassurés depuis que le FMI a confié à Mme Lagarde la mission de tirer les leçons de la crise et de recommander des mesures propres à rétablir la confiance et la stabilité du système financier !

...ndrement pour en faire un levier du développement économique. Pour ce faire, il faut remplacer la logique du dividende par celle de l'intérêt général et du développement économique, faute de quoi nous sommes condamnés à retomber dans les mêmes ornières. Nous préférons la guérison à la rémission. Il faut également sortir de la spéculation sauvage et de l'économie virtuelle, qui détruit l'économie réelle. Il faut un texte qui garantisse les banques, mais aussi l'économie, en investissant dans le logement et les infrastructures ; or, là-dessus, vous n'avez rien dit je ne reviens pas sur les propositions de la semaine dernière. Vous donnez des garanties aux banques, mais où sont les garanties pour les salariés de Renault-Sandouville, que vous et votre ami Carlos Ghosn réduisez au chômage ? (Prote...