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Interventions sur "audiovisuel" de Christian Kert


107 interventions trouvées.

...quatre points : les questions de gouvernance qu'il n'a pas abordées ; le bilan stratégique et financier de l'entreprise et de ses opérateurs pour établir ce bilan, je précise que nous avions souhaité attendre la publication du rapport de l'Inspection générale des finances à l'automne ; la question des synergies que nous jugeons souhaitable d'approfondir entre l'AEF et les autres opérateurs de l'audiovisuel national et du rayonnement culturel ; enfin, je présenterai naturellement mon analyse des modalités de la fusion entre RFI et France 24, point sur lequel nous divergeons. Pour compléter ce qui a été dit sur la gouvernance, nous avions le sentiment qu'il y avait comme un « second cercle », plus large, de l'audiovisuel extérieur de la France, qui comprend d'autres acteurs participant à cette polit...

Je souhaiterais répondre à Mme Marie-George Buffet qu'il me semble souhaitable que ce rapport, puisqu'il existe, puisse paraître. Il fait un point complet sur la situation de l'audiovisuel extérieur de la France ce qui lui confère un réel intérêt. Je relativiserai un peu les propos tenus sur l'attitude de M. de Pouzilhac. Comme responsable, il avait la mission de mener à bien la fusion de l'audiovisuel extérieur de la France, ce qui rendait sa position moins aisée qu'il n'y paraissait. Il a sans doute conduit sa mission sinon à marche forcée, du moins à un rythme plus rapide que ce...

...quatre points : les questions de gouvernance qu'il n'a pas abordées ; le bilan stratégique et financier de l'entreprise et de ses opérateurs pour établir ce bilan, je précise que nous avions souhaité attendre la publication du rapport de l'Inspection générale des finances à l'automne ; la question des synergies que nous jugeons souhaitable d'approfondir entre l'AEF et les autres opérateurs de l'audiovisuel national et du rayonnement culturel ; enfin, je présenterai naturellement mon analyse des modalités de la fusion entre RFI et France 24, point sur lequel nous divergeons. Pour compléter ce qui a été dit sur la gouvernance, nous avions le sentiment qu'il y avait comme un « second cercle », plus large, de l'audiovisuel extérieur de la France, qui comprend d'autres acteurs participant à cette polit...

Je souhaiterais répondre à Mme Marie-George Buffet qu'il me semble souhaitable que ce rapport, puisqu'il existe, puisse paraître. Il fait un point complet sur la situation de l'audiovisuel extérieur de la France ce qui lui confère un réel intérêt. Je relativiserai un peu les propos tenus sur l'attitude de M. de Pouzilhac. Comme responsable, il avait la mission de mener à bien la fusion de l'audiovisuel extérieur de la France, ce qui rendait sa position moins aisée qu'il n'y paraissait. Il a sans doute conduit sa mission sinon à marche forcée, du moins à un rythme plus rapide que ce...

mais c'est la règle de ce jeu. Nous travaillons sur 2012 dans un climat de réformes voulues par le Président de la République. La révolution copernicienne demandée à notre audiovisuel public n'était pas mince puisqu'il s'est agi de transformer un groupe multiforme en une entreprise unique, de conjuguer les forces de chacune des chaînes et de mettre enfin en commun des fonctions partagées et optimisées, ce que nous appelions de nos voeux. Engagée par l'équipe de Patrick de Carolis, cette réforme est poursuivie sereinement avec celle de Rémy Pfimlin mais la mise en commun des fo...

L'audiovisuel public, toutes chaînes confondues, c'est encore près de 31 % de parts d'audience. C'est donc une véritable task force culturelle qui, même assiégée et c'est normal, résiste bien et peut s'offrir le luxe, n'étant plus soumise à une contrainte publicitaire permanente, de proposer des soirées innovantes, surprenantes sans quête permanente d'audimat. Et cette task force sert la création puisque le gr...

