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Interventions sur "médecin" d'André Chassaigne


10 interventions trouvées.

...blème de la désertification médicale dont les conséquences sont extrêmement graves, en particulier au sein des hôpitaux de proximité, où des blocs opératoires ferment faute de praticiens, alors même que toutes les conditions de sécurité sont réunies, qu'il s'agisse de l'état de ces blocs, rénovés, ou de l'encadrement des praticiens. Cette question est également essentielle pour le maintien de la médecine libérale, la médecine de ville. De plus en plus, les médecins ont besoin de sécurité. On dit qu'ils souhaitent travailler en collectivité, au sein de maisons médicales. C'est vrai mais ils veulent également pouvoir travailler à proximité d'un hôpital pour que soient traitées en toute sécurité les urgences, notamment chirurgicales. Or, aujourd'hui, des territoires vivent un véritable drame. Nous...

ou se sont vu répondre qu'aucun véhicule n'était disponible pour les prendre en charge. C'est là un véritable problème, auquel sont confrontées les personnes âgées, mais aussi, parfois, les familles comportant des enfants. Une autre situation préoccupante est celle qu'entraîne, en particulier pour les personnes âgées, de départ de leur médecin traitant, ayant pris sa retraite ou ayant trouvé des conditions de travail plus attrayantes dans un autre secteur. Leur grande crainte est de ne pas trouver un autre médecin pour se faire soigner. L'inquiétude n'est pas seulement le lot des patients. Elle peut également toucher les médecins, par exemple lorsque l'hôpital de proximité, ne disposant plus d'un plateau technique ouvert 24 heures sur...

L'hôpital d'Ambert est effectivement l'un des exemples que l'on peut citer. Cette inquiétude est elle-même susceptible de provoquer le départ d'un médecin, lorsque celui-ci trouve une offre plus intéressante ailleurs j'ai déjà vu le cas se produire. Les élus peuvent, eux aussi, être amenés à culpabiliser et à se poser des questions au sujet de la permanence des soins. Tel ou tel conseil municipal pourra, ainsi, longuement débattre pour déterminer s'il est ou non opportun de dépenser 40 000 euros pour permettre l'installation d'un médecin roumain...

Sans transformer les médecins en missi dominici que l'on enverrait dans tel ou tel territoire, il est possible, par une négociation avec les syndicats de médecins et d'internes, de se mettre d'accord sur des objectifs qu'il faudrait atteindre à tout prix. Si l'on n'inscrit pas dans la présente loi les mesures indispensables qui ne sont pas nécessairement coercitives , si l'on n'engage pas de débat avec toutes les personn...

Il ne s'agit pas d'opposer les uns aux autres. Après le mot « spécialité », l'amendement n° 215 mentionne « en particulier » les médecins généralistes. Autrement dit, il ne fait qu'insister sur l'importance de ces derniers alors que nous sommes confrontés à des problèmes grandissants de démographie médicale dans ce que l'on appelle les déserts médicaux. Cet amendement est excellent les deux rapporteurs l'ont souligné de façon très pertinente, tout comme Mme la ministre dont j'apprécie quelquefois les jugements qu'elle porte sur...

...tant les hauts cris, révèlent leur intention qui est aussi la vôtre, madame la ministre de faire de l'hôpital une entreprise comme une autre, essentiellement soumise à la rentabilité, et dont le directeur, dépositaire de tous les pouvoirs, doit se comporter comme un maître de forges. La notion d'intéressement est péjorative du point de vue médical et dangereuse pour les patients. Inciter les médecins à faire du chiffre, n'est-ce pas contraire à la déontologie et à la réalité de la pratique médicale ? L'intéressement conduirait nécessairement les praticiens, ou du moins une partie d'entre eux, à rechercher la rentabilité, et ce au détriment de la santé et de la sécurité des patients. Certaines pathologies demandent plus de temps que d'autres ; le devoir d'un médecin est de faire le nécessaire...

...iculièrement les difficultés pour maintenir dans ces zones la présence de praticiens généralistes. Les solutions existent face à cette véritable pénurie qui oblige des patients paniqués à attendre des heures, voire des jours, et à parcourir parfois des dizaines de kilomètres, pour être soignés. Cependant, pour cela, il faut du courage politique, en acceptant en premier lieu de considérer que les médecins sont détenteurs de véritables missions de service public puisque payés par la sécurité sociale. Pourtant, aujourd'hui, seulement 45 % des médecins installés participent à la permanence des soins. N'est-ce donc pas à l'État d'assurer cette mission d'accès aux soins ? La santé ne doit pas être une marchandise soumise à de multiples aléas conduisant à l'abandon de toute régulation. Il est aujourd'...

Il s'agit de renforcer la démographie médicale en zone rurale en créant des conditions favorables au choix de l'orientation vers la médecine générale.

Il convient d'être attentif à ce que cette reconnaissance de la télémédecine ne traduise pas une logique d'accompagnement de la désertification médicale. L'accès aux soins suppose la présence de praticiens. En outre, il importe d'être précis dans les limites que l'on fixe à l'exercice de la télémédecine. Lorsque l'amendement précise que celle-ci permet de prescrire des actes, à quels actes fait-on allusion ? Cela inclut-il les actes chirurgicaux ?

...texte, madame la ministre, appellent de ma part cinq questions. Pourquoi réduisez-vous la prévention et la santé publique à la lutte contre la vente d'alcool et les cigarettes aromatisées, en faisant l'impasse complète sur la santé au travail et la santé scolaire ? Pourquoi ne pas avoir clairement, efficacement traité la question des dépassements d'honoraires qui, en empêchant de garder des médecins à l'hôpital public, créent des inégalités territoriales et, là aussi, sociales ? Pourquoi les articles portant sur les sages-femmes, qui figuraient dans la version initiale, ont-ils disparu du projet ? Pourquoi le texte ne prend-il pas à bras-le-corps la question du recrutement et de la répartition des praticiens sur le territoire, très importante non seulement au regard d'une présence territo...