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Bioéthique


Les interventions de Jean-Pierre Brard


Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

24 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État chargée de la santé, mes chers collègues, assurément, ce texte est l'aboutissement d'un grand débat. Le niveau de participation des Français a démontré que la bioéthique était, à leurs yeux, un enjeu important pour le devenir de notre société. Un enjeu en termes scientifiques, bien sûr, mais su...

Monsieur le rapporteur, je n'oublie pas que vous aviez accepté de répondre à mon invitation de venir passer la soirée à Montreuil avec nous pour débattre de ce sujet. Alain Claeys, lui aussi, avait accepté le principe d'y venir. Vous avez passionné votre auditoire. Vous avez été si passionnant, d'ailleurs, qu'il a tout de même fallu dire : « He...

Être médecin, c'est un compliment, surtout quand le médecin est bon ! Pour le reste, je vous laisse apprécier On peut avoir des opinions différentes sur le sujet ! C'est l'humanité même de l'homme que les progrès de la science et de la technique questionnent. Il est urgent de déterminer si ces bouleversements scientifiques accroîtront la serv...

Vous n'allez pas m'approuver sur toute la ligne, monsieur Vanneste, rassurez-vous ! Il faut laisser chacun vivre avec ses contradictions parce chacun d'entre nous est confronté au réel et à ce qui fait société dans notre pays. Depuis 1994 et le brevetage systématique des savoirs et du vivant, les recherches les plus fondamentales sont évaluée...

Dans la délibération concernant l'action, « nous ne devons pas seulement débattre de la prudence afin de savoir si elle est un moyen approprié à l'obtention de quelque fin désirée, mais nous devons également déterminer si elle est intrinsèquement juste ou moralement correcte ».

Cela ne m'étonne pas puisqu'il paraît que vous faites profession de philosophie, bien que nous ne partagions pas souvent la même !

Mme Bachelot, votre prédécesseure qui n'est pas philosophe, madame la secrétaire d'État, lors de la clôture des états généraux de la bioéthique, le 4 février 2009, a déclaré que ce qui se jouait en ce moment, c'était « notre projet de société », « l'avenir des générations futures ». Elle avait parfaitement raison. Pourtant, j'ai quelque peine à...

Disons plutôt une acception plus modeste des mots avec un langage plus modéré dans l'utilisation des mots.

Il y a décidément, dans ce débat, beaucoup de sujets sur lesquels nous ne sommes pas loin du consensus ! Votre texte, madame la secrétaire d'État, comporte quelques dispositions innovantes, tels le don croisé et la levée de l'anonymat des donneurs qui ont donné lieu à débat et à confrontations qui font honneur à la représentation nationale : i...

En l'absence de ce « projet de société », je craignais que l'abandon de la clause de révision automatique prévue par la loi de 1994 ne soit une mauvaise idée. Je vous le dis très franchement, je trouvais personnellement, éclairé par l'expérience des deux premières lois et par ce que nous avons fait sur le nucléaire, que l'idée d'une clause de r...

qui, sous la houlette de notre collègue Claude Birraux, accomplit un excellent travail. J'avoue que, sur ce point, le débat m'a fait évoluer, tout comme l'influence de mon charmant collègue Michel Vaxès

qui, contrairement à moi, partageait votre point de vue. À ce moment du débat, je suis prêt à prêt à adhérer à votre proposition. Après tout, on ne peut pas vous donner tort quand vous dites qu'on n'a pas besoin d'attendre une échéance pour prendre en compte des données nouvelles de la recherche scientifique ou des problèmes de société posés s...

Nous pourrons, si vous le désirez, monsieur Vanneste, organiser un symposium particulier pour approfondir ce thème ! Comme le dit, très justement, Lucien Sève : « donner son sang, donner un organe n'a ici d'autre sens que consentir à ce qu'il me soit prélevé en faveur d'autrui, et le caractère exigible de mon consentement ne renvoie pas du tou...

 « nous sommes ce que nous sommes parce que nous avons été entourés par d'autres qui nous ont transmis leur amour et leur savoir ». Ces propos figurent dans La Croix, qui devient ainsi dépositaire de vos saintes paroles ! (Sourires.) En les lisant, monsieur le rapporteur, si je n'avais pas su qu'elles étaient de vous, j'aurais pu penser à Pasteu...

Ne le soyez pas, monsieur Leonetti. Sans vouloir vous être désagréable, reconnaissez avec moi que Karl Marx et Friedrich Engels ont, sur l'humanité tout entière, un rayonnement que vous n'avez pas encore acquis ! C'est donc plutôt une référence !

C'est, certes, une question de temps, mais comme le disent certains adeptes d'un grand culte, pour parvenir à cet objectif, vous devrez vivre au moins cent vingt ans, âge que je vous souhaite d'atteindre grâce aux nouvelles lois sur la bioéthique que nous voterons certainement dans le futur !

Il y a toujours quelque espoir, n'est-ce pas, même en état de détérioration avancée ! Concernant la recherche sur l'embryon, une certaine hypocrisie consiste actuellement à interdire théoriquement la recherche tout en autorisant pratiquement tous les programmes déposés. À mon sens, nous devons être plus clairs et plus transparents. Nous devons...

Vous, vous êtes comme une borne kilométrique, vous marquez le terrain. Ce n'est pas avec cela que l'on va beaucoup avancer !

Vous n'avez pas précisé le sens des « limites », monsieur Leonetti. Sont-ce des limites dans la réflexion intellectuelle, des limites géographiques ou philosophiques, ou les trois à la fois ?

Nous devons ouvrir le débat et ne pas nous en tenir à la situation actuelle. En tout cas, nous sommes absolument opposés à tout ce qui ouvre la porte à la gestation pour compte d'autrui parce que, derrière, et qu'on le veuille ou non, il y a la marchandisation. La femme est alors considérée comme une sorte d'atelier capable de fabriquer des enf...