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Interventions sur "filière" de Jacques Domergue


13 interventions trouvées.

...exte dont nous débattons apporte donc cette cohérence. Le gâchis humain, lié en grande partie au numerus clausus, se lit dans les chiffres : sur les quelque 65 000 étudiants dans les professions de santé, à peu près 13 000 vont passer la barrière de la sélection ; plus de 50 000 étudiants restent donc sur le carreau. Nous sommes tous sensibles au devenir de ces étudiants et devons concevoir des filières permettant de mettre fin à un tel gâchis humain. Selon les statistiques, un étudiant ayant obtenu une note moyenne inférieure à sept sur vingt aux examens partiels n'a presque aucune chance de passer en deuxième année à l'issue de la première, car il est « noyé » sous la somme de connaissances à assimiler. À cet égard, l'un des points positifs du texte est de prévoir des filières de sortie, lesq...

cet autre chantier doit être ouvert de façon consensuelle, dans l'intérêt des étudiants et des filières concernées. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Avis défavorable. Il est vrai que l'information est importante, mais elle est déjà réalisée dans le cadre du plan « Réussir en licence » qui permet en particulier aux lycéens de mieux connaître les filières de santé. Il est par ailleurs déjà prévu à l'article L.612-3 du code de l'Education qu'une information sera délivrée aux lycéens. Soyez donc rassurés car cette information sera même intensifiée.

Avis défavorable. Prévu par la réforme de l'autonomie des universités, le dispositif souhaité par M. Bapt existe déjà. Les filières s'offrant aux candidats « reçus-recalés » peut varier d'une université à l'autre. Dans le cadre des boucles de ré-entrées, les facultés de sciences seront les premières concernées parce qu'elles auront pour objectif de renforcer les compétences des étudiants pour qu'ils réintègrent la filière santé. Néanmoins, chaque université décidera en son âme et conscience des filières qu'elle souhaitera me...

...raduit par un taux d'échec de 85 %, tandis que la première année de pharmacie connaît, par le même mécanisme, un taux d'échec de 75 %. On voit même des étudiants ayant obtenu la moyenne aux examens être recalés, car classés au-delà du numerus clausus. Le texte crée donc de nouvelles voies de réorientation afin de permettre à ces étudiants de tirer profit de leurs acquis pour entrer dans d'autres filières sans perdre une année. Regrouper en une première année commune les études médicales, odontologiques et de sage-femme ainsi que les études de pharmacie permettra également de doter ces professions d'une culture commune, le pharmacien étant aujourd'hui un acteur de santé de première ligne, au sein d'une profession de plus en plus médicalisée. Toujours pour remédier à ce gâchis, la proposition de ...

...la fin du premier semestre, ce n'est pas pour pénaliser les étudiants mais parce que, statistiquement, ce que Catherine Génisson a appelé le « purgatoire » intervient à ce moment-là puisqu'un étudiant qui a moins de 620 de moyenne aux partiels de décembre n'a aucune chance de réussir le concours à la fin de la première année et même pratiquement aucune chance ultérieure s'il poursuit dans la même filière. L'idée est donc de permettre à l'étudiant qui reviendra en première année après avoir amélioré son niveau en faculté de sciences de se représenter avec des chances réelles d'intégrer l'une des quatre filières des études de santé. Les passerelles « entrantes » ne joueront qu'à la marge : ne laissons pas croire que tous les titulaires d'un doctorat ou d'un mastère pourront entrer dans la filière ...

Avis défavorable car cet amendement limiterait en fait cette possibilité aux études scientifiques, alors que nous entendons l'ouvrir pour d'autres filières.

...un texte fondateur, qui vise à mettre en place une véritable réforme des études de santé. Chaque année, 57 000 étudiants s'engagent dans ces études, se présentant soit au concours de première année de médecine, commun aux odontologistes et aux sages femmes, soit au concours d'entrée en faculté de pharmacie. Mais, compte tenu des numerus clausus, seuls 12 452 d'entre eux accéderont à l'une de ces filières. Comment ne pas réagir face à ce gâchis humain, responsable de traumatismes et de désillusions parfois irréversibles ? Comment expliquer à ces étudiants et à leurs familles l'intérêt et la difficulté d'une telle sélection, quand ils entendent dire parallèlement que, manquant de médecins, nous devons en faire venir de l'étranger, alors que nous collons leurs enfants y compris lorsqu'ils ont plus...

