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Interventions sur "grippe" de Catherine Lemorton


14 interventions trouvées.

... pour les personnes à risque n'a pas fait l'objet d'un débat préalable. L'acquisition des vaccins aurait dû se faire par étapes en fonction de l'évolution de la pandémie au sein de la population générale [ ]. La décision d'une vaccination de masse aurait dû être expliquée et justifiée ». C'est une nouvelle preuve de l'absence d'adaptation. Enfin, confirmez-vous que, pour la prochaine campagne de grippe saisonnière qui commencera en octobre 2010, les personnes auront le choix entre un vaccin monovalent, qui contiendra la valence H1N1, et un vaccin trivalent, sur le modèle des vaccins saisonniers habituels, qui contiendra lui aussi la valence H1N1 ? Un tel choix sera-t-il cohérent avec le fait que les plus de soixante-cinq ans ont été écartés de la vaccination massive contre la grippe A(H1N1) en ...

...zarrement, au mois de novembre, la commission des affaires sociales n'a pas pu se réunir le dernier mercredi où elle aurait pu se saisir du dossier. J'en viens à mon deuxième point, qui est une question. Face à une telle pandémie et à l'urgence de la mise sur le marché des vaccins, je me suis d'emblée beaucoup préoccupée des modèles. On nous a expliqué que, puisqu'il existait un vaccin contre la grippe saisonnière, on pouvait en extrapoler le modèle à destination des adultes. Il ne me semble en revanche guère justifié d'avoir extrapolé à destination des enfants ce modèle qui n'existait pas pour leur âge. À l'exception peut-être de quelques centaines d'enfants très gravement malades ou cardiaques que l'on vaccine du reste par demi-doses, comment expliquer que l'on puisse envisager avec autant de...

À propos du vaccin contre la grippe A(H1N1), internet a véhiculé tout et n'importe quoi, provenant de gens sans aucune crédibilité, voire de sectes. Je rappelle que les effets secondaires dont les Français ont peur ne sont ni la rougeur qui apparaît au point d'injection, ni le pic de fièvre à 39°C le lendemain, ni la douleur au bras qui dure une semaine, mais les effets secondaires à long terme. Il ne s'agit pas de remettre en caus...

...ues nouveautés pharmaceutiques n'en sont pas. Pour ce qui est de l'isolement des malades pratiqué au tout début de la pandémie, j'ai vécu le problème de près, habitant à quatre kilomètres seulement du collège où le professeur Marchou du centre hospitalier universitaire de Toulouse-Purpan s'est mis en colère pour demander qu'il soit mis fin à l'hospitalisation systématique des enfants atteints de grippe A, qui se portaient très bien et avaient tendance à prendre l'hôpital pour une joyeuse colonie de vacances. Quand avez-vous considéré, dans le réseau Sentinelles et dans les groupes régionaux d'observation de la grippe, que la grippe H1N1 était assez contagieuse je ne dirais pas très contagieuse, car le cas du collège évoqué ci-dessus est emblématique avec six enfants touchés seulement mais ...

...e balance bénéficerisque collective mais en termes de balance bénéficerisque individuelle. Je me suis rendu compte, en tant que pharmacienne, que les gens ne voient pas, dans la vaccination, un moyen de protéger l'ensemble de la population. Ils calculent les risques entraînés par la maladie et les effets secondaires de la vaccination pour eux-mêmes : comme ils ne voyaient pas d'hécatombe due à la grippe et qu'on leur disait qu'il pouvait y avoir des effets secondaires à une vaccination, ils préféraient prendre le risque d'attraper la maladie, considérant qu'ils avaient plus de chances d'en guérir que d'en mourir. Je ne vois pas ce qu'on peut faire pour inverser la tendance. Si, demain, on trouvait un vaccin contre le sida, je ne suis pas sûre que les Français courraient se faire vacciner

Je vous remercie tout d'abord, monsieur le directeur général, d'avoir accepté de nous rencontrer régulièrement, jusqu'en décembre, avec Mme Bachelot-Narquin. Je m'étais déjà interrogée fin 2009 sur le sujet en commission des affaires sociales : pour ce qui est des adultes, on a extrapolé à partir du modèle connu de la vaccination contre la grippe saisonnière et donné comme consigne de vacciner un maximum de personnes pour faire barrage à la pandémie. Cela, je veux bien l'entendre, mais j'ai plus de mal à comprendre l'extrapolation concernant les enfants, en particulier ceux âgés de six à vingt-quatre mois, déjà très sollicités sur le plan immunitaire par tous les vaccins qui leur sont administrés à cette période de leur vie, notamment l'h...

