Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "liban" d'Axel Poniatowski


10 interventions trouvées.

Je souhaite la bienvenue à M. Fouad Siniora, ancien président du Conseil libanais, que je remercie d'avoir répondu à notre invitation. Point n'est besoin de rappeler l'étroitesse des liens humains, historiques, culturels et politiques qui existent entre le Liban et la France, ni les grandes étapes d'une éminente carrière politique qui vous a conduit, monsieur le Premier ministre, à occuper diverses fonctions ministérielles depuis 1992 avant de devenir président du Conseil ...

Je vous remercie pour cet exposé très éclairant. Pouvez-vous nous dire quels blocages empêchent la formation d'un gouvernement au Liban ? La démission du Gouvernement Hariri ayant été déclenché par un nouveau désaccord relatif au Tribunal spécial pour le Liban, pouvez-nous préciser les demandes de l'opposition à ce sujet ? De nombreuses rumeurs laissent entendre que le Tribunal spécial mettrait en cause des membres du Hezbollah dans la mort de Rafic Hariri. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

Cette convention est avant tout un acte politique affirmant le soutien français à l'Etat du Liban et à la pérennité de ce pays.

Nous avons le plaisir de recevoir ce matin le général Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre. Mon Général, je suis très heureux de vous accueillir à la Commission des affaires étrangères. Nous suivons avec intérêt l'évolution de la situation au Proche-Orient dans son ensemble et au Liban en particulier. Nos collègues Élisabeth Guigou et Jean-Jacques Guillet avaient eu l'occasion de s'entretenir avec vous à Beyrouth, dans le cadre d'une mission d'information sur la place de la Syrie dans la communauté internationale dont le rapport, présenté en juin dernier, accorde l'importance qui convient aux relations entre ce pays et le vôtre. La Commission a eu aussi l'honneur, il y a quel...

...iel mais n'y habite pas , il a réussi la décentralisation, au profit du développement économique des régions autres que celle de Téhéran et de leurs 56 millions d'habitants. Il y a gagné en popularité, au point de pouvoir sans aucun doute y réunir plus de 60 % des suffrages. À l'inverse, dans la région de Téhéran, il est devenu minoritaire. S'agissant des faux témoins, le procès a été refusé au Liban parce que certaines personnalités, à commencer par le Procureur général, étaient compromises et ont été couvertes par le Conseil des ministres. Que diriez-vous si le Président de la République française, M. Sarkozy, refusait qu'un faux témoin soit déféré à la justice, au motif que cela va diviser le pays ? L'intégrisme ne peut pas être chiite : dans leur interprétation du Coran, les chiites s'...

Eminence, c'est un honneur pour la commission des affaires étrangères de vous recevoir aujourd'hui ; permettez-moi de vous remercier chaleureusement en son nom d'avoir accepté son invitation. Vous êtes certainement l'une des personnalités libanaises les plus connues en France, non seulement du fait de la haute fonction que vous occupez et de l'immense respect que vous inspirez, mais aussi parce que vous incarnez la constance et la stabilité dans un pays mal mené par l'histoire dont la situation intérieure apparaît terriblement complexe aux observateurs que nous sommes. Ce matin, à l'occasion de la présentation par Elisabeth Guigou et R...

Je vous remercie Eminence. Nous allons prendre les questions par séries. Pour ma part je vous en poserai deux. Je commence par le problème du système confessionnel et de la déconfessionnalisation, qui est un thème récurrent du débat politique. En janvier dernier, le président de la chambre des députés, M. Nabih Berri a tenté de relancer le débat en prônant la déconfessionnalisation du Liban : je serai intéressé de connaître votre opinion sur cette question à laquelle vous êtes directement partie prenante. Comment analysez-vous l'évolution du positionnement de certains partis libanais, notamment chrétiens ? En particulier, que pensez-vous du rapprochement très sensible entre le parti du général Aoun et le Hezbollah ? Considérez-vous que le rétablissement de liens entre le parti druz...

...eir. Le Hezbollah a des ambitions, il est soutenu par certains pays qui l'arment. Il défend ses positions, qui s'éloignent des positions officielles. Il ne faut pas s'en étonner : on ne peut avoir deux armées dans un même pays. Quant à Israël, pour tous les pays arabes, c'est l'ennemi, même si certains entretiennent des relations secrètes avec lui. On ne peut ignorer les ambitions d'Israël sur le Liban, qui a résisté à l'invasion. Actuellement, il n'y a pas de relation officielle. Avant de se risquer à l'envahir de nouveau, Israël devra y réfléchir. Le général Aoun a une ambition politique et se cherche des alliés. Il a trouvé le Hezbollah mais c'est un parti politique qui a ses propres ambitions et on ne sait pas à quoi cela va aboutir. Le général Aoun n'est plus aussi fort que ce que l'on di...

...générale adjointe de l'UNRWA en 2000, puis commissaire générale le 1er avril 2005, fonction que vous exercerez jusqu'en décembre prochain. Basée à Gaza, vous supervisez les programmes relatifs à l'éducation, la santé, les services sociaux et les programmes de financement de micro entreprises en faveur des 4,5 millions de réfugiés palestiniens qui se trouvent dans les Territoires palestiniens, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Vous êtes ainsi l'une des personnes les mieux placées pour témoigner de la situation de ces populations, certainement très différente selon qu'elles vivent dans un pays ou dans un autre, à Gaza ou en Cisjordanie. Lors d'un déplacement à Gaza en février dernier, j'ai pu mesurer le grand dénuement dans lequel se trouvaient les Gazaouis, dans une bande de terre dont l'esse...

...sident, messieurs les ministres, mes chers collègues, grâce à la révision constitutionnelle adoptée l'été dernier et qui se met progressivement en place, le Parlement peut désormais faire entendre sa voix sur les interventions militaires que la France mène hors de ses frontières. Sur les cinq théâtres d'opérations que sont la Côte d'Ivoire, le Tchad, la République centrafricaine, le Kosovo et le Liban, pas moins de 9 000 militaires français sont déployés, soit plus de 70 % de nos effectifs présents dans le monde. Contrairement à ce qu'annonçaient les analyses les plus optimistes, le monde n'est pas entré dans une ère de paix après la fin de la guerre froide. Au contraire, la relative stabilité qu'offrait l'équilibre entre les deux superpuissances a laissé la place à de nouvelles menaces, qui ...