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Interventions sur "volontaire" de Jean-Philippe Maurer


6 interventions trouvées.

...rait permettre de réduire les délais pour le paiement aux bénéficiaires, de mieux suivre la consommation des agréments, d'assurer une prise en charge du dispositif plus importante et de limiter les indus. La montée en charge du service civique est incontestablement l'action phare du programme 163. Il mobilise les structures locales et nécessite un pilotage central du versement de l'indemnité aux volontaires, tout en gardant une rapidité d'action garantissant la qualité du projet mis en oeuvre. En conclusion, j'émets un avis favorable à l'adoption des crédits de la jeunesse et de la vie associative.

...it environ 75 000 jeunes, à échéance 2014, selon l'objectif confirmé récemment par le Gouvernement. Conformément à l'article 23 de la loi du 10 mars 2010 qui prévoyait une mise en oeuvre réglementaire au plus tard le 1er juillet 2010, la plupart des mesures d'application ont été prises rapidement, permettant le démarrage effectif du dispositif et l'accueil, dès le mois de juin 2010, des premiers volontaires. Sur les dix-huit mesures appelant une application réglementaire, qui étaient prévues par l'article 8 de la loi, seize ont reçu une application à travers le décret n° 2010-485 du 12 mai 2010. Les deux derniers textes sont parus plus tardivement, en mai et en octobre 2011 : il s'agit d'arrêtés concernant, d'une part, la couverture complémentaire des personnes effectuant un service civique en ou...

...ain lors de la demande d'agrément ; de ce fait, leur contenu est parfois très flou et les risques de dérapage sur le terrain sont alors bien réels, y compris de la part de grands réseaux associatifs porteurs du dispositif ; si le principal écueil est la substitution à l'emploi, la tendance à recycler en service civique les missions antérieures, développées notamment dans le cadre du service civil volontaire, est également fréquente. Jusqu'à présent, le contrôle de l'Agence ne s'exerçait, faute d'effectifs, qu'à l'occasion de la validation des missions et de la délivrance de l'agrément aux organismes d'accueil. L'Agence a décidé en mai 2011 de mettre en place un programme de contrôle organisé en deux volets national et régional , portant à la fois sur la qualité des missions et sur leur conformit...

...aboration de conventions entre le secrétariat d'État chargé de la jeunesse et de la vie associative, l'Agence et les entreprises du CAC 40. Nous portons un regard interrogateur sur plusieurs d'entre elles, en espérant qu'elles ne s'apparentent pas à des opérations de marketing ou de promotion prenant appui sur les jeunes, mais qu'elles mèneront à une reconnaissance du parcours accompli par chaque volontaire. Un autre mode de valorisation du service civique est exploré par le président de l'Agence, en dehors de tout cadre légal et sans consultation préalable du comité d'orientation stratégique. Il s'agit de la création d'un Institut du service civique, financé uniquement sur fonds privés et accessible aux jeunes les plus prometteurs ; seuls 1 % des jeunes en service civique seraient concernés. Il e...

...conditions, les jeunes qui s'engagent. C'est pourquoi nous préconisons que l'Agence s'appuie davantage sur l'expertise d'organismes de référence avec lesquels elle a signé des conventions, comme, par exemple, l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), l'Agence française du programme jeunesse en action (INJEPAFEJPA), l'Office franco-québécois pour la jeunesse ou encore l'association France Volontaires, structure très présente. Il faut également indiquer qu'au plan financier, le service civique à l'étranger a un coût beaucoup plus important, du fait des frais de déplacements plus élevés et une logistique plus conséquente. Cela implique que les structures organisatrices cherchent des ressources supplémentaires et puissent bien encadrer les jeunes qui sont accueillis. Il est donc essentiel qu'e...

Madame Boulestin, vous m'avez interrogé sur le chantier-école de Grand-Pré en Haïti, sur lequel je ne dispose pas d'information particulière. J'attire néanmoins l'attention sur le caractère exceptionnel de la situation en Haïti et sur la nécessaire prudence qui s'impose avant d'y envoyer des volontaires du service civique. Je rappelle qu'il ne s'agit pas d'une intervention « classique » dans un pays en développement, mais que ce pays est dévasté et que les cadres locaux y sont quasiment inexistants. Des interventions en Haïti doivent donc être bien préparées en amont ; une expertise notamment celle de France Volontaires est nécessaire avant d'envoyer des jeunes dans ce pays pour y accomplir...