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Interventions sur "MES" de Jean-Marc Ayrault


5 interventions trouvées.

pour soutenir financièrement ces pays. Il aura des capacités d'intervention très diversifiées et pourrait agir de façon préventive. La mise en place de ce mécanisme permanent au sein de la zone euro est une condition de stabilité et du soutien aux pays en difficulté. De ce point de vue, le MES est un progrès par rapport au fonds européen de stabilité financière, bricolé dans l'urgence et l'improvisation. Ce mécanisme souffre pourtant de deux insuffisances importantes. La première est d'être lié au traité budgétaire dont les socialistes demandent sans cesse la renégociation afin d'orienter l'Europe vers une politique de croissance. Certes, ce lien n'a pas de valeur juridique contraigna...

Voter en état le traité sur le MES (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) brouillerait notre message en direction des Français et plus largement des Européens. La détermination des socialistes, avec François Hollande, (« Il est où ? » sur les bancs du groupe UMP.) à renégocier le traité est intacte. Cette détermination doit être entendue.

Je n'ai pas terminé, monsieur le président. (Exclamations prolongées sur les bancs du groupe UMP.) Mais j'en arrive à ma conclusion. La deuxième insuffisance, c'est que vous n'avez pas accepté que le MES ait le statut bancaire, c'est-à-dire qu'ils ne pourra pas accéder à la BCE, (Exclamations et claquements de pupitres sur les bancs du groupe UMP.) ce qui est pourtant une condition sine qua non pour réorienter l'Europe vers la croissance. Enfin, la situation actuelle de la Grèce, chacun en convient, n'a pas démontré la pertinence de ce plan de sauvetage. (Mêmes mouvements) Voter non donnerait l...

Nous, nous proposons une politique de la solidarité, de la croissance, et non du déclin. (Mêmes mouvements) Nous nous abstiendrons pour dire que demain le peuple français donnera au Président de la République les moyens de dire aux autres dirigeants européens : oui, une autre voie est possible. Ceux qui veulent nous imposer l'austérité craignent ce choix. Nous, nous nous battrons pour que les choses changent vraiment en Europe ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Huées sur les...

... bancs des groupes UMP et NC.) L'élection présidentielle est le moment privilégié pour choisir l'orientation que nous voulons pour l'Europe. Or ce n'est pas celle que M. de Courson a rappelée tout à l'heure avec jubilation et que l'on veut imposer au peuple grec. Monsieur de Rugy, vous avez eu raison de rappeler que les dépenses militaires sont exagérément élevées en Grèce. Il est vrai que les armes que l'on fait payer par le peuple grec sont parfois vendues par la France ou l'Allemagne. Pourtant, ce point ne fait même pas partie des discussions avec le gouvernement grec. Nous n'acceptons pas la situation tragique du peuple grec que, si je vous ai bien compris, monsieur de Courson, vous voudriez imposer à tous les autres pays. Le choix du 22 avril et du 6 mai est bien celui d'une nouvelle o...