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Les amendements de Jérôme Cahuzac pour ce dossier

10 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, répondre à l'urgence que constitue la crise économique et sociale est ce à quoi les pouvoirs publics doivent s'attacher. Nous contestons la politique que vous mettez en oeuvre à cet effet, et estimons que les faits seront plus têtus que vous ne semblez vouloir l'être : ils vous c...

La situation que nous vivons a une cause nombre d'entre nous l'ont déjà souligné, qu'il s'agisse du président de la commission des finances ou de Charles de Courson qui n'est autre qu'une politique salariale extrêmement restrictive, une absence d'évolution du salaire moyen, aux États-Unis comme ailleurs, notamment en France. Cette politique...

La crise que nous dénonçons, le pari immoral que nous condamnons tous, c'est ce que proposait très explicitement le candidat Sarkozy ! Dès lors, une question s'impose, monsieur le ministre : dans la mesure où, une fois élu, Nicolas Sarkozy avait promis de tenir toutes ses promesses, le Gouvernement a-t-il l'intention de mettre en oeuvre celle q...

Je sais que tous ne sont pas favorables à ces actions de groupe le MEDEF, notamment, a fait part de son désaccord mais chacun doit comprendre qu'elles sont désormais nécessaires, ce dont un nombre croissant de parlementaires et de membres du Gouvernement sont d'ailleurs conscients. Je souhaite, pour ma part, que nous progressions le plus ra...

Ainsi, les Caisses d'épargne ont connu quelques déconvenues financières que l'on sait résulter d'actions qui ne sont pas celles que l'on est en droit d'attendre d'un établissement sérieux. Après avoir exprimé sa déception, son découragement et, me semble-t-il, sa frustration, Mme Lagarde avait affirmé que des sanctions seraient prises. Quand le...

Il faudrait soit que les pouvoirs publics saisissent le Parlement pour élaborer un calendrier et, surtout, définir les modalités selon lesquelles sanctionner ceux qui jouent avec les finances de leur établissement et, in fine, avec l'économie de notre pays, soit qu'ils renoncent à parler de sanctions, ces propos se ramenant en définitive à des ...

La troisième immoralité fut probablement la plus choquante. Pendant trente années, de 1945 à 1975, nos économies de marché ont prospéré, dans le meilleur sens du terme. La croissance dans nos pays était de 5 % l'an régulièrement, il n'y avait pas de crise financière et le plein-emploi régnait. La rupture survint lorsque les dirigeants des entre...

M. Bertrand, interpellé sur ce point par notre collègue Balligand, avait indiqué que nous n'attendrions pas cinq semaines avant de voir les premiers résultats. C'était début septembre : cela fait donc deux mois. Agir rapidement, qu'est-ce que cela signifie pour le Gouvernement ? Quels sont les délais ? Un mois, deux mois, un an, deux ans ? En r...

Cinq immoralités qui se cumulent ou se succèdent, cela fait beaucoup. Les pouvoirs publics dénoncent mais ne font pas grand-chose. La majorité s'accorde avec nous pour reconnaître que cela ne peut pas durer mais accepte de voter des textes aussi creux que les problèmes sont importants.

Monsieur le secrétaire d'État, si ce débat doit avoir un intérêt et j'espère que vous le souhaitez , c'est qu'il permette d'expliquer à vos collègues que le Parlement et la population attendent de ceux qui les dirigent les mesures qui s'imposent pour que la régulation soit enfin à l'oeuvre dans notre pays. (Applaudissements sur les bancs du ...