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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

32 interventions trouvées.

Il vaut mieux que le Président n'ait pas de fusil en mains ; il est déjà assez dangereux comme ça !

Tout le monde a vu que le rapporteur général était en train de refaire les comptes, tellement il a été perturbé par la démonstration de Pierre-Alain Muet. Je comprends qu'il préfère ne pas répondre à l'orateur. Quant au ministre, je comprends aussi qu'il préfère s'abstenir. On connaît pourtant l'étendue de son talent. Mais quand on est à la pei...

Charles-Amédée de Courson, il ne faut pas confondre la laïcité avec ce qui relève des références culturelles. Ce n'est pas le même registre. Et d'ailleurs, c'est au moins un point, sûrement le seul, où le ministre et moi-même sommes d'accord. Que nous a démontré Pierre-Alain Muet, après le propos laborieux du ministre ? C'est qu'en fin de comp...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'objet de mon propos n'est pas de répondre à Louis Giscard d'Estaing mais, quand même, son dernier argument est invraisemblable : vous serez crédibles quand vous serez comme les autres. Toute l'histoire de France démontre le contraire ! Nous n'avons jamais été meilleurs que quan...

y compris les nationalisations, à condition que ce soient de vraies nationalisations et pas du capitalisme d'État. Si, sur ce sujet, vous consultez M. Fourgous, votre perte est assurée.

Nous sommes aujourd'hui réunis pour faire le bilan de l'exercice budgétaire de l'année 2009. Comme cela a déjà été souligné par certains orateurs, ce bilan est tout sauf satisfaisant. À vrai dire, il est catastrophique pour la France, notamment pour les classes moyennes et les ménages modestes, pour ceux qui travaillent et au détriment desquels...

Non, ce n'est pas encourageant. Il s'agit d'un diagnostic objectif, et, hélas ! les Français supportent les conséquences de votre politique. Toujours selon M. Migaud, l'ampleur de la dette et du déficit constitue désormais une menace pour la souveraineté de la France. Cela dit, chers collègues de la majorité, nous n'avions plus besoin de preu...

Non, ce n'est pas la totale, monsieur le ministre, vous êtes lucide et je suis sûr qu'in petto vous êtes très autocritique.

Non ! Il s'agit d'une référence latine, monsieur de Courson ! Nous ferons un séminaire, si vous voulez ! (Sourires.)

La capitulation de la puissance publique devant les exigences des acteurs d'une économie mondiale financiarisée fait partie de votre programme. Vous asséchez consciencieusement les finances publiques de notre pays en prenant pour prétexte la crédibilité de la France auprès des brelandiers du casino mondial. Vous faites confiance à ces brelandie...

S'il vous fallait encore, mes chers collègues, une preuve pour démontrer que cette crise est, contrairement à ce que vous affirmez sans cesse, loin d'être terminée, qu'elle montre des symptômes de plus en plus graves à chaque nouvelle étape, s'il vous fallait encore une preuve pour montrer que vous avez eu tort, je vous rappelle que vous avez é...

Ceux qui sont mal appareillés risquent d'entendre plus fort les décibels exprimer la colère de nos compatriotes. Vous auriez tort de sous-estimer ce qui s'est passé jeudi dernier aux quatre coins du pays. En 2010, l'État dispose d'autant ou d'aussi peu de moyens qu'il y a trente ans, avec un déficit de près de 140 milliards d'euros et une...

Concernant les affaires actuelles, je ne suis pas de ceux qui jetteront aux chiens telle ou telle personne. Le problème, c'est la consanguinité du monde de la politique avec celui des affairistes et des médias people, les uns portant les autres comme cette caricature montrant le peuple supportant le clergé et l'aristocratie au moment de la Révo...

Je m'honore d'être l'un des rares députés dans cet hémicycle à n'avoir jamais accepté de serrer la main de ce triste personnage.

Triste, mais avide, et avec lequel vous parlâtes, cher collègue, ce qui ne fut jamais mon cas.

Je ne sais pas ce que vous lui avez dit à l'oreille parce que je n'ai pas pu entendre, malgré ma curiosité.

Je savais bien que vous lui aviez parlé, même si c'était en commission. Monsieur le ministre, votre politique signifie que vous avez systématiquement asséché les finances publiques en accordant des cadeaux fiscaux à ceux qui n'en avaient pas besoin. Je me limiterai ici à trois exemples de cette tendance lourde des trente dernières années. Pre...

Selon la Banque des règlements internationaux, « l'amplitude de cette évolution et l'éventail des pays concernés n'ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années ». De même, selon le Fonds monétaire international, dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le PIB a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006. D'après la Commiss...

On lui montre dans le miroir les résultats de sa politique et il prétend que c'est le miroir qui donne la mauvaise image ! Nous sommes dans la vie réelle, monsieur de Courson, nous ne sommes pas au musée Grévin. Je vous montre la réalité telle qu'elle est.

Que la réalité vous effraie parce que vous voyez bien quels sont ses effets sur vos électeurs, je le comprends, mais assumez vos choix devant nos concitoyens, ce que vous refusez de faire ! En d'autres termes, de toutes les richesses produites en France, les salariés récoltent aujourd'hui 9,3 % de moins qu'en 1983, soit entre 120 et 170 millia...