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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

117 interventions trouvées.

Je voulais simplement dire que, si la CDU et l'UMP réfléchissaient ensemble, cela se saurait. Que M. Chartier réfléchisse, nous n'en doutons pas, puisqu'il passe son temps à essayer de nous en convaincre.

Je sais où je me situe sur l'échelle des valeurs : en dessous de Mme Boyer. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J'en reviens à notre proposition de « taxe sur les millionnaires ». Nous considérons, avec nos collègues allemands, qu'il y a là une véritable mine à exploiter. La richesse totale des millionnaires, c'est-à-dire des détenteur...

Nos parlements s'honoreraient à pousser nos partenaires européens à le suivre en adoptant cette recette supplémentaire pour financer la croissance et l'emploi.

Monsieur Jacob, je propose de taxer les millionnaires, pas le litre de lait ! (L'amendement n° 702, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Chacun aura admiré la fiabilité de la méthode Chartier, n'est-ce pas ? Les projections de notre collègue Tardy ne sont pas bonnes ! (Sourires.) Madame la ministre, je vous ferai tout de même observer que nous, nous étions dans l'hémicycle à 21 h 30, pleins d'ardeur, car, voyez-vous, en cette Saint-Valentin, comme les autres jours, nous aimons ...

Monsieur le président, j'en viens à notre amendement, mais il est clair qu'il faut arrêter de faire de l'obstruction. Mes chers collègues, cet amendement est une mesure minimale pour les membres de notre groupe, qui peut faire consensus dans notre hémicycle, même à droite. Nous proposons en effet que tous les foyers fiscaux dont le revenu net...

les plus hauts revenus paient moins d'impôts que les autres, justement à cause des exonérations. Nous savons que le déficit de la France est dû pour deux tiers à la politique fiscale de Nicolas Sarkozy

J'ai presque fini, monsieur le président. Nous savons qu'en dix ans, la majorité de droite a doublé la dette, qui est passée de 900 à 1 800 milliards d'euros. Voilà donc des recettes possibles, madame la ministre, et je vois qu'en ce 14 février vous êtes séduite ! (Sourires.)

Nous n'avons pas la même notion du plafond. Vous, ce sont des plafonds divers ; nous, nous voulons que ce soit un plafond qui corresponde plus à la dimension d'êtres humains normaux, qui ne soit pas seulement adapté aux plus riches. (L'amendement n° 701, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

La discussion est très intéressante. Vous dites, madame la ministre, qu'il ne faut pas rouvrir le dossier. Vous avez en effet déjà été très généreuse et nous n'avons pas, avec M. Verchère, tout à fait la même notion de classes moyennes. Pour nous, les classes moyennes, qui sont déjà très étoffées, ne participent pas suffisamment à la solidarité...

C'est un amendement très simple qui n'a pas le mérite de la nouveauté, mais, madame la ministre, il vaut mieux se répéter que se contredire. D'ailleurs, c'est ce que vous faites aussi, de façon impressionnante : vous défendez l'indéfendable, vous restez droite dans vos bottes parfois vous me faites penser à la Victoire de Samothrace, cette ma...

En tout cas, madame la ministre, vous avez l'occasion, en réduisant le bénéfice que procurent les stocks-options, de prendre une mesure de justice : une façon de vous différencier de la Victoire de Samothrace. (L'amendement n° 708, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Entendre Charles-Amédée de Courson parler de communisme de guerre ne manque pas de sel, car je ne doute pas qu'à cette époque il aurait été plus proche de Nicolas II et de Raspoutine que de Lénine Quant à Jacques Myard, qui parle de dentelle, il est plutôt dans la fraise, celle que l'on portait autour du cou et qu'il fallait ôter avant d'être ...

Nous sommes ici pour discuter, et vous ne pouvez pas considérer que votre réflexion se résume à l'adjectif défavorable ! Il faudrait nous éclairer. Nous vous donnons des exemples français et américains fort convaincants, madame la ministre, et, sans exiger de vous des phrases aussi longues que celles de Marcel Proust, j'aimerais de votre part u...

Le Gouvernement s'est livré à un tour de passe-passe lors de la dernière loi de finances en gelant le barème de l'impôt. Lorsqu'on parle de « gel du barème de l'impôt » à nos concitoyens, ils entendent « gel de la fiscalité », alors que c'est exactement le contraire qui se produit. Des personnes ont vu leurs impôts augmenter de manière tout à ...

C'est d'une véritable arnaque que le Gouvernement s'est rendu coupable en l'espèce ! Sans le dire, il a augmenté les impôts de nos concitoyens, et il s'en tire grâce à un abus de langage ! Je le répète, nos concitoyens comprennent le gel du barème comme un gel des impôts ! En vérité, chaque fois que le barème est gelé, les impôts augmentent méc...

Monsieur le président, il y a un problème car, pour donner l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 706, déposé par le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, Mme la ministre s'est adressée à un député qui n'est pas signataire de l'amendement. En effet, jusqu'à nouvel ordre, François Hollande n'est pas membre du Front de gauche. (Souri...

Madame la ministre, nous sommes là dans une véritable confrontation idéologique. Vous parlez sans cesse de coût du travail et de compétitivité, mais, en réalité, vous obéissez à ceux qui veulent détruire le compromis qui fut conclu dans le cadre du programme du Conseil national de la Résistance (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) et qui ...

Pour ce qui est de La Fayette, je ne vois pas ce qu'il vient faire ici, mon cher collègue. En revanche, notre collègue de Courson a pour aïeul Lepeletier de Saint-Fargeau, qui eut le mérite d'être régicide. Pour en revenir à mon propos, les cotisations patronales ne sont pas des charges : les seules charges que je connaisse, ce sont les divide...

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, que de vociférations sur les bancs de la droite ! Mais vocifération ne vaut pas argumentation, et il ne sert à rien de tenter de dissimuler vos compromissions, vos renonciations, vos capitulations, en faisant des génuflexions devant le veau d'or ! Alors que vo...