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Interventions sur "palestinien" d'Axel Poniatowski


18 interventions trouvées.

...ettez-moi de saluer votre nouveau directeur de cabinet, M. Jérôme Bonnafont, qui remplace M. Hervé Ladsous, parti occuper ses nouvelles fonctions aux Nations Unies. Depuis votre dernière audition, le 5 juillet dernier, le monde arabe est resté au coeur de l'actualité internationale. Votre propos liminaire, comme nous en sommes convenus, portera donc sur la Libye, la Syrie, sur le dossier Israélo-palestinien et sur l'Afghanistan. Nul ne peut contester que la politique de la France en Libye a été couronnée de succès ; il s'agit à présent d'accompagner la transition. Le dossier syrien, lui, a malheureusement peu évolué au cours des derniers mois, la volonté française de faire adopter par le Conseil de sécurité une résolution forte se heurtant toujours à l'opposition de la Russie et de la Chine. S'ag...

Je souhaite la bienvenue à M. Hael Al Fahoum, que nous entendrons pour la première fois. Le Gouvernement français ayant relevé en juin dernier le niveau de la représentation de l'Autorité palestinienne, ce qui me semble approprié, c'est aussi la première fois que nous recevons un chef de la mission de Palestine en France. Vous êtes biochimiste, monsieur l'ambassadeur, et vous avez notamment étudié à Paris, mais vous avez consacré toute votre carrière professionnelle à la diplomatie, notamment en France au début des années 1980. Après avoir été délégué général de la Palestine en Allemagne pen...

Vous pouvez si vous le souhaitez, monsieur de Charrette, déposer une résolution relative à la reconnaissance de la Palestine comme État palestinien.

Nous accueillons maintenant le nouvel ambassadeur d'Israël en France, M. Yossi Gal, que je remercie d'avoir accepté notre invitation. Elle s'inscrit dans le cadre des rencontres régulières que nous organisons avec, d'une part, le représentant d'Israël et, d'autre part, celui de l'Autorité palestinienne, afin de faire le point sur le processus de paix et, plus généralement, sur la situation au Proche-Orient. Successeur de M. Daniel Scheck, vous occupiez auparavant, monsieur l'ambassadeur, le poste stratégique de directeur général du ministère des affaires étrangères à Jérusalem. Au cours de votre carrière diplomatique, vous avez notamment participé aux négociations de paix avec les Palestinie...

Votre audition, Madame, fait suite à celle de M. Daniel Shek, ambassadeur d'Israël en France, que nous avons entendu la semaine dernière. Notre commission suit avec beaucoup d'attention la situation au Proche-Orient, qu'il s'agisse de l'équilibre régional ou plus précisément du conflit israélo-palestinien. En octobre dernier, nous avions reçu Mme Abu Zayd, à l'époque commissaire générale de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient ; elle avait dressé un tableau très sombre de la situation des réfugiés palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et au Liban, et aujourd'hui le blocage semble toujours total. À l'occasion de la récente visite à ...

... cette invitation. Vous pouvez constater que la situation de la Palestine préoccupe beaucoup la commission des affaires étrangères. Nous prévoyons d'ailleurs de nous rendre prochainement sur place : un an et un mois après le déplacement effectué sous la conduite de M. Accoyer, je m'apprête à conduire une nouvelle délégation en Palestine afin que nous puissions, notamment, rencontrer les autorités palestiniennes à Ramallah.

Mes chers collègues, nous recevons ce matin M. Daniel Shek, ambassadeur d'Israël en France. Monsieur l'ambassadeur, je vous remercie d'avoir accepté notre invitation. Les relations israélo-palestiniennes sont aujourd'hui dans une situation particulièrement difficile même si, bien entendu, il ne faut pas désespérer. Les négociations officielles entre les autorités israéliennes et palestiniennes sont interrompues depuis l'intervention militaire israélienne à Gaza et nous souhaitons tous une relance du processus de paix. Comment y parvenir ? À quel niveau se situent aujourd'hui les échanges et l...

...jours pas trouvé d'issue. Vous rencontrez régulièrement tous les acteurs de ce dossier : le ministre des affaires étrangères israélien, M. Avigdor Lieberman, le Président Mahmoud Abbas, le représentant du Quartet Tony Blair, l'émissaire américain George Mitchell Vous êtes à Paris notamment pour évoquer avec M. Bernard Kouchner la relance du processus de paix et la question de l'aide accordée aux Palestiniens dans le cadre du suivi de la Conférence de Paris. La Norvège préside le groupe des principaux pays donateurs à l'Autorité palestinienne et vous étiez dans les territoires palestiniens il y a dix jours. Votre analyse de la situation nous sera donc précieuse. Nous souhaitons également parler avec vous de l'Europe. Nous savons que l'adhésion de la Norvège à l'Union européenne n'est pas souhaitée p...

...le Haut-commissariat aux réfugiés, avant d'être nommée commissaire générale adjointe de l'UNRWA en 2000, puis commissaire générale le 1er avril 2005, fonction que vous exercerez jusqu'en décembre prochain. Basée à Gaza, vous supervisez les programmes relatifs à l'éducation, la santé, les services sociaux et les programmes de financement de micro entreprises en faveur des 4,5 millions de réfugiés palestiniens qui se trouvent dans les Territoires palestiniens, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Vous êtes ainsi l'une des personnes les mieux placées pour témoigner de la situation de ces populations, certainement très différente selon qu'elles vivent dans un pays ou dans un autre, à Gaza ou en Cisjordanie. Lors d'un déplacement à Gaza en février dernier, j'ai pu mesurer le grand dénuement dans lequel se...