... trois points : Sur la semestrialisation tout d'abord, vous dénoncez le rôle que jouent certains officines privées dans la mise à niveau de certains étudiants. Mais précisément, le principe de la semestrialisation permettra à des étudiants de se renforcer sur le plan scientifique en allant dans les facs de sciences et en ayant la possibilité, au bout de douze ou dix-huit mois, de revenir dans la filière santé avec plus de chance de réussite. C'est un élément important du plan que nous proposons, qui va à l'encontre de cette idée selon laquelle seule des officines privées pourraient renforcer le potentiel de nos étudiants. Nous souhaitons leur donner davantage de chances. S'il est déconseillé à ces jeunes gens de rejoindre des filières de sciences humaines, c'est parce que nous souhaitons que ces...

Ensuite, nous nous attaquerons, je peux vous l'assurer, à la réorganisation des professions paramédicales parce qu'il est indispensable qu'on éclaircisse un peu cette organisation des professions paramédicales et surtout qu'on définisse encore plus, comme c'est initié déjà dans ce texte mais en allant plus loin, la possibilité pour des professionnels paramédicaux de rentrer dans les filières santé au niveau médical. Cette loi-cadre est une première étape dans la réorganisation, laquelle se poursuivra au niveau des professions paramédicales. Toutes les intervenantes se sont ensuite intéressées au délai, en disant pourquoi 2009 ? Pourquoi pas 2010, 2011 ou 2012 ? Mais qu'y aura-t-il de plus en 2010 qu'en 2009 ?

Avis défavorable. J'insiste à nouveau, car visiblement cela passe mal : la semestrialisation de la réorientation est une chance pour les étudiants, non un inconvénient. Nous voulons, non pas les exclure, mais qu'ils reviennent plus forts dans la filière. Appelons cela le syndrome du GPS : quand vous faites fausse route, il ne vous laisse pas aller au bout pour constater qu'il n'y a rien, il vous réoriente le plus tôt possible. C'est tout l'intérêt de la réorientation. Les étudiants vont sortir renforcés plus tôt. Au lieu de perdre six mois, ils récupéreront du temps. Aujourd'hui, certains étudiants l'ont compris et ont déjà anticipé. Ils font ce...

...ultiplicateur du numerus clausus. Pourquoi une telle mesure ? On sait que les étudiants qui choisissent ce cursus sans avoir le niveau requis vont « droit dans le mur » et ont très peu de chances de passer en deuxième année. Cette réorientation leur permettrait de repasser le concours de fin de première année dans de meilleures conditions, après une remise à niveau, ou de se diriger vers d'autres filières. Il est urgent de mettre fin au gâchis humain qui sévit actuellement en première année de médecine. En outre, les présidents de facultés à dominante scientifique, qui déplorent la défection des étudiants pour leur cursus, sont largement favorables à cette mesure. Le troisième axe de cette proposition de loi consiste à créer de nouvelles voies d'entrées dans les filières de santé au moyen de « p...

...édicales il faut tenir compte de l'inertie liée à la durée de leur formation, qui est particulièrement longue. Le développement de passerelles entre les études de santé et d'autres cursus permettra d'instiller une culture autre que scientifique dans les professions de santé : ce sera une sorte de bouffée d'oxygène. Ainsi, des étudiants en lettres, sélectionnés sur dossier, pourront rejoindre une filière d'études de santé, et ce en sus du numerus clausus. Cette solution paraît plus simple que celle proposée par le rapport de M. Jean-François Bach, consistant à créer un concours spécifique pour les bacheliers non scientifiques. Les sciences humaines sont déjà enseignées en première année de médecine et c'est d'ailleurs le coefficient le plus élevé qui leur est affecté. Toutefois, le fait que cet e...