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Interventions sur "date" de Georges Colombier


8 interventions trouvées.

...entré sur le chemin parcouru grâce à la mobilisation de tous et surtout sur les progrès qui restent à accomplir. D'emblée, j'évoquerai la carte du combattant AFN qui a connu une importante avancée. Votre prédécesseur, M. Alain Marleix, considérait qu'il serait opportun de l'attribuer à ceux qui ont combattu au-delà du 2 juillet 1962 à la condition qu'ils aient été présents en Algérie avant cette date. Certaines associations demandent également le report au 2 juillet 1964.

La seconde priorité est la solidarité à l'égard des veuves les plus démunies et les conjoints survivants. Le montant mensuel du plafond a été porté à 750 euros et l'allocation personnalisée au logement n'est plus prise en compte dans l'évaluation des ressources, avec une date d'effet le 1er janvier 2008.

...fs existants, et, plus généralement, d'examiner la situation des orphelins de guerre et des pupilles de la nation. Le rapport du préfet honoraire Jean-Yves Audoin est en cours d'achèvement ; une fois qu'il sera terminé, j'espère, monsieur le ministre, que vous examinerez dans les plus brefs délais les propositions qu'il contient. Permettez-moi enfin de vous faire part de deux réflexions sur les dates de commémoration. La première concerne la commission Kaspi et la proposition récurrente d'un memorial day, à laquelle je serai fermement opposé aussi longtemps qu'il restera des anciens combattants attachés aux différentes célébrations. (Applaudissements sur divers bancs.)

Monsieur le secrétaire d'État, je sais que vous partagez cette opposition, et je vous saurais gré de réaffirmer votre point de vue. La seconde réflexion, qui est personnelle, concerne le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu officiel qui mit fin à la guerre d'Algérie. Cette date historique est la seule qui puisse convenir pour rappeler le sacrifice consenti par la troisième génération du feu. ( Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Je conclus, monsieur le président. Monsieur le secrétaire d'État, vous connaissez bien mon point de vue, qui n'a jamais varié, sur cette journée du souvenir et du recueillement. Chacun le sait, le candidat élu à la présidence de la République n'a pas voulu remettre en cause la date du 5 décembre, instaurée par son prédécesseur,

Le budget 2008 conforte aussi la politique de la mémoire, dotée de près de 9 millions d'euros de crédits. Comme le disait fort bien Victor Hugo, « les souvenirs sont nos forces. Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates comme on allume des flambeaux. » Ce budget permettra ainsi de célébrer en 2008 deux anniversaires importants : celui de la fin de la Première Guerre mondiale et celui de la mise en place d'un système de droit international. Toutefois, la reconnaissance de la nation doit se traduire aussi par des mesures fortes répondant à des attentes légitimes.

Lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a clairement rappelé sa position sur les grandes dates de commémoration. Je le cite : « Il n'est pas question de revenir sur ce qui existe déjà et est admis par tous : commémoration du 11 novembre 1918, du 8 mai 1945, du 18 juin 1940, de la déportation et de la libération des camps. » C'est bien. Concernant la commémoration des combats d'Afrique du Nord, il s'est exprimé en faveur du maintien du choix du 5 décembre, date de l'inauguration du Mémoria...

...on ne sera que d'un point sur l'année 2008. Nous connaissons tous cependant la situation financière qui est la nôtre. Monsieur le secrétaire d'État, sur proposition de Patrick Beaudouin, nous avons mis en place, avec les rapporteurs, un groupe d'études sur les anciens combattants qui n'existait pas auparavant. La première réunion est prévue mercredi 14 novembre et nous allons commencer dès cette date à travailler sur ce budget sans attendre la prochaine loi de finances. Je souhaiterais que, de votre côté, vous puissiez en amont préparer le terrain. Il faut préparer le terrain de façon que, l'année prochaine, nous n'ayons pas à subir une nouvelle déception, même si celle-ci est passagère. Espérons que nous serons surpris, dans le bon sens du terme, sans avoir à effectuer de marche arrière. Bi...