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Interventions sur "afghanistan" de Jean-François Copé


19 interventions trouvées.

..c'est d'abord à nos soldats engagés en Afghanistan aux côtés des forces afghanes et de nos alliés que je veux penser en votre nom. C'est aux vingt-quatre fils de France qui sont morts dans ce pays depuis le début de notre engagement en 2001 que je veux rendre hommage. C'est aux combattants blessés que je veux exprimer tout notre soutien et notre compassion. Je veux le dire ici, avant toute chose, en participant à ce débat aujourd'hui, car chacun...

Comme je veux dire, au nom de l'ensemble des députés UMP, notre reconnaissance à nos 12 500 soldats engagés dans des opérations extérieures, en Afghanistan ou ailleurs. Nous sommes fiers d'eux et de notre armée professionnelle, au service de la nation, soumise à l'autorité politique. A l'origine de toute action militaire, il y a une décision politique. Si certains l'oublient, la fête nationale nous rappelle tous les ans ce lien indissociable entre notre armée, le peuple français et ses représentants.

...art de cette responsabilité. Avec l'article 35 de la Constitution, nous pouvons autoriser ou refuser la prolongation d'une opération militaire à l'étranger au-delà de quatre mois. Cette co-responsabilité, qui prend effet pour la première fois aujourd'hui, est un changement historique. Que personne ne le minimise : de notre choix cet après-midi va dépendre la poursuite de l'engagement français en Afghanistan. Peu importe l'incohérence de ceux qui, en septembre, se félicitent de pouvoir décider d'un sujet aussi crucial alors qu'en juillet ils ont tout fait pour que cette nouvelle prérogative ne voie jamais le jour. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC - Exclamations sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Peu importent les outrances de ceux qui osaient dire que la réforme des institut...

...responsabilité ? Sera-t-elle instrumentalisée à des fins politiciennes ? Je ne veux même pas l'imaginer. Nous, députés de l'UMP, avons décidé d'assumer cette responsabilité. C'est pourquoi, pour éclairer nos consciences et former notre jugement, nous avons beaucoup consulté, auditionné, lu et écouté, à droite et à gauche, sans aucun préjugé. Certains d'entre nous se sont rendus sur le terrain, en Afghanistan, et, pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, nous avons fait intervenir le chef d'état-major des armées dans une réunion de notre groupe parlementaire. À huis clos, il nous a parlé très librement. De tels échanges sont désormais indispensables à l'exercice de notre mission. Je veux exprimer ici ma conviction profonde. Bien sûr, la France n'a pas vocation à rester éternellement...

En conscience, notre groupe exprime son soutien total au Président de la République et au Gouvernement qui nous demandent la poursuite de l'effort engagé. Je regrette que certains l'aient oublié, mais, si l'engagement des troupes françaises en Afghanistan est aussi vital, c'est parce qu'il relève d'abord et avant tout de la sécurité nationale.

Il faut que tous les Français le sachent : en Afghanistan, c'est leur protection directe qui est en jeu. En Afghanistan, nous ne sommes pas en état de guerre mais nous faisons la guerre au terrorisme. Il est des moments où il ne faut pas se payer de mots. Le terrorisme, en effet, ce n'est pas un lointain souvenir, c'est une réalité cruelle qui a brisé des vies et qui frappe aveuglément. C'est un poison mortel et une expérience douloureuse, que la Franc...

à stabiliser le pays pour empêcher un retour au pouvoir de la barbarie, objectif que le Premier ministre a parfaitement rappelé et auquel nous adhérons totalement. C'est en effet à la demande expresse du gouvernement afghan que la France est engagée en Afghanistan et, n'en déplaise à la propagande d'Al-Qaïda, ce qui se joue dans ce pays, ce n'est pas le combat de l'islam contre l'occident, mais la lutte des autorités légales afghanes, avec le soutien de la communauté internationale, contre des forces insurgées et brutales. Faut-il d'ailleurs rappeler que les premières victimes des talibans, ce sont évidemment les Afghans eux-mêmes et que les premières vic...

...eler Churchill : lorsqu'on choisit le déshonneur pour s'épargner la guerre, on finit par avoir et le déshonneur et la guerre. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Notre soutien à l'engagement des forces françaises n'est évidemment pas un soutien aveugle. Nous avons bien conscience des difficultés sur place. Depuis la chute des talibans, des progrès majeurs ont été accomplis en Afghanistan mais, depuis un an, on le sait, les progrès marquaient le pas, en ce qui concerne notamment la sécurité, avec la multiplication des attentats, le développement économique, dont les populations locales attendent encore plus de résultats, ou l'effroyable trafic de drogue, fléau inquiétant qu'il convient de combattre avec force. C'est vrai : devant une situation aussi préoccupante, nous devons faire...

vous savez combien nous désirons connaître précisément les choses parce qu'il y va désormais de notre responsabilité de parlementaires de la nation. Par-delà cette attaque, qui ne résume pas la situation de nos forces en Afghanistan, l'enjeu crucial est celui de la stratégie capable de relancer la dynamique de progrès. Cela tombe bien puisque, au sommet de Bucarest, il y a cinq mois, la France a convaincu ses alliés de redessiner la stratégie de la coalition en Afghanistan. C'est du reste à cette redéfinition qu'était conditionné l'envoi de renforts stratégiques. De ce point de vue l'action du Président de la République a ét...

