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Les amendements de Jean-Paul Bacquet pour ce dossier

16 interventions trouvées.

En s'opposant à ces deux amendements, le rapporteur a-t-il conscience que la médecine du travail et, surtout, la médecine scolaire ont souvent été regardées comme des médecines de deuxième ordre et que, de ce fait, elles n'ont pas été prises en considération ? Dans les articles 15 et 16 du projet de loi, nous avons été confrontés au même probl...

Vous êtes mal placé pour parler d'élégance, monsieur Bur ! Nous allons vous rappeler certains de vos propos !

Je voudrais répondre au président Méhaignerie car il a mal interprété les propos de Christian Paul sur l'absence de Mme Bachelot. Pour ma part, je regrette qu'elle ne soit pas là.

Non, elle est sur un plateau de télévision ! J'ai assisté au début de son intervention. Manifestement, vous ne suivez pas nos débats, cher collègue. Dès lors que l'on défend une loi présentée comme étant la plus importante depuis cinquante ans, c'est-à-dire depuis la loi Debré, que l'on affirme que s'il est un droit que nous devons impérativem...

Vous êtes également médecin, monsieur le président, cela vous concerne aussi. Je cite un extrait : « Trois ans, et je suis pour cinq ans encore dans ce cochon de pays. Ensuite, je me résorbe avant d'être devenu complètement abruti. Je me donne huit ans en tout pour faire ma pelote, revendre mon poste et avoir assez d'argent pour pouvoir m'inst...

Parce qu'il n'y a pas urgence peut-être : en 2025, le nombre de départs sera égal au nombre des installations !

Le problème, c'est qu'ils sont mieux payés en tant que médecin de la sécurité sociale qu'en tant que médecin libéral !

Cet amendement est particulièrement intéressant, mais je voudrais recadrer les choses. Certains d'entre vous y voient un brûlot antigouvernemental, alors que son exposé sommaire évoque les gouvernements successifs, quelle que soit leur couleur politique. Ce qui en ressort, c'est qu'aucun d'entre eux n'a joué son rôle en matière d'aménagement d...

Que l'on n'ait pas assuré une formation spécifique à la médecine générale, c'est vrai. Que l'on n'ait pas tenu compte de la pénibilité du métier, c'est une évidence. Que l'on n'ait pas tenu compte de l'isolement, c'est également une évidence. Que l'on n'ait pas tenu compte de la déconsidération de la médecine générale, c'est encore une évidence.

Lorsque l'on dit que la médecine générale est une spécialité, c'est aussi une évidence qui, toutefois, ne se traduit pas dans les faits, puisque le « C » n'est toujours pas égal au « CS ».

Il y a des mesures à prendre en la matière. Pour ce qui me concerne, je considère que l'amendement est excellent et je vais le voter. Il ouvre un vrai débat sur le problème de la pérennité de la médecine générale et sur les remèdes qui montreront que le politique n'accepte pas la désertification. Nous pouvons trouver des mesures : certaines ont...

Je vais vous lire un extrait d'un livre écrit par un médecin en 1930, qui raconte l'histoire d'un jeune venu remplacer un docteur dans le Cantal. Le vieux médecin l'interroge. « Vous êtes du pays ? » « Non, dis-je, je suis de Toulouse, mais j'ai fait ma médecine à Paris. Je termine. J'ai encore ma thèse à passer. » « Et après, vous allez vou...

 « Faites ailleurs n'importe quoi, allez n'importe où. Allez même chez les Lapons, chez les Bantous, chez les Cafres. Ce sera préférable. Au moins, en partant, vous connaîtrez exactement vos risques, et, si vous avez les pieds gelés ou le foie pourri, peut-être que quelqu'un aura pitié de vous ! Peut-être serez-vous rapatrié ! Tandis qu'ici pers...

Laissez-moi finir ! Vous allez voir comme ce texte de 193 est actuel et à quel point Mme Poletti a raison de poser cette question, s'agissant des jeunes qui s'engagent. « Pas si bête de vous avertir ! Il faut des médecins pour les postes de campagne. Alors, autant que ce soient les autres qui y aillent ! » Il me semble avoir entendu cela chez...

 « Armons-nous ! Partez ! En mon temps, j'ai marché devant tant d'ardentes sollicitations ; moi qui n'avais jamais mis les pieds hors d'une ville, j'ai accepté, parce qu'il était gratuit et que je n'avais pas d'argent pour m'établir ailleurs, un poste rural. ( ) Même s'il vous offre gratuitement sa clientèle, refusez. » Ce texte contient déjà t...

Je ne suis pas un défenseur acharné du conseil de l'ordre, mais je regrette que l'amendement précédent n'ait pas été adopté. J'ai demandé tout à l'heure que, quand on classe la médecine générale comme médecine de spécialité, au moins on l'honore comme la médecine de spécialité. De la même façon, je me méfie des cheminements de l'administration...