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Les amendements de Jean-Marie Le Guen pour ce dossier

19 interventions trouvées.

L'ordre du jour appelle le débat sur l'organisation du système de santé en France. L'organisation de ce débat ayant été demandée par le groupe de l'Union pour un mouvement populaire, la parole est au premier orateur de ce groupe, M. Jean-Marie Rolland, pour cinq minutes.

Mes chers collègues, j'ai laissé M. Rolland parler plus longtemps qu'il ne l'aurait dû, mais, les orateurs inscrits dans le débat étant nombreux, je ne pourrai pas faire preuve chaque fois de la même tolérance. Moi-même, je prendrai tout à l'heure la parole dans ce débat et j'espère que me sera appliquée la même règle. Chacun doit respecter so...

Si personne n'interrompait les orateurs, évidemment, nous irions beaucoup plus vite. (Sourires.) Pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, la parole est à Mme Jacqueline Fraysse, pour quinze minutes.

La parole est à M. Pierre Méhaignerie, président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, pour dix minutes.

Monsieur Méhaignerie, vous avez été d'une ponctualité remarquable, ce qui augure bien de la gestion des comptes sociaux ! (Sourires.) La parole est à Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative.

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, il y a quelque chose de surréaliste dans notre débat, qui me fait penser à une scène d'opéra où l'on voit des hallebardiers qui scandent : « Marchons, marchons ! », tout en restant sur place !

N'est-il pas encore plus surréaliste de voir nos collègues très impliqués en 2004 dans la réforme de M. Bertrand et de M. Douste-Blazy, alors présentée comme la mère de toutes les réformes, la réforme des réformes, celle qui allait sauver notre pays, reconnaître quatre ans plus tard que cette réforme a échoué ?

La majorité n'ayant rien fait depuis 2003, notre système est à bout de souffle, la confiance et la mobilisation des acteurs de santé se sont émoussées, et l'hémorragie financière de la sécurité sociale se poursuit. Le diagnostic est clair : les inégalités en matière de santé progressent ; la dégradation de l'accès aux soins est évidente, tant ...

Alors que notre système a été conçu pour faire face à des pathologies aiguës et souvent aléatoires, nous avons aujourd'hui affaire à des affections majoritairement chroniques. De même, nous sommes confrontés à des patients dont le niveau d'éducation et d'exigence a beaucoup progressé, ainsi qu'à une véritable révolution des sciences du vivant, ...

Pour autant, il convient d'établir des priorités. L'aspect comptable n'est pas le seul à prendre à considération : ne refaisons pas la réforme de 2004 en plus sévère ! Certes, il y a un investissement à effectuer, mais nous devons savoir réformer là où cela s'impose, placer la santé avant les soins, et les soins avant la comptabilité.

Il faut aller jusqu'au bout et dire la vérité à nos concitoyens, au lieu de commencer par affirmer que le niveau actuel des prélèvements obligatoires constitue un mur infranchissable et que nous ne leur demanderons aucun effort supplémentaire, d'autant qu'ils sont les premiers à vouloir investir dans leur santé et ils ont bien raison, car c'e...

Ainsi, il convient de faire en sorte que les infirmières, qui ont actuellement tendance à déserter le système de santé, soient incitées à y revenir, grâce à une revalorisation de leur parcours. De même, la question des pharmaciens n'est pas seulement celle de la distribution du médicament : il faut conforter ces professionnels de santé dans le...

Merci, monsieur Boisserie, d'avoir respecté très précisément votre temps de parole. La parole est à M. André Flajolet.

Merci, monsieur Flajolet, d'avoir respecté à la seconde près votre temps de parole. La parole est à M. Pierre Morange.

J'essaie de compenser les dépassements, non seulement entre les orateurs, mais entre les groupes. Vous reconnaîtrez que ma tâche est complexe.

Mes chers collègues, constatant un laisser-aller certain dans le respect des temps de parole, je vous invite à vous ressaisir et vous en tenir au temps qui vous est imparti. La parole est à M. Marc Bernier.

Avant de vous donner la parole, monsieur Renucci, je suis contraint de rappeler que les orateurs doivent respecter le temps de parole qui leur est imparti, alors même que j'en suis certain tel sera votre cas. (Sourires.) Vous avez la parole, mon cher collègue.

Non ! Sur le principe, monsieur Renucci, ce n'est pas au ministre de définir le temps de parole des parlementaires.

Je vous remercie, monsieur Renucci, d'avoir su concilier votre temps de parole et l'exposé de vos propositions. La parole est à M. Philippe Vitel.