...sques du produit est loin d'être positif, notamment chez les enfants où ont été observés de nombreux effets secondaires des revues indépendantes des laboratoires l'ont établi. Je peux comprendre que le Tamiflu ait été prescrit chez des sujets à risques, comme les asthmatiques, les insuffisants respiratoires , mais non à des enfants en bonne santé au simple motif qu'ils auraient pu contracter la grippe H1N1. Cette injonction n'était pas raisonnable. Quel est votre avis sur le sujet ?

...te internet, même officiel, du Gouvernement les ait incités à mettre sur un même plan l'information officielle et les inepties qui circulaient sur les autres sites ? N'eût-il pas mieux valu privilégier la diffusion de spots à la télévision ou à la radio ? Les personnes auditionnées ont expliqué que la généralisation de la vaccination au monde adulte s'appuyait sur l'extrapolation du modèle de la grippe saisonnière. Comment avez-vous pu procéder à une telle extrapolation pour le monde des enfants je pense notamment aux 3-24 mois, déjà soumis à de multiples vaccinations puisque ceux-ci ne sont pas vaccinés contre la grippe saisonnière ? Avez-vous effectué des tests cliniques ? Dans l'affirmative, combien ?

...lance le chiffre de 240 morts et celui des 7 ou 8 millions de personnes touchées. Par parenthèse, nous serions heureux que toutes les maladies infectieuses aient un taux de mortalité aussi faible. Or, la balance bénéfices-risques collective, positive pour notre pays, a été traduite en balance bénéfices-risques individuelle, les jeunes adultes en bonne santé considérant que, s'ils contractaient la grippe, ils avaient de grandes chances de faire partie des millions de personnes qui reprennent leur travail après quelques jours d'arrêt ou qui ne s'arrêtent pas du tout, puisque, comme l'indiquent les experts épidémiologistes, dont M. Flahault, et sous réserve de le vérifier par des tests, 40 % de la population serait atteinte sous une forme quasi asymptomatique. Peut-être, au bout du compte, vaudra...

À vous entendre, madame la ministre, on a l'impression que tout va bien, mais on sait bien que, sur le terrain, le mécontentement gronde, à tort ou à raison, au sein des différentes catégories de professionnels de santé. Pourriez-vous nous indiquer, outre le nombre des personnes vaccinées, celui des personnes qui ont contracté la grippe A à ce jour et qui sont donc potentiellement protégées ? La stratégie vaccinale pour les moins de neuf ans demeure-t-elle de deux injections à trois semaines d'intervalle ? Combien d'enfants de 6 à 24 mois mais la question se pose aussi pour tous ceux de moins de 15 ans ont-ils été testés pour que l'autorisation de mise sur le marché soit délivrée, sachant que l'on ne peut pas étendre à cet...

Ils sont de l'ordre de l'injonction. Après avoir dit depuis six ans aux médecins que le Tamiflu ne sert à rien pour la grippe saisonnière, on leur enjoint aujourd'hui de le prescrire. J'ai lu les études sur ce qui s'est passé en Amérique latine : elles ne me semblent pas aussi probantes que vous le dites.

Pour les avoir vus travailler, je veux m'associer, madame la ministre, aux remerciements que vous avez adressés au personnel des collectivités territoriales. Je suppose que des faisceaux de symptômes permettent d'identifier assez bien les personnes atteintes de la grippe H1N1. Sait-on combien de personnes ont eu la grippe A depuis l'arrivée de ce virus sur notre territoire ? Je me fais, par ailleurs, le relais des questions que posent les fédérations de parents d'élèves. La grippe est arrivée hier dans le collège de ma fille. Dans les établissements scolaires, si la moitié des élèves est touchée, les parents de l'autre moitié se demanderont ensuite s'il est véri...

Pour le professeur Flahaut, 40 % des personnes développeraient la grippe A de façon complètement asymptomatique, avec un épisode de fièvre de seulement quelques heures. Cela peut amener certains à se dire que si 40 % des personnes qui vivent dans une collectivité ont été touchées mais pas eux, cela signifie qu'ils sont résistants. En fait, on a un peu l'impression que les Français cherchent toutes les excuses pour ne pas se faire vacciner.

... de quatre, contre deux pour un adulte dans des conditions normales. Je comprends donc l'intérêt d'une vaccination dans cette tranche d'âge. Mais beaucoup de ces enfants subissent déjà de nombreux chocs immunologiques : dès l'âge de trois mois, on leur administre un vaccin hexavalent, c'est-à-dire comprenant six souches, puis ils subissent une nouvelle injection à quatre mois. Le vaccin contre la grippe s'ajouterait à tout cela, ce qui n'est pas anodin. Si nous disposons d'un recul s'agissant de la vaccination antigrippale des adultes, les enfants les plus jeunes n'ont jamais fait l'objet d'une stratégie vaccinale antigrippale à grande échelle. Je fais donc confiance à monsieur Marimbert et à ses homologues européens pour qu'ils se montrent très vigilants s'agissant des résultats des essais clin...