...s socialistes, non pour polémiquer mais simplement dans un souci de clarté. La question qui se pose aujourd'hui n'est ni celle des conditions de notre présence ni celle de la stratégie. Bien sûr, nous avons évoqué ce point avec le Gouvernement, et il était important de le faire. Mais la question qui nous est posée aujourd'hui est celle de savoir si la France doit, oui ou non, se désengager de l'Afghanistan. (« Oui ! » sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.) Or, je ne sais toujours pas ce qu'en pense le groupe socialiste. C'est d'autant plus troublant qu'il va bien falloir que chacun prenne ses responsabilités. Ceux qui sont aujourd'hui dans l'opposition étaient hier dans la majorité et nous avaient alors demandé de voter avec eux pour l'envoi des troupes françaises.

...rançais à éviter les pièges que nous tendent nos ennemis à travers la mise en scène de leurs horreurs. Tout autant que la soif de vengeance haineuse, bannissons le repli dicté par la peur. Gardons en tout temps notre lucidité : nous le devons à nos soldats. Mes chers collègues, à nous aujourd'hui d'assumer notre responsabilité en votant clairement pour la prolongation de la présence française en Afghanistan, Dans ce pays ami, la France refuse le choc des civilisations comme elle refuse de sortir de l'Histoire. Elle prend ses responsabilités, dans l'intérêt de nos concitoyens et de leur sécurité, dans l'intérêt de la paix et de nos valeurs. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

...nq ans. Rassurez-vous, il nous reste cinquante mois. Nous sommes déterminés à tenir la totalité des engagements que nous avons pris devant les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) J'en viens maintenant à vos critiques sur la politique étrangère, puisque vous semblez à nouveau vous y intéresser, et particulièrement sur l'envoi de renforts en Afghanistan. Tout d'un coup, le PS a redécouvert la présence de nos soldats à Kaboul, alors que, comme l'a très bien rappelé le Premier ministre, l'armée française y est depuis 2001. Avant d'aborder le fond du sujet, je voudrais revenir sur la question du vote, puisque vous justifiez le dépôt de cette motion de censure par le fait que c'est la seule façon pour vous d'en obtenir un. En 2001, Lionel Jospin é...

Pardon d'avoir cité des noms qui fâchent ! Je vais essayer d'être le plus court possible pour ne pas déranger. Lionel Jospin était Premier ministre lorsque l'engagement de troupes françaises en Afghanistan a été décidé.

Auriez-vous des scrupules tardifs ? Cela expliquerait-il que vous n'ayez pas prononcé vous-même le discours à cette tribune, laissant M. Hollande le faire à votre place ? Comme cette question vous gêne, vous dites que les choses sont différentes par rapport à 2001. Je vais donc aborder maintenant la question de fond : faut-il ou non envoyer des renforts en Afghanistan ? Le Premier ministre vous a brillamment répondu et il a mesuré à cette occasion l'enthousiasme qu'a provoqué son discours sur les bancs de la majorité. Je veux appuyer à mon tour, monsieur Hollande, là où, sans doute, ça va faire un petit peu mal à gauche. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) La présence française en Afghanistan est une réponse à...

Je voudrais aussi rappeler aux socialistes, qui se cantonnent souvent dans des débats franco-français, que la décision d'envoyer des renforts en Afghanistan n'est pas une initiative isolée de la France : elle s'inscrit dans une démarche collective sous mandat de l'ONU, avec plus de trente-neuf pays engagés, dont vingt-cinq de nos partenaires européens. Dans ce contexte, que préconisez-vous, monsieur Hollande ? Le départ pur et simple des troupes françaises, le retour des talibans à Kaboul, avec leur cortège d'horreurs : la lapidation, la soumission ...

Ce n'est pas en fuyant nos responsabilités que nous redonnerons à l'Afghanistan les moyens de reprendre en mains son destin. Ce n'est donc pas la censure qu'il nous faut demander. C'est l'évaluation régulière des résultats obtenus sur place. Monsieur le Premier ministre, une conférence internationale se tiendra à Paris en juin 2008, comme vous l'avez rappelé, pour faire le point sur le Pacte pour l'Afghanistan.

Faut-il enfin rappeler que nos soldats sont en Afghanistan au nom d'une vieille amitié, et à la demande du gouvernement afghan, M. Jean-Pierre Brard. Fantoche !

qui s'appuie sur une légitimité démocratique reconnue ? Comment oublier l'amitié historique qui lie la France et l'Afghanistan ? Je pense à l'ouverture du lycée francophone de Kaboul, dès 1923 ; à la longue coopération universitaire avec les chercheurs de Kaboul, aux accords qui lient nos pays depuis les années soixante dans les domaines de la santé ou de l'agriculture. Je pense à la fameuse visite, au début du mois de mai 1968, que Georges Pompidou a tenu absolument à maintenir en dépit des événements que l'on connaît....

...de vous entre-déchirer et trouver quelques propositions concrètes. Pour ce qui nous concerne, nous allons continuer d'avancer pendant ce temps. Nous avons des rendez-vous majeurs avec le pays, des réformes essentielles à mettre en oeuvre, au côté du Président de la République, avec une seule ambition : servir notre pays, faire en sorte, notamment à travers le renforcement de notre contingent en Afghanistan, que la France montre son rayonnement universel,