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Interventions sur "livre" de François Cornut-Gentille


6 interventions trouvées.

...gradée en politique ». Il en était très déçu. Cent ans après, nous sommes descendus de quelques grades : il n'y a plus de mystique Le risque est simplement de voir la politique se transformer en bureaucratie. C'est ce que je ne voudrais pas pour cette réforme. Voyez ce qu'est devenue la LOLF, réforme admirable du Parlement, transformée sous les indicateurs en épouvantable bureaucratie ! Avec le Livre blanc et la LPM, le Président de la République a réaffirmé une haute ambition pour notre défense. Aujourd'hui, il ne suffit pas de bien voter et d'attendre ; il faut créer les conditions d'une mobilisation politique, gouvernementale et parlementaire afin de crédibiliser dans la durée notre effort de défense. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Avant d'évoquer cette réforme très ambitieuse dont le succès repose sur notre capacité à surmonter un certain nombre de défis, je souhaiterais dissiper quelques faux mauvais procès instruits contre le Livre blanc par de bons esprits, et je pense à M. Cazeneuve en particulier. En effet, on a pu lire ou entendre, dans différents journaux et interventions, y compris ici cet après-midi, que la commission du Livre blanc n'avait pas intégré suffisamment de militaires dans la réflexion. J'avoue que cette remarque me laisse perplexe. D'abord parce qu'un certain nombre d'officiers généraux ont pu s'exprimer...

Je trouve au contraire que le Parlement a été bien davantage associé que par le passé à ce type d'exercice. On a dit encore que le Livre Blanc était un exercice qui permettrait de justifier des choix stratégiques pris ailleurs, c'est-à-dire à l'Élysée. Effectivement, lors de la rédaction du Livre blanc, le Président de la République s'est exprimé sur de nombreux sujets abordés par le Livre blanc : la permanence de la dissuasion à Cherbourg notamment, la place de la France au sein de l'OTAN, les opérations extérieures. Je ne vois p...

Imaginons un instant ce qu'aurait été l'exercice du Livre blanc totalement dégagé du garde-fou budgétaire. Son intérêt, sa durée de vie auraient été limités à quelques jours et à quelques débats télévisés sans lendemain. Ne pas tenir compte de la dimension budgétaire, ce serait exprimer des voeux pieux, tirer des plans sur la comète.

Ignorer la réalité budgétaire ne peut conduire qu'à des déconvenues. Pourtant, plusieurs points du Livre blanc indiquent clairement que la dimension budgétaire n'a pas été l'unique déterminant. J'en veux pour preuve le maintien de la dissuasion en dépit de son coût, le choix d'un renforcement significatif des moyens alloués à la recherche, au renseignement et aux équipements, la sanctuarisation des économies budgétaires qui seront conservées au sein même du ministère. Ainsi, la pression budgétaire n...

...'une part, de leur efficacité, d'autre part, qu'elles aboutissent bien à un rééquilibrage en faveur de l'opérationnel. Quant aux territoires touchés par la réorganisation, il s'agira de vérifier que les mesures d'accompagnement qui leur sont destinées sont à la hauteur et qu'elles sont concentrées sur les territoires les plus fragilisés. Le troisième défi est d'ordre économique et industriel. Le Livre blanc réduit la cible des différents équipements de la défense, ce qui aura des conséquences pour les industriels. Il conviendra d'y faire face. Je ne mentionnerai à ce sujet que le développement des exportations, qui deviendra une exigence si l'on veut compenser le manque à gagner national. À plus long terme, le Livre blanc engage une réflexion sur le maintien des capacités industrielles frança...