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Interventions sur "RER" d'Annick Lepetit


9 interventions trouvées.

...é lors du vote des lois de décentralisation de 2004 et 2005. Cela aurait évité de perdre du temps : deux années se sont écoulées entre la présentation du Plan de mobilisation pour les transports en Île-de-France, en juillet 2008, et l'adoption de la loi relative au Grand Paris. Mes questions porteront sur les opérateurs et la politique industrielle. Nous savons que le coût d'une nouvelle rame du RER A est passé de 10 à 15 millions d'euros entre la commande et la livraison. C'est le STIF qui paie, c'est-à-dire les collectivités locales, mais il ne peut pas peser, contrairement à l'État qui siège au conseil d'administration des entreprises concernées la RATP pour le RER A, et RFF pour le prolongement d'Éole Il y a eu, là aussi, une dérive des coûts extrêmement importante avant même le début ...

...seil d'administration réunit des élus locaux, a du mal à exercer une contre-expertise face aux grands opérateurs. Comme les coûts de fonctionnement, les coûts d'investissement augmentent, même quand les travaux n'ont pas commencé. C'est le cas pour l'allongement de la ligne E. Il faut donc poser le problème des rapports entre financeurs et opérateurs. Si, à brève échéance, le schéma directeur du RER fait l'objet d'un contrat, on peut craindre, à long terme, les effets de la multiplicité des intervenants. Les usagers ne savent plus à qui s'adresser quand les instances se renvoient la balle sans rien décider ! Comment améliorer les relations entre les opérateurs sans remettre en cause le principe d'une autorité régionale, garantie que les décisions se prennent au plus près ?

...ment, puisqu'elles concernent la RATP et la SNCF, toutes deux entreprises publiques d'État. Cependant, l'objectif de la nouvelle génération de contrats est de renforcer les exigences vis-à-vis de ces entreprises, compte tenu des sommes mises en jeu par le STIF, donc par les collectivités locales. Beaucoup d'usagers nous apportent leur témoignage sur le fonctionnement des lignes A et surtout B du RER. Que pensez-vous, à cet égard, de l'idée de confier la gestion de ces deux lignes à un opérateur unique ? Le STIF peut-il négocier en ce sens avec la RATP et la SNCF, dans le cadre des contrats ? Je sais, pour siéger au conseil d'administration du STIF depuis 2008, que ce dernier est très attaché à l'information des voyageurs ; nous ne manquons d'ailleurs jamais de le rappeler aux présidents de l...

...sports en commun. Les élus sont conscients que la responsabilité politique est cruciale. Par ailleurs, les entreprises publiques doivent mieux travailler ensemble. La mission formulera des propositions à court, moyen et long terme, en hiérarchisant les projets et les investissements. Il faut prendre en compte les causes des dysfonctionnements vétusté du matériel, management archaïque et en tirer des conséquences, notamment sur l'information aux voyageurs et les projets à mettre en place. La Cour de comptes a souligné que le coût des transports en commun, qui accueillent de plus en plus de voyageurs, est plus élevé de 20 % en Île-de-France. Pour l'instant, la concertation a été menée dans le cadre d'enquêtes publiques. Si elle a alimenté de nombreux débats sur le Grand Paris Express ou le...

...tionnée et, surtout, inadaptée. Ce n'est pas que je méconnaisse ou sous-estime la situation des usagers, bien au contraire : je trouve d'ailleurs intéressant de voir la majorité se pencher aujourd'hui sur la question des conditions de transport des Franciliens. Je me suis en effet souvent sentie un peu seule lorsque je dénonçais la saturation des réseaux existants et la souffrance des usagers du RER ou de certaines lignes de métro la ligne 13, par exemple. Toutefois, je ne pense pas qu'une commission d'enquête soit adaptée au sujet, que ce soit en termes de légitimité, de moyens ou de calendrier. J'ai noté qu'à la page 8 du rapport, la création d'une commission d'enquête est justifiée ainsi : « S'agissant d'un projet d'intérêt général, il est d'autant plus légitime que la représentation n...

Croyez-vous vraiment qu'une commission d'enquête parlementaire permettra d'accélérer le calendrier prévu ? Les rames seront livrées de 2012 à 2017. Croyez-vous vraiment qu'une commission d'enquête parlementaire va faire baisser le coût de la rame,

... le débat sur la loi sur le Grand Paris, que vous trouviez tout aussi urgent. L'urgence pour vous, c'était alors les élections régionales toutes proches Et cette tentative de coup politique ne vous avait pas franchement réussi, du moins si l'on s'en tient aux résultats de ces élections. J'ai le sentiment de retrouver la même situation, avec des élections toutes proches, un Président qui prend le RER et tire à lui la couverture pour récupérer et le travail et les investissements des collectivités, et un texte qui arrive à l'Assemblée pour appeler de toute urgence à s'occuper des transports franciliens Il y a là comme une impression de déjà vu ! Il faut bien sûr se montrer sérieux au sujet des transports franciliens, s'en préoccuper mais je pense que nos concitoyens ne sont pas dupes de cett...

les Français sont déjà plus de 70 % à penser que cette commission d'enquête ne changera rien. Sur le fond, si vous ne cherchez qu'à faire un rapport à charge contre la gestion des transports par la région et le STIF, vous risquez d'être déçus par ce que vous trouverez et par les conclusions que vous serez forcés d'en tirer. Souvenons-nous de ce qui s'est passé : c'est en 2006 que le président de la région Ile-de-France a pris la tête du STIF. Je relève donc, à ce sujet, une approximation dans l'exposé des motifs de la résolution, que j'ai déjà souligné en commission : vous expliquez que l'État et la région se renvoient la balle depuis deux décennies. Or, avant 2006, seul l'État a eu la responsabilité du sous-inves...

.... Puis la priorité du président du STIF a été d'établir et de mettre en oeuvre le plan de mobilisation pour les transports. Celui-ci, voté à l'unanimité, s'élevait à près de 19 milliards d'euros et était porté par la région et ses huit départements. Il prenait en compte à la fois la rénovation de l'existant et le développement de nouveaux projets tels que le prolongement de la ligne 14 pour désaturer la ligne 13 ainsi qu'Arc Express. Il contenait notamment un volet « urgences », qui visait à traiter les problèmes de régularité, de saturation et d'accessibilité des métros et des RER. Il prévoyait par exemple un peu plus de 1 milliard d'euros pour renouveler le matériel roulant du RER A. Les collectivités locales s'engageaient à hauteur de 12 milliards d'euros et demandaient à l'État de prendr...