Vous pouvez compter sur notre soutien pour obtenir cette sorte d'éternité de la loi, quitte, s'il le faut, à enfourcher une monture législative. Plus complexe à traiter pour nous tous est la situation de l'audiovisuel extérieur et j'ai bien entendu ce qu'a dit à cet égard notre excellent collègue Didier Mathus. Dire que la situation est complexe est une litote. La France ne peut se passer d'un outil ambitieux de transmission de son regard, de sa parole, de sa vision sur l'actualité du monde. Nous arrivons fin 2011 avec plus d'interrogations que de certitudes car des questions essentielles se posent encore, no...

Je veux enfin rappeler que le secteur audiovisuel dans son ensemble est soumis à trois bouleversements fondamentaux : mutations technologiques très rapides, évolution de la demande des consommateurs et concentration du secteur. Ces évolutions déséquilibrent les modèles économiques des acteurs de l'image. Nous devons trouver de nouveaux équilibres ; faire en sorte que les acteurs plus petits puissent continuer à vivre face aux plus grands ; évit...

... néanmoins, et ce n'est pas pour lancer une polémique, que les élections primaires du parti socialiste vous ont mis face à une situation nouvelle : l'envahissement de tous les écrans par une seule formation politique. Allez-vous être amenés à repenser la réglementation en la matière, car cela peut se reproduire ? Vous avez un rôle de police des écrans. Considérez-vous que, depuis la réforme de l'audiovisuel, les choses se passent plutôt bien en matière de respect publicitaire et de respect des parrainages ? Nous vous avions alertés sur le fait qu'il nous semblait que les soirs, sur France Télévisions, étaient parfois un peu chargés en parrainages de toute nature. Je sais que vous aviez eu le souci de répondre à notre préoccupation. Continuez-vous dans cette voie ? Avez-vous observé des corrections, ...

L'analyse des propos des deux rapporteurs pour avis est malaisée : partant d'un bon constat, ils n'en tirent pas toujours les bonnes conclusions. Concernant l'audiovisuel, Mme Martine Martinel a établi un bilan intéressant mais, me semble-t-il, un peu sévère. La philosophie générale de son rapport devrait consister à étudier comment France Télévisions répond aux exigences qui lui ont été fixées par la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision. Il me semble que tant l'ancienne équipe de direction que ...

..., comme nous avions, en commission, entendu celui de M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication. Contrairement à deux de nos collègues qui viennent de s'exprimer, nous considérons, au groupe UMP, que les crédits que vous nous présentez correspondent bien aux besoins résultant de la profonde mutation du paysage des médias. Nous considérons que le budget des médias, de l'audiovisuel et des avances à l'audiovisuel public est au rendez-vous du véritable bouleversement que le numérique a apporté dans ce paysage. En ce qui concerne les rapports qui nous ont été présentés, nous avons considéré qu'ils étaient très nostalgiques et qu'ils n'intégraient pas suffisamment l'évolution du paysage audiovisuel. En effet, celui-ci, tel que nous le connaissions il y a seulement cinq ans, a ...

Lors du débat, auquel un certain nombre d'entre nous ici ont participé je pense à Michel Herbillon et à Franck Riester, notamment , que n'avons-nous entendu sur l'audiovisuel public, que nous étions censés abandonner ! Or les crédits que vous nous présentez aujourd'hui témoignent bien de la volonté de préserver un audiovisuel public de qualité. C'est ce que nous n'avions cessé d'affirmer pendant le débat.

...voir pourquoi on maintient la publicité de jour. Je suis d'ailleurs heureux de constater que, au moins sur ce point, tout le monde est plutôt d'accord. La réponse est simple : France Télévisions a eu de très bons résultats en 2009, avec 400 millions d'euros pour la seule publicité de jour. Ce résultat était inespéré et, à un moment où nous affirmons notre volonté de poursuivre le financement de l'audiovisuel public et de trouver les équilibres, nous avons pensé qu'il ne fallait pas se passer de cette manne. À celles et ceux qui disent que nous faisons machine arrière, je rappelle simplement qu'il y avait une clause de rendez-vous en 2011, qui permettait de revoir éventuellement notre position. Nous sommes donc tout à fait fidèles au texte qu'ensemble en tout cas beaucoup d'entre nous nous avons ...

