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Interventions sur "malade" de Gérard Bapt


8 interventions trouvées.

Uniquement le texte que vous nous proposez aujourd'hui, qui ne peut absolument pas prétendre engager une nouvelle politique de santé mentale dans notre pays. Du reste, je me demande s'il en a même l'ambition. Vous nous proposez d'examiner un rattrapage de mesures sécuritaires concernant les malades psychiatriques, que le Gouvernement avait échoué à introduire en décembre 2006 dans le projet de loi sur la lutte contre la délinquance. L'amalgame qui avait été ainsi fait entre maladie mentale et délinquance avait choqué les professionnels et les associations de familles de malades, et le Gouvernement avait dû reculer. Mais le 2 décembre 2008, le Président de la République, récemment élu, ava...

...il soit adulte ou enfant, de ses besoins et de ses aspirations, ainsi que sur une bonne connaissance du système actuel de prise en charge et des expériences actuellement menées. Mme Lemorton évoquait tout à l'heure le recul, à Toulouse, des cabinets d'infirmiers libéraux que la modification du remboursement de leurs actes contraindra soit à changer d'exercice soit à plier boutique, laissant leurs malades désemparés. La psychiatrie a la particularité de porter sur la seule pathologie en raison de laquelle on peut contraindre une personne à être enfermée à l'hôpital. Cela implique de porter une attention particulière au respect de la personne et à la préservation des libertés publiques. C'est en ce sens que des amendements seront proposés pour améliorer le texte. De manière générale, nous sommes...

...ion médicale initiale et, d'autre part, aux principaux acteurs de l'organisation du système de soins. Les instances de pilotage prévues par la loi du 9 août 2004 figurent dans ce programme. Je souhaite appeler votre attention sur la sous-dotation des crédits destinés aux conférences régionales et à la conférence nationale de santé, qui mériteraient d'être valorisées pour promouvoir les droits des malades et la démocratie sanitaire, et favoriser une régionalisation axée sur les besoins reconnus. Par ailleurs, je souhaite comme les années précédentes dénoncer la sous-dotation chronique et l'endettement du dispositif de la formation médicale initiale. L'État a en effet accumulé une forte dette près de 19 millions d'euros sur ce poste de dépenses. Le rattrapage effectué pour 2008, avec une haus...

...sieur Bur, vous avez été très courageux de demander au Gouvernement de ne pas persister dans ses erreurs passées. (Rires.) Mais vous m'avez déçu en développant une argumentation erronée pour faire repousser l'exception d'irrecevabilité. Mais revenons aux découverts, madame la ministre. Vous augmentez également le plafond du FFIPSA. Quant à votre franchise perverse, qui consiste à faire payer les malades, elle rapportera au mieux 800 millions d'euros. Or, cette année, 650 millions sont gaspillés en frais financiers, et l'an prochain ce sera 1,4 milliard si l'on tient compte du FFIPSA et des autres fonds. Pourquoi ? Pour une raison politicienne : vous ne voulez pas agir avant les élections municipales ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) M. Le Guen a ...

...ns d'euros par an les hôpitaux disposant déjà de plateaux techniques élaborés, puisqu'ils sont capables de réaliser des thrombolyses dans les premières heures suivant un accident vasculaire cérébral. Vous avez cité d'autres besoins qui seraient satisfaits par le produit de la franchise, soit 850 millions d'euros : le cancer, Alzheimer, les soins palliatifs. Au-delà du paradoxe selon lequel les malades paient pour les malades, comment croire qu'il s'agit d'autre chose que d'une nouvelle recette ? On se rappelle en effet que, pendant la campagne présidentielle, M. Sarkozy dont M. Bertrand était le porte-parole avait indiqué que le montant de la franchise dépendrait de l'ampleur du déficit et que la franchise pourrait même être supprimée le jour où le déficit aurait disparu.

...n nouveau panier de soins, c'est-à-dire la distinction entre ce qui relève de l'assurance maladie obligatoire et ce qui relève de l'assurance privée. Pour notre part, madame la ministre, nous défendons un système de protection basé sur les principes d'universalité et de solidarité, n'en déplaise à M. Kessler qui les juge sans doute archaïques , un système prévu pour prendre en charge tous les malades et toutes les maladies lors de sa mise en place par le Conseil national de la résistance, à laquelle un certain Charles de Gaulle, alors président du Conseil, avait pris part. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

a considéré que le problème de l'accueil des malades psychiatriques par les services d'urgence hospitaliers doit également être posé. Les difficultés dans ce domaine sont en effet considérables, l'exemple de l'hôpital de Toulouse le montre notamment. Le président Pierre Méhaignerie, député, a reconnu que l'acuité des problèmes psychiatriques était plus grande en milieu urbain où ils sont souvent plus difficiles à gérer.

a déploré l'absence de prise en charge de long terme des personnes malades pour lesquelles une hospitalisation d'office a été demandée par le maire. Il n'est pas rare que ces malades soient ensuite rapidement rendus à leur foyer sans même bénéficier d'un traitement adapté.