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Revenus du travail


Les interventions de Michel Liebgott


Les amendements de Michel Liebgott pour ce dossier

21 interventions trouvées.

Au-delà des amendements que nous défendons, il s'agit d'un débat de société. Nous sommes favorables à une social-démocratie qui, parmi ses principes de base, théorisés depuis longtemps, compte en particulier la relance par la demande. Celle-ci suppose que l'on aide ceux qui n'ont pas assez de pouvoir d'achat. Or, pour des raisons idéologiques e...

Je voudrais tout d'abord faire remarquer que la réflexion qui a été faite tout à l'heure concernant les virgules est tout à fait déplacée, et n'avait d'ailleurs strictement rien à voir avec le débat. Je rappelle également, mais c'est une évidence, que nous parlons d'euros et non de francs, et qu'un euro, c'est tout de même 6,55 francs. Nous ne...

Nous sommes faut-il le rappeler ? sous la Ve République, dans laquelle le moins que l'on puisse dire est que le Parlement n'est pas au centre du dispositif institutionnel.

La majorité, par la voix de M. Copé, ayant interpellé l'opposition, je souhaiterais répondre, mais je constate, une fois de plus, que l'intéressé est parti, ou plutôt qu'il est présent sans écouter les orateurs. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Cet amendement est symbolique du rôle que nous souhaitons donner à l'Assemblée nationale dans le cadre de la démocratie représentative démocratie représentative que nous souhaitons promouvoir, et qui n'est d'ailleurs que le parallèle de la démocratie sociale que nous souhaitons voir fonctionner dans l'entreprise. Nous demandons des règles de...

Nous n'avons pas parlé, jusqu'à présent, des très hauts salaires. Nous voulons qu'au sein de chaque entreprise, des règles soient posées pour encadrer les écarts entre rémunérations. Ces dernières années, la répartition entre le capital et le travail s'est faite à sens unique en faveur des revenus du capital, et si nous insistons, si les débats...

au point que les plus défavorisés sont obligés d'emprunter non seulement pour investir, mais aussi parfois pour vivre !

Le Président de la République s'est rendu à l'étranger pour parler de la crise internationale. Il faut que nous en parlions aussi en France, dans cette enceinte, car il est important que les Français sachent que nous essayons de comprendre les dérives du capitalisme financier,

qui aboutissent à ce que les uns perçoivent des rémunérations excessives tandis que les autres sont obligés d'emprunter pour vivre. Ces amendements n'ont d'autre objet que de fixer des règles plus justes, concertées, dans l'entreprise, car c'est l'entrepreneur qui fixe les salaires, non l'Assemblée nationale.

Nous abordons des sujets particulièrement importants parce qu'ils ont trait non seulement à la justice sociale, mais aussi à l'efficacité économique.

À l'adresse des collègues de la majorité qui disent que tout cela est lamentable, je voudrais citer le Président de la République déclarant qu'il faut arrêter les dérives du capitalisme, et faire un petit rappel sur les contradictions exprimées au plus haut niveau de l'État. Je suis originaire du département de la Moselle qui, avec le nord et ...

C'est un débat assez surréaliste que nous sommes en train de vivre. (Vives exclamations et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Nous sommes sur un texte concernant le droit du travail et nous constatons le silence prégnant de la majorité sur le sujet.

Les élus de la majorité n'ont rien à dire sur le sujet (« Vous faites de l'obstruction ! » sur les bancs du groupe UMP), et se contentent d'écouter les élus de l'opposition leur expliquer qu'ils sont en train de s'enfoncer petit à petit, régulièrement, et ce depuis des années. Nous sommes nombreux à être élus locaux ; quelques-uns d'entre nous...

C'est précisément cette philosophie qui nous conduit et aussi nombreux à nous opposer avec autant de force et de virulence à ce texte. Si nous sommes nombreux, c'est parce que nous avons conscience que ces mesures, qui ne concernent que quatre millions de personnes, ne sont pas de natures à résoudre les difficultés de pouvoir d'achat des pl...

n'est pas de défendre ceux qui, déjà, s'en sortent plutôt bien. Nous aurions pu commencer par le RSA, car, si vous nous proposez ce texte en urgence, c'est parce que vous avez constaté que, parallèlement à ces quatre millions de personnes qui bénéficient de l'intéressement, il y a quatre autres millions de personnes qui s'enfoncent dans la p...

Nous sommes nombreux à faire ce constat. Vous le regrettez peut-être, mais nous ne sommes que l'expression de la société, qui vit de plus en plus mal cet écart entre les ressources, en diminution, et les prix, qui ne cessent d'augmenter.

J'irai dans le sens de M. Mallot, mais j'ajouterai un mot sur le petit incident qui s'est produit tout à l'heure concernant les starts up. Nous regrettons que vous n'ayez pas cru bon de renvoyer l'examen de ce mauvais article 1er en commission. Pour autant, nous essayons d'améliorer le texte, qui pourrait l'être à deux conditions : la première...

Pour conclure sur cet incident, si vous me le permettez, monsieur le président, je crois que la surprise de Mme la députée n'a pas permis de vous répondre, mais il suffit de regarder le rapport de M. Ollier concernant la position de M. Sarkozy et de M. Fillon sur le problème bancaire actuel. Il est bien précisé qu'ils ne sont pas responsables d...

Je me sentais tout à l'heure particulièrement isolé dans mon bureau : je regardais cette séance, assez désespéré de constater que le débat avance peu (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.) et que ceux qui sont censés défendre ce projet sont étrangement muets. Si nous étions un 4 août, nous pourrions peut-être imaginer abolir purement...