On sent qu'on est au surlendemain d'un remaniement ministériel. Il est en effet paradoxal que ce soit nous, les parlementaires, qui proposions d'apporter de l'argent à Bercy et que vous le refusiez, monsieur le ministre. Quelque chose a changé ! J'aimerais que vous compreniez, monsieur le ministre, la démarche des parlementaires qui se préoccupent de l'audiovisuel, presque de façon consensuelle. Dans la mesure où nous voulons vraiment assurer le financement pérenne de l'audiovisuel public et lui permettre de répondre à un certain nombre de missions particulières et, pour certaines, nouvelles conforter la position de France Ô, faire un effort particulier sur France 3, qui est la grande boutique de cette maison unique , nous avons pensé que, pour le dyna...

Vous avez récemment prononcé un avis défavorable sur le projet de décret concernant les services de médias audiovisuels à la demande (SMAD). Une telle décision a peu de précédents. Était-elle vraiment justifiée ? Quelles en sont les raisons ? Vous êtes garants de la diversité dans le paysage audiovisuel français. Quel bilan tirez-vous des lois votées en ce domaine et de leur application ? Jusqu'où peut-on aller dans le parrainage sur les chaînes de télévision publique ? Quatre chaînes sont plus particulièremen...

...ièmement, vous dites vouloir produire et éditer des produits pour tous les supports. Cela signifie-t-il que l'INA deviendra un jour un producteur de programmes ? À cet égard, peut-être pourriez-vous proposer des programmes sur la mémoire, notamment en 2012, à l'occasion de la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines. Quatrième point : vous avez des projets de coopération avec l'audiovisuel extérieur de la France (AEF) qui a du mal à trouver sa propre cohérence. Pouvez-vous nous confirmer que l'INA a vraiment le souhait de participer au développement de l'image, du son, de la culture et de la langue française à l'étranger ? Enfin, compte tenu de l'explosion de l'utilisation de l'image, comment allez-vous pouvoir relever le défi quantitatif de sauvegarde d'un nombre exponentiel d'im...

... culturelles, familiales et sociales, je ne pense pas que nous serions parvenus à y organiser un débat de cette qualité. J'ai bien entendu les inquiétudes exprimées par les trois intervenants. Je souhaite ici rappeler le contexte et l'esprit dans lequel nous avions adopté la loi du 5 mars 2009. Le marché publicitaire était alors florissant. Le Gouvernement et le Parlement souhaitaient réformer l'audiovisuel public pour l'adapter à l'évolution des médias, avec le souci constant de l'équilibre du paysage audiovisuel global. Il ne s'agissait pas de déshabiller les chaînes publiques au profit des chaînes privées, ou l'inverse. Nous avions, je le pense, trouvé des solutions garantissant cet équilibre. Je souhaite rassurer M. Martin : les parlementaires sont très soucieux de la publicité, au point que pl...

C'est le débat sur l'audiovisuel qui recommence, avec tous ses clichés ou presque ! Évitons les caricatures ! Le président Copé n'a à aucun moment cherché à se défausser du problème de la régie. Il n'a fait que distinguer cette question de celle du financement du service public. En ce qui concerne cette dernière, à laquelle est liée notre présente réflexion sur la publicité, nous ne pratiquons pas de rétropédalage puisque, dès...

Je commencerai par présenter brièvement les crédits de l'audiovisuel pour 2010 avant de porter un « focus » sur le marché publicitaire télévisuel, question majeure cette année alors que la publicité connaît une crise historique au moment même où entrent en vigueur les réformes très importantes prévues par la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision, discutée au sein de notre Assemblée à la charnière...

...e développement des langues régionales ne pourra être assuré qu'en s'appuyant sur une loi, qui viendrait compléter l'introduction de cette notion dans la Constitution. Cette loi que j'appelle de mes voeux devrait agir sur deux plans : celui de l'enseignement des langues régionales dans l'Éducation nationale, que ce soit à l'école ou à l'université, et celui de la place des langues dans les médias audiovisuels. France Télévisions et Radio France se disent ainsi prêtes à agir en faveur de cette forme de diversité, mais qu'elles ne pourront s'engager dans cette voie qu'à partir du moment où la loi facilitera une telle politique. Cependant, je suis bien conscient que développer l'offre de langues régionales ne sera pas chose aisée ! Ainsi, pour prendre un exemple que je connais bien, dans le Sud nous ne...