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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Monsieur le secrétaire d'État, la gauche est majoritaire dans l'hémicycle comme elle l'est dans le pays aujourd'hui ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Et regardez qui est présent sur les bancs de la majorité (« Nous ! » sur les bancs du groupe UMP) : il y a des Provençaux, des Francs-Comtois, des Jurassiens, des Normands !

Il y a même M. Mallié, qui a évidemment travaillé tout le dimanche (Sourires), mais qui est quand même là aujourd'hui !

Monsieur le secrétaire d'État, je pensais que, pour gagner du temps, vous alliez nous raconter de ces fameuses histoires dont vous avez le secret. Vous auriez pu, par exemple, nous raconter la visite du pape à Issy-les-Moulineaux, qui est restée dans les mémoires ! Ainsi, vous n'auriez pas eu à demander des suspensions de séance qui décrédibili...

Parce qu'eux non plus ne veulent pas de la loi du bâillon, et qu'ils ont perdu la motivation ! (« Copé ! Copé ! » sur les bancs du groupe SRC.) Messieurs les centurions de l'UMP, vous êtes privés de l'usage de la parole ! Mais, à la différence des centurions, vous n'avez même pas le droit de faire des gestes. Tels les hallebardiers dans Aïda, v...

Et si vous en êtes là, c'est parce que le moral n'y est pas. Vous n'êtes d'ailleurs même pas en mesure de faire de la figuration intelligente puisqu'on vous l'interdit ! Monsieur le secrétaire d'État, rappelez-vous Borodino ! C'était une victoire apparente, mais qu'y a-t-il eu après ? Il y a eu Moscou et la Bérézina ! (Exclamations sur les ban...

Et c'est vers la Bérézina que vous nous emmenez ! Le président Ayrault vient de le dire fort justement, la Bérézina, c'est l'article 13 ! Et comme vous êtes superstitieux, plus nous avançons vers l'article 13,

et plus vous vous comportez comme de mauvais chevaux : vous avancez, mais en vous cabrant ! Oui, monsieur le secrétaire d'État, vous vous cabrez comme les ânes de votre village corse. (Sourires.) Vous n'osez plus aller de l'avant ! Monsieur le rapporteur, si vous êtes allé dans les couloirs, vous avez dû voir que nos collègues socialistes ont...

Je ne réagirai pas aux propos de notre rapporteur et me contenterai de remarquer que, s'il se dit triste, il me paraît en réalité plutôt irritable, ce qui n'est bon ni pour la sérénité des débats, ni pour sa santé ! (Sourires.) Monsieur le président, avec tout le respect que j'ai pour votre personne et votre fonction, je voudrais faire un rapp...

Monsieur le président, puisque nous nous connaissons bien, permettez-moi de vous dire franchement mon intervention étant naturellement à prendre comme un simple commentaire, et non comme une critique de la fonction présidentielle que j'ai été étonné par vos propos. Il me semble que votre volonté d'objectivité a quelque peu souffert de la fo...

Je vous remercie de me donner la parole et j'espère que vous n'estimerez pas, à la fin de mon intervention, que celle-ci ne constitue pas un rappel au règlement ce qui serait le fruit d'une interprétation subjective. En tout état de cause, prendre la parole maintenant me dispensera de le faire à nouveau ultérieurement. Vous y gagnez donc du p...

Chacun doit pouvoir disposer du temps nécessaire pour défendre ses arguments. Souvenez-vous du débat sur la révision de la Constitution : même les journalistes affirmaient qu'on allait élargir les droits du Parlement, et ce n'est qu'au bout de trois semaines de débats acharnés que les médias ont finalement compris, monsieur le ministre, qu'en d...

afin que l'on ne puisse plus rien dire. Avec le Président de la République, ce n'est même plus le parlementarisme rationalisé ou encadré, c'est le parlementarisme muselé et bâillonné. Vous rêvez de nous fermer la bouche comme Mozart l'avait fait à Papageno, mais si ce dernier avait fini par être délivré, pour notre part nous n'avons pas du to...