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Interventions sur "influence" de François Rochebloine


10 interventions trouvées.

Monsieur le Président, Mes chers collègues, Geneviève Colot a présenté le projet de budget pour 2012 pour la mission action extérieure de l'Etat en faisant état de la relative préservation des crédits dont il bénéficie. Ceci s'applique également au programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence » dont les crédits progressent même légèrement dans le projet de loi à 758,71 millions d'euros, du fait d'un effort supplémentaire en faveur des bourses accordées aux étudiants étrangers, à hauteur de 3,3 millions, et de la mise en place de l'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) Campus France qui se traduit par une augmentation des cotisations patronales, à hauteur de ...

Je partage l'avis de notre collègue : l'accueil des étudiants étrangers est essentiel pour notre diplomatie d'influence et les autres pays conduisent des politiques actives. En ce qui concerne l'Institut français, je crois qu'il s'est mis en route de manière très positive et je suis optimiste pour l'avenir.

...ie est l'art de faire durer indéfiniment les carreaux fêlés. » On pourrait voir dans cet aphorisme vous l'aurez compris, monsieur le ministre une métaphore de l'état de notre réseau diplomatique et de notre réseau culturel à l'étranger, en ces temps budgétaires difficiles. (Sourires.) Dès lors, l'effort accompli pour préserver de manière relative les crédits de la diplomatie culturelle et d'influence de la France mérite vraiment d'être salué. Je souhaite aborder ce budget à la fois sous l'angle des crédits demandés pour 2011 et de la mise en place de la réforme que nous avons votée cet été, à laquelle votre nom, monsieur le ministre, restera très certainement attaché. Les crédits sont présentés selon un format nouveau, comme le rapporteur spécial de la commission des finances l'a indiqué to...

La commission des affaires étrangères a donné un avis favorable à l'adoption des crédits du programme « Diplomatie culturelle et d'influence », tels que modifiés par l'amendement que nous examinerons tout à l'heure. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires étrangères, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, il y a huit mois, presque jour pour jour, nous débattions ici même des moyens consacrés à notre diplomatie culturelle et, plus largement, à notre diplomatie d'influence. Nous examinions en effet les crédits de la mission « Action extérieure de l'État » dans le cadre du projet de loi de finances pour 2010. Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler à nouveau de diplomatie d'influence et d'action extérieure de l'État, à l'occasion de l'examen, cette fois, d'un projet de loi qui traite, entre autres, de ce thème. Cette occasion est assez rare, monsieur le minist...

...à cette occasion que la mission d'information a elle aussi plaidé pour que soit marqué un coup d'arrêt à la constante et alarmante diminution des moyens d'intervention du réseau culturel, qu'a d'ailleurs rappelée notre rapporteur, Hervé Gaymard. Enfin, la mission n'a pas pu, autant qu'elle l'aurait voulu, traiter de l'outil audiovisuel et de sa place, évidemment essentielle, dans la diplomatie d'influence au sein du monde actuel. Mais elle n'en est pas moins convaincue que l'audiovisuel extérieur doit, d'une façon ou d'une autre, être inclus dans la loi que nous élaborons aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle plusieurs des membres de la mission ont souhaité amender le texte en ce sens, et je me réjouis que la commission des affaires étrangères nous ait suivis sur ce point. L'ajout est modest...

... française est-elle la base de tout ? L'action culturelle en est-elle dissociable, et si oui, faut-il néanmoins mener de front les deux missions ? Où, dans le monde, s'agit-il de faire porter l'effort en priorité ? L'universalité est-elle une donnée incontournable ? Faut-il privilégier les grands pays émergents au sein desquels la voix de la France porte peu ? Quel traitement réserver aux zones d'influence historique ? Enfin, faut-il plutôt mettre en priorité l'avant-garde et la création mais gare au parisianisme ou privilégier les valeurs sûres et la tradition mais gare aux clichés ? Ces questions redoutables, la mission d'information sur le rayonnement de la France par l'enseignement et la culture a tenté d'y apporter quelques éléments de réponse. Ces questions ambitieuses, l'agence cult...

...estinée à servir de vitrine à l'ensemble du réseau culturel français à l'étranger ; un « plan de développement pour les lycées français à l'étranger », l'expression étant d'ailleurs littéralement reprise de la lettre de mission adressée au ministre en juillet 2007 par le Président de la République et le Premier ministre ; enfin, des crédits supplémentaires pour cette politique de rayonnement et d'influence. Je me réjouis personnellement et je ne suis pas le seul, Monsieur le Président, que vous ayez décidé, avec le bureau de notre commission, de maintenir cette mission d'information au printemps dernier, alors que tout semblait déjà décidé, calé, acté. En vérité, nous nous en sommes rendus compte au fil des auditions et de nos déplacements à l'étranger que beaucoup restait à faire. Je crois pouvoi...

Le débat budgétaire est toujours un instant de vérité ; un instant de dialogue en toute franchise entre les parlementaires et le Gouvernement, Voilà donc une première raison de me réjouir, monsieur le ministre, car le plaisir de débattre avec vous, dans cet hémicycle, des moyens de notre « diplomatie d'influence », ne nous avait pas été donné l'an dernier. Nous avions alors dû défendre un amendement devant le seul ministre du budget. Au moins aujourd'hui pourrons-nous échanger sur le fond. Cependant, pour échanger, il faut être deux ! Juste une petite remarque en préambule sur ce point, monsieur le ministre. J'ai bien reçu, de la part de vos services, les réponses à mon questionnaire budgétaire du mois ...

...ntifique » était déjà importante entre 2008 et 2009 puisque vous avez pu, monsieur le ministre, parler d'« effondrement » pour la qualifier lors de votre audition devant la commission. Cette diminution se poursuit, surtout dans le domaine de la coopération culturelle, linguistique, scientifique, universitaire et technique. Globalement, les crédits du programme consacrés à la diplomatie publique d'influence, hors subvention à l'AEFE, s'établiront à 88 millions d'euros en 2010, en baisse de 4,9 % par rapport à 2009. S'agissant en revanche des emplois affectés au programme, exprimés en équivalents temps plein travaillé, 2010 devrait marquer une stabilisation plus 1 ETPT, pour un total de 1 236 après la baisse sensible enregistrée en 2009 moins 45 ETPT. En fait, il s'agit de transferts internes ...