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Les amendements de Laurence Dumont pour ce dossier

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Monsieur le président, mes chers collègues, quelle déception, au moment où s'engage la discussion sur la réforme du règlement de l'Assemblée nationale ! Ce texte, qui est l'essence même du travail démocratique, doit définir les règles de la procédure législative et du contrôle du Gouvernement. Celles-ci ne sauraient donc être ponctuelles et dic...

Ce travail est, certes, long et complexe. Mais il est nécessaire, a fortiori après la révision constitutionnelle de 2008, révision par laquelle on a voulu faire croire à un rééquilibrage des pouvoirs, notamment en faveur du Parlement et de l'opposition. Ce travail doit se faire dans le respect du rôle de chaque composante de notre démocratie, ...

Ils sont même allés au-delà, en restreignant davantage les droits de l'opposition par des amendements qui remettent même en cause des éléments de consensus, comme la non-prise en compte du temps de parole des présidents de groupe.

La limitation du temps de parole qu'ils ont introduite est telle qu'elle interdira à un député qui aura déposé un amendement de le défendre si le temps de son groupe est écoulé. En revanche, le Gouvernement pourra combattre cet amendement, sans même qu'il ait été défendu par son auteur. Quelle absurdité ! Le président de l'Assemblée nationale ...

 « On va leur faire la totale. Ils ne vont pas être déçus du voyage ! » Voilà ce que déclarait récemment, dans le journal Le Monde, avec sa mesure habituelle et l'élégance qui le caractérise dans le discours politique, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP.

Dans le même temps, MM. Copé et Warsmann se sont employés à semer la discorde en déposant des amendements tendant à faire taire l'opposition, qu'elle se situe à gauche ou à l'intérieur de leur propre camp. Vous comprendrez donc ma déception face à ce texte inacceptable. Inacceptable non seulement pour les socialistes ou l'opposition, mais auss...

Nous ferons donc tout ce qui est encore en notre pouvoir pour empêcher l'adoption de ce texte en l'état,

ce texte qui érige en principe la fin de la démocratie au coeur même de notre assemblée et le bâillonnement du peuple par le biais de leurs représentants à l'Assemblée nationale. Monsieur le président de l'Assemblée, je me tourne vers vous pour vous poser la question qui résume ce débat : quel sens auront, demain, les termes de représentation...