Je vous remercie pour cet exposé très intéressant. Vous indiquez que la situation a très peu évolué à Gaza, un peu plus en Cisjordanie. Qu'en est-il de la situation des Palestiniens qui se trouvent dans les autres pays, notamment en Jordanie, en Syrie. Quel est leur niveau d'intégration dans ces pays d'accueil ? Dans la perspective d'un futur Etat palestinien, quelle pourrait être la proportion de ceux qui viendraient s'y installer et de ceux qui resteraient où ils sont actuellement ?

... paix dans cette région. Soyez également le bienvenu, Monsieur Alain Dieckhoff. Directeur de recherche au CNRS, au Centre d'études et de recherches internationales, spécialiste de la politique et de la société contemporaine israélienne, vous avez publié en 2008 un ouvrage très complet consacré à L'État d'Israël ; j'ajoute que vous travaillez également sur la question du processus de paix israélo-palestinien. J'ai souhaité vous réunir car vos points de vue sur les perspectives de règlement de ce conflit me semblent complémentaires. Bien que le parti Kadima de Mme Tzipi Livni ait obtenu un siège de plus que le Likoud de M. Netanyahou lors des élections à la Knesset du 10 février dernier, c'est ce dernier que le président Perez a chargé de former un nouveau gouvernement dont tout laisse à penser qu'il...

Ne pensez-vous pas, Monsieur Dieckhoff, que les Israéliens considèrent l'Iran comme la première menace directe et indirecte qui pèse sur eux ? Tant que cette question ne sera pas réglée, chercheront-ils vraiment à négocier avec les Palestiniens ? Par ailleurs, Monsieur Aubin de la Messuzière, vous ai-je bien compris lorsque vous avez affirmé que les tirs de roquettes dont est victime Israël ne sont pas le fait du Hamas ? N'est-ce pas un peu difficile à envisager dès lors que cette organisation contrôle entièrement la Bande de Gaza ? Enfin, la communauté internationale devrait-elle selon vous discuter avec le Hamas ou s'en tenir à sa ...

Israël, de son côté, n'a pas tenu son engagement à user de la trêve pour assouplir le blocus de Gaza et poursuit une politique de colonisation pour le moins critiquable. Les considérations politiques internes, dans les territoires palestiniens comme en Israël, contribuent à accroître les tensions. Le Hamas persiste dans une position extrémiste de refus : refus du plan d'unité nationale soutenue par le Fatah, refus d'élections législatives anticipées dans les territoires, refus de toute considération humanitaire à l'égard de la population recluse dans la souricière de Gaza. De l'autre côté, l'approche des élections à la Knesset, le 10...

L'urgence, c'est de mettre un terme à un conflit armé qui a déjà tué plus de 900 personnes et fait près de 4 000 blessés. La protection des populations palestinienne et israélienne est une impérieuse nécessité. On ne peut laisser plus longtemps les habitants de la bande de Gaza privés du minimum vital. Je tiens à saluer ici tout particulièrement les efforts du président Sarkozy et ceux du président Moubarak. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Ils ont au moins obtenu un cessez-le-feu de trois heures chaque jour pour le passage de conv...

...semble traduire leur volonté persistante de résoudre ce conflit par la diplomatie, volonté qui s'est déjà exprimée par l'adoption, en mars 2002, de « l'initiative de paix arabe », proposée par l'Arabie Saoudite, et par sa réactivation en mars 2007. Une négociation sur la base de cette initiative, par laquelle les États arabes proposaient notamment des alternatives au droit au retour des réfugiés palestiniens, m'apparaît comme le meilleur moyen de parvenir à une solution crédible et durable. Alors que le prochain président des États-Unis a fait part de sa volonté de se saisir sans attendre de la situation au Proche-Orient, et que la position équilibrée du président Sarkozy fait de lui un interlocuteur reconnu des Israéliens comme des chefs d'État de la région, je veux croire qu'une solution est poss...

Je vous remercie, madame la déléguée générale, d'avoir accepté l'invitation de la commission. Ce matin, comme vous le savez, nous avons auditionné M. Daniel Shek, ambassadeur d'Israël en France, qui nous a fait valoir son point de vue sur les événements en cours dans la bande de Gaza, et nous sommes particulièrement désireux de vous entendre sur le même sujet, sachant que l'Autorité palestinienne a condamné les opérations militaires d'Israël contre le Hamas.

Comment envisagez-vous la sortie de crise ? Pensez-vous en particulier qu'un dialogue entre la communauté internationale et le Hamas est possible ? Êtes-vous favorable à l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix à l'intérieur ou aux frontières de la bande de Gaza ? Deuxièmement, estimez-vous qu'il y a un risque d'explosion de violence dans la population palestinienne de Cisjordanie, qui n'a pas jusqu'ici recouru à la force ? Troisièmement, que pouvez-vous nous indiquer sur le calendrier des élections, présidentielle et législatives, qui doivent avoir lieu en Palestine, le mandat de M. Mahmoud Abbas ayant expiré le 8 janvier dernier ?

Pouvez-vous, madame la déléguée générale, nous dire où en sont les négociations, évidemment interrompues pour l'instant, entre l'Autorité palestinienne et Israël, tant en ce qui concerne Jérusalem, qu'en ce qui concerne les frontières, les colonies et les réfugiés ?