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Interventions sur "alimentaire" de Jean Gaubert


10 interventions trouvées.

À ce stade, un consensus relatif est constaté entre la France et ses partenaires européens, cela sans préjuger des différences susceptibles de se faire jour lors de la discussion de points plus précis. Ainsi, il n'y a pas lieu de regretter ce qui a été fait dans le cadre de la PAC jusqu'à ce jour. L'arme alimentaire existe bien et elle demeurera telle à l'avenir. Dans ces conditions, il nous revient de muscler notre agriculture. C'est là une de nos divergences de vue avec les Britanniques qui considèrent qu'il suffit de se fier au marché. De leur côté, les Américains, toujours très protectionnistes, aident massivement leur agriculture tout en accusant leurs concurrents d'abuser du même procédé. En ce qui con...

Le secrétaire d'État invoque l'INSEE, qui n'est en aucun cas un organisme de contrôle. À notre connaissance, et même si cela existe dans la pratique, il n'y a aucune obligation comptable à présenter la proportion de chiffre d'affaires par activité. Par ailleurs, le fait que l'Autorité de la concurrence ait décidé de mener une enquête sur les commerces alimentaires à Paris et non sur l'ensemble des commerces ne vous autorise pas, monsieur le rapporteur, à affirmer qu'elle n'a rien trouvé dans d'autres secteurs.

En matière d'agressivité, vous n'avez pas non plus de leçons à nous donner ! Le sujet dont nous débattons, évoqué par Jean-Louis Touraine et repris par M. le secrétaire d'État, c'est le changement des habitudes alimentaires de nos concitoyens, qui conduit à tous les problèmes de santé que l'on sait, notamment le surpoids. Le sujet, c'est la « malbouffe », pour reprendre le terme créé par un député qui siège dans une autre instance la malbouffe n'étant d'ailleurs pas toujours où l'on croit, car il existe aussi bien des produits industriels de grande qualité nutritionnelle que des produits artisanaux de mauvaise qu...

Ce ne sont pas seulement les habitudes alimentaires qui ont changé, mais aussi le mode de vie de nos concitoyens, marqué aujourd'hui par une plus grande sédentarité. Lorsque j'étais jeune, je voyais bien que si mon père et les ouvriers de la ferme mangeaient beaucoup de produits gras, en contrepartie ils se dépensaient énormément. Nous-mêmes, enfants, qui allions à l'école à pied, pouvions bien manger un peu de beurre même du beurre salé sans...

Nous assistons donc à la conjonction de deux phénomènes : d'une part, une modification des habitudes alimentaires au profit d'aliments plus gras, plus salés, plus sucrés, provenant notamment des plats cuisinés et de la restauration rapide ; d'autre part, une sédentarisation de la population. Que faut-il faire ? Nous avons déjà évoqué les cinq fruits ou légumes par jour, une pratique que les Français ont comprise et commencé à adopter. Il faut également que le consommateur soit informé de la composition rée...

... sur nos cultures, et sur les types de cultures mêmes. Dans la presse de ce matin, un agriculteur de ma région faisait procès à sa coopérative qui, au lieu de soja bio du Brésil, avait livré du soja frelaté venant de Chine, à cause de cette course aux protéines sur l'ensemble de l'Union européenne. L'amendement est un appel à la reconquête, par tous moyens utiles, d'une partie de notre autonomie alimentaire non seulement en produits finis, mais aussi en produits à transformer, en particulier pour l'alimentation animale.

...e en partie de produits animaux. Le type d'aliments que les animaux ont ingérés n'est parfois pas sans conséquence sur la santé humaine. On ne peut pas avancer cet argument je pense que vous serez d'accord avec moi qui n'est pas bon. J'ai été assez longtemps éleveur et j'ai toujours considéré que l'alimentation que je donnais aux animaux devait être irréprochable, car je fabriquais un produit alimentaire que nos concitoyens, comme des habitants d'autres pays, consommeraient. Je vous dispense de la réponse, je suis sûr que vous êtes d'accord avec moi et je retire l'amendement. (L'amendement n° 513 est retiré.)

...moins qu'il s'agit d'une matière très particulière : les produits céréaliers sont soumis aux aléas climatiques et les produits animaux ne peuvent être stockés sur pied. Le système est soumis, en outre, aux aléas des parités monétaires. L'euro fort, qui nous a protégés sur beaucoup de points, en particulier lorsque l'énergie était très chère, nous coûte s'agissant des exportations de produits agroalimentaires. J'ai entendu, dans ma région, un directeur de coopérative s'écrier : « Vive l'euro faible ! ». Je pense que, d'une façon générale, il avait tort, mais raison pour ce qui concernait ses exportations. Nous n'avons pas réussi à inventer, au niveau mondial, inventer les montants compensatoires qui existaient en Europe et que l'on a eu beaucoup de mal à démanteler à l'époque où ils nous étaient défa...

...s à venir. D'ailleurs, je ne sais pas si votre budget n'est pas une conséquence de la RGPP plutôt que l'inverse, dans la mesure où vous essayez de l'habiller avec les moyens qu'on vous alloue. Cependant, si vous y parvenez assez bien sur certains sujets, sur d'autres il y aurait beaucoup à dire. Parmi les points positifs de votre budget, citons l'installation des jeunes agriculteurs, la sécurité alimentaire, l'enseignement supérieur et la recherche, la gestion des aléas, sujet sur lequel vous tenez les engagements que vous avez pris avec beaucoup de mérite au vu du contexte actuel très difficile, ainsi que la pêche. Sur ce dernier point, comment comptez-vous régler le problème des aides dites Bussereau dont on sait aujourd'hui que la Commission européenne réclame le remboursement préalable à l'adopt...