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Interventions sur "dette" de Jean-Michel Fourgous


5 interventions trouvées.

...Mills, de vous appuyer sur une présentation sous forme de Powerpoint. Nos connaissances techniques étant assez variables, je ne suis pas certain que nous ayons tous été en mesure de suivre parfaitement vos propos. J'aurais en outre apprécié que vous apportiez des précisions sur les volumes de capitaux disponibles dans le monde, ainsi que sur la répartition des acteurs qui investissent dans notre dette, dont 64 % sont détenus par des non-résidents. Quelle est aujourd'hui la part des fonds souverains ? Pensez-vous qu'elle augmentera ? D'autre part, pourriez-vous apporter quelques précisions sur l'évolution des PIB dans le monde ? Chacun sait que les agences de notation vont s'intéresser de plus en plus à cette question. Pouvez-vous nous dire si le PIB de l'Union européenne est toujours supérieu...

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, je concentrerai mon propos sur les engagements financiers de l'État, en particulier sur le problème budgétaire majeur de la dette publique, dont la charge représente le premier de ces engagements. Faut-il rappeler son montant exorbitant 40,8 milliards ! , qui est presque aussi élevé que celui du déficit et du produit de l'impôt sur le revenu, qui est de 45,3 milliards d'euros ? En fin de compte, l'impôt sur le revenu que paient les Français ne sert qu'à payer cette dette. Autrement dit, sans une telle charge, le budget d...

...éhension de notre classe dirigeante face aux mécanismes économiques, qui constitue une exception culturelle française. On peut cependant se féliciter que le Gouvernement affiche l'ambition de rétablir progressivement l'équilibre des finances publiques sans renoncer à la croissance, à travers des mesures fiscales adaptées, telles que le crédit d'impôt recherche. La progression de la charge de la dette par rapport à la loi de finances pour 2007 1,7 milliard d'euros s'explique surtout par la remontée des taux constatée en 2007. En revanche, et c'est encourageant, en 2007, la gestion de la trésorerie est devenue un vecteur de réduction de l'endettement de l'État, avec la mise en place d'une véritable stratégie nationale de désendettement. Le rapport Pébereau de 2005 sur la dette publique est ...

...dépasse 1 100 milliards d'euros. Elle est bien inférieure dans certains pays européens comparables : 47 % du PIB en Espagne, 51,1 % en Suède, alors qu'en France, elle est passée de 58,7 % en 1998 à 64 % en 2008. Heureusement, elle est financée par 22 millions de contrats d'assurance vie, qui représentent 1 200 milliards d'épargne, investie en bonne partie en obligations d'État, ce qui sécurise la dette. Comme le rappelle souvent notre rapporteur général, le déficit prévisionnel représente les trois quarts des recettes de l'impôt sur le revenu. Pour faire face à la progression critique de la dette publique, et pour absorber ces 40 milliards, il y a trois méthodes possibles. La première est la méthode traditionnelle, chère aux socialistes, du « y'a qu'à ». Et d'abord : « y'a qu'à augmenter les ...

...aux de taxation, selon Eurostat. En vérité, notre déficit n'est pas conjoncturel mais structurel. Pis même : il est culturel. Les responsables publics ont trop longtemps cru, et continuent de croire qu'il n'y a qu'à demander à l'État pour régler un problème. C'est parce qu'un pseudo-keynésianisme a trop souvent justifié son intervention abusive que la France est le pays qui a le plus augmenté sa dette publique au cours des dix dernières années, avec comme conséquence directe que les impôts et les taxes ont crû de manière extravagante, atteignant aujourd'hui 44 % du PIB. Il faut cesser de croire que l'État se doit de voler au secours d'un marché défaillant et qu'il peut absorber tous les chocs imprévus. Finis les temps d'euphorie dépensière : la France doit agir. Même les pays scandinaves, si s...