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Les amendements de Jean-Marc Ayrault pour ce dossier

183 interventions trouvées.

Messieurs les ministres, mes chers collègues, je monte à cette tribune, que Bernard Accoyer a interdit ce matin à 142 députés de la nation. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Oui, nous étions dans un débat essentiel, celui portant sur l'avenir de nos retraites. Comme vous, mesdames, messieurs de la majorité, nous pensons qu'une réforme est indispensable. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Comme vous, nous constatons que la réforme Fillon de 2003 n'a pas tenu ses promesses et que, sept années après son adoptio...

Mais, contrairement à vous, nous n'acceptons pas que le poids et le prix de la crise soient supportés par ses victimes. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP. Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous n'