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Interventions sur "libye" de Guy Teissier


10 interventions trouvées.

...t la montée en puissance relative, avec onze appareils par an du Rafale. Nous avons néanmoins quelques inquiétudes relatives à la rénovation du Mirage 2000D et à celle de nos radars métropolitains. Nous souhaiterions avoir votre sentiment sur ces différents points. L'audition de cette année revêt un caractère particulier, l'armée de l'air étant en première ligne dans l'opération Harmattan en Libye. Nous avons pu, grâce à vous, nous rendre à Solenzara pour y rencontrer certains de vos personnels engagés sur ce théâtre. Nous en avons apprécié les prouesses, la technicité, la disponibilité, la compétence et la résistance. Le contexte stratégique et industriel est en pleine mutation, comme l'illustre le rapprochement franco-britannique, ou encore la volonté du Président de la République de me...

...istre, monsieur le ministre d'État, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, dans le contexte du printemps arabe, qui ne pouvait laisser notre pays indifférent sans qu'il renie ses valeurs, sur décision du Président de la République, nos armées se sont engagées, depuis le 19 mars, dans une action visant à mettre fin aux actes d'une violence inouïe contre le peuple libyen, qui ne demandait rien d'autre que la liberté et le respect de sa dignité. C'est dans une région du monde particulièrement complexe que la France est intervenue, sans ignorer les difficultés de son engagement. Il me semble évident que la France ne pouvait assister passivement au massacre à l'arme lourde d'une population civile. Le but de notre armée a été atteint puisque, aujourd'hui, les armes...

Je constate cependant que l'opposition est loin d'être unie sur ce sujet. Nous intervenons en Libye au nom de la « responsabilité de protéger », comme vous l'avez dit, monsieur le Premier ministre.

Ne fragilisons donc pas cette avancée considérable du droit international en allant au-delà de ce qui fait l'objet d'un consensus. Si nous réussissons à obtenir une solution politique qui mette fin à la violence en Libye, nous aurons atteint nos objectifs. N'oublions pas que le concept de droit d'ingérence que la France a cherché à promouvoir a été rejeté par les pays du Sud, et ce avec une grande constance. La récente déclaration du ministre de la défense par laquelle il se dit favorable à un arrêt des bombardements dès lors que les Libyens se parleront entre eux me semble parfaitement répondre à l'idée que je m...

... place ? Quels sont les progrès que vous pouvez mesurer s'agissant de la formation et de l'efficacité de l'armée afghane ? Je souhaiterais également que cette audition soit aussi l'occasion de faire un point général sur la situation des opérations extérieures (OPEX), sachant que le général Paloméros nous a présenté, ici même, il y a quelques jours le travail de ses pilotes de l'armée de l'air en Libye. Une délégation de la commission s'est également rendue à Solenzara, il y a à peine quelques semaines pour rencontrer nos pilotes. Après ce tour d'horizon des OPEX, il serait utile que vous évoquiez la réorganisation du ministère. Quel sera finalement le nombre de bases de défense ? Des chiffres différents ont circulé et, même si « la réforme se fait en marchant », il serait naturel que nous ayo...

Vous avez évoqué, amiral, les nombreux conflits et territoires où étaient engagées nos armées. Les récents propos du chef d'état-major de la marine sur la nécessité, pour le groupe aéronaval, engagé aujourd'hui en Libye, de faire une escale technique avant de poursuivre les opérations, ont suscité quelques remous. Quel est votre point de vue sur ce sujet, pourrait-on poursuivre les opérations en Libye sans l'appui du Charles de Gaulle ? Amiral Édouard Guillaud. Sur les dix derniers mois, le porte-avions a été huit mois en opérations, il est donc normal que la question de son entretien se pose. Il faut néanmoins...

...endant la séance des questions au Gouvernement. Pouvez-vous nous dire quel est exactement le mandat de la force Licorne ? D'où viennent les renforts de troupes depuis deux jours ? Comment envisagez-vous le nécessaire processus de réconciliation interne entre Ivoiriens qui, seul, permettra une stabilisation du pays ? Évidemment, nous attendons également un point de situation sur les opérations en Libye, notamment sur les conséquences pour nos troupes du passage du commandement des opérations à l'OTAN. D'une façon générale, il est clair que l'accroissement de nos engagements extérieurs aura un impact sur l'état de nos forces et de nos équipements. Il aura aussi un coût : en avez-vous une première estimation ?

...endant la séance des questions au Gouvernement. Pouvez-vous nous dire quel est exactement le mandat de la force Licorne ? D'où viennent les renforts de troupes depuis deux jours ? Comment envisagez-vous le nécessaire processus de réconciliation interne entre Ivoiriens qui, seul, permettra une stabilisation du pays ? Évidemment, nous attendons également un point de situation sur les opérations en Libye, notamment sur les conséquences pour nos troupes du passage du commandement des opérations à l'OTAN. D'une façon générale, il est clair que l'accroissement de nos engagements extérieurs aura un impact sur l'état de nos forces et de nos équipements. Il aura aussi un coût : en avez-vous une première estimation ?

Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre des affaires étrangères, monsieur le ministre de la défense, en votant, jeudi, la résolution 1973, l'ONU a autorisé la France à avoir recours à la force pour mettre fin aux exactions du gouvernement libyen contre son peuple. L'accord qui a pu être dégagé au Conseil de sécurité doit beaucoup à la force de conviction du Président de la République et du ministre des affaires étrangères. Je tiens à rendre tout particulièrement hommage à Nicolas Sarkozy et à Alain Juppé pour leur détermination et pour l'image positive qu'ils ont donnée de la France aux yeux de la communauté internationale. (Applaudiss...

ni celui mené contre le DC-10 d'UTA au-dessus du désert du Ténéré. Les spécialistes nous assurent qu'il dispose de réseaux dormants et de réserves financières lui permettant d'organiser des frappes contre les intérêts occidentaux, notamment en Afrique. Quatrièmement, enfin, le risque que notre intervention militaire se traduise par une partition de la Libye n'est pas à exclure totalement. Qu'il me soit permis de souligner que nous ne devrons pas perdre de vue notre objectif ultime, qui est de conduire à un règlement politique du conflit interne en Libye. Le renversement du colonel Kadhafi ne saurait constituer un objectif en soi. La réaffirmation de notre volonté de respecter la souveraineté du peuple libyen doit être constante. Nous devons convain...