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Interventions sur "compétitivité" de Jean Dionis du Séjour


7 interventions trouvées.

Je m'associe assez largement à l'analyse du ministre. Pour les centristes, la solution est, non pas dans le protectionnisme, mais dans la compétitivité de l'agriculture française alors que la mondialisation ne fera que s'accroître. Oui, monsieur le ministre, la compétitivité est multifactorielle : énergie, organisation commerciale, innovation dans l'industrie agroalimentaire. Mais, pour nous, la priorité absolue reste le coût du travail. Tel était le sens de la proposition de loi que Charles de Courson et moi-même avons présentée le 14 avril 20...

...isins, qui sont en l'occurrence nos principaux concurrents au niveau agricole, ont tous allégé le coût du travail agricole beaucoup plus vite et beaucoup plus fortement que nous ne l'avons fait. Reconnaissons-le : depuis longtemps, il y a sur ce sujet une rigidité et une naïveté françaises qui blessent directement nos agriculteurs. Car de telles distorsions de concurrence menacent directement la compétitivité de notre agriculture. Des filières entières fruits, légumes, viticulture, horticulture perdent chaque année des parts de marché. Un seul exemple je pourrais en donner dix ou quinze ! , concernant les fruits et légumes : le coût du travail peut y représenter jusqu'à 70 % des coûts de production. Entre 1990 et 2008, la production de fraises en France je vous signale que c'est l'heure des ...

...n de loi vise à étendre aux salariés permanents l'exonération de cotisations patronales adoptée en 2010 pour l'emploi de travailleurs saisonniers. Le financement que nous proposons prend pleinement en compte la nécessité de maîtriser les déficits publics. Le coût de l'exonération, évalué à 1 milliard d'euros, sera en effet entièrement compensé par la création d'une taxe, la contribution pour une compétitivité durable de notre agriculture, portant sur les ventes au détail de produits alimentaires par les entreprises de moyenne et grande distribution. Notre initiative, monsieur le ministre, issue de la LMA, est le fruit d'un travail approfondi en lien avec les grands réseaux nationaux, que je tiens à remercier la MSA, le CNCER, France AgriMer... L'impact de la proposition, notamment au plan financier...

...payer, nous le vivons tous les jours. Il n'est donc pas question de retoucher le SMIC ni de reculer sur la protection sociale : ce dont il est question, c'est de la financer autrement, et c'est le débat que nous souhaitons ouvrir. Je comprends bien l'argumentaire du ministre sur le travail illégal, mais l'exonération des charges sociales du travail saisonnier était aussi faite pour des motifs de compétitivité, nous le savons bien. Si le dispositif pour les saisonniers était euro-compatible, pourquoi ne le serait-il pas pour les permanents? De toutes les façons, il faudra exonérer des charges. Mais allez-y doucement lorsque vous parlez de les requalifier en aides d'État.. Car au final, je l'espère en tout cas, vous allez nous proposer des exonérations de charges ; mais faites attention lorsque vous di...

.... L'agriculture française souffre de fortes distorsions de concurrence par rapport aux autres grands pays agricoles européens. Le consensus s'est maintenant établi autour de ce diagnostic. Ces distorsions sont essentiellement liées au coût du travail, même s'il pourra être question par la suite des produits phytosanitaires, de la réglementation sur l'eau par exemple. Elles nuisent gravement à la compétitivité de notre agriculture car il faut bien prendre conscience que la compétition la plus vive ne se fait pas avec le Chili ou le Maroc, mais avec les pays de l'Union européenne. Dès 2005, le rapport remis par notre collègue Jacques Le Guen au Gouvernement sur l'impact de la concurrence sur l'emploi agricole dans l'Union européenne avait mis en évidence ces distorsions. Les divers dispositifs nation...

...ion hypersensible et qu'il faut agir. Si les agriculteurs demandent des aides en trésorerie, ils réclament surtout à cor et à cris de pouvoir se battre à armes égales. Je suis d'accord pour travailler avec Bernard Reynès et M. le ministre d'ici au 14 avril, mais qu'ils sachent que je ne soutiendrai pas un texte qui tiendrait sur un timbre-poste. Comme il faut un geste significatif en faveur de la compétitivité des agriculteurs français, nous devons au moins nous entendre sur une ligne politique. Enfin, notre initiative contribue à donner de l'élan au mouvement lancé par Bernard Reynès et vous-même, monsieur le ministre, et qu'il faut amplifier. J'appelle donc mes collègues à voter, pour vous aider et envoyer un signal déterminé car il s'agit d'un enjeu crucial pour nos agriculteurs.

L'agriculture fait partie intégrante de l'économie française. Charles de Courson et moi-même avons conduit sur ce sujet un travail de huit mois qui a débouché sur une proposition de loi n° 3198 visant à renforcer durablement la compétitivité de l'agriculture française. Le constat est effrayant. Avec un SMIC horaire de 8,80 euros, et un taux de charges compris entre 41 % et 42 %, l'agriculture française est largement en tête en Europe pour le coût du travail. Non seulement le SMIC est beaucoup plus bas voire inexistant dans certains pays, mais, de plus, les autres pays ont mis en place de nombreux dispositifs d'exonérations de ch...