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Interventions sur "menace" de Gilbert Le Bris


4 interventions trouvées.

...s la mesure où les pays membres de l'OTAN ont déjà accepté de contribuer au système de défense des théâtres d'opération pour protéger des parties de notre territoire ou des zones où nos troupes sont déployées. Je rappelle par ailleurs que nos implantations permanentes à l'étranger et nos accords de défense renforcent encore ce besoin, notamment dans des zones susceptibles de faire face à pareille menace, comme par exemple aux Émirats arabes unis. Dans ce cadre, nous devons choisir entre une contribution financière et une contribution technologique, celle-ci étant beaucoup plus profitable à notre pays. La menace balistique est réelle, qu'il s'agisse des SS 26 russes, des M 9 chinois, des Achoura iranien ou des nouveaux missiles nord-coréens. De nombreux pays qui n'ont pas les moyens de se doter ...

Le rapport n'avait, encore une fois, pas vocation à embrasser toutes les questions géostratégiques, mais à apporter une réponse au regard des menaces balistiques dans les dix à quinze ans à venir. On peut penser en effet que, d'ici dix ans, un missile en provenance d'Afrique du Nord pourrait toucher le territoire national. Mais cette menace relève plus de la dissuasion. Il en est de même des vecteurs chimiques ou bactériologiques, qui exigent de fortes capacités et ne sont pas à la portée de tout le monde. Quant au Japon, il dépend largement...

Le Livre blanc invitait à prendre en compte les menaces balistiques, mais se limitait à l'alerte avancée et à la DAMB de théâtre. Le sujet a pris une plus grande importance ces dernières années : le rythme s'est accéléré sous le pression des États-Unis, qui imposent leur cadence. Ils développent la politique qu'ils entendent mener dans le cadre de l'OTAN. Nous, Français, Européens, devons avoir une réflexion doctrinale pour apporter une complémentari...

...nète s'accroît. Les océans représentent toujours 71 % de la surface du globe et nous continuons à exercer notre souveraineté sur 11 millions de kilomètres carrés, soit vingt fois plus que notre superficie terrestre. De plus, 80 % du commerce mondial en termes de volume transporté, et les deux tiers en valeur, passent déjà par voie maritime. Ainsi s'accroît régulièrement la composante maritime des menaces pesant sur nos nations, et les crises de ces dernières années ont prouvé la pertinence d'une projection de puissance et de force. Il convient donc de réaliser un deuxième porte-avions, afin de pouvoir en disposer sur 100 % du temps et non plus sur 60 % seulement, comme c'est le cas actuellement. Il n'est plus acceptable de ne disposer qu'à temps partiel mais pour un coût d'au moins 15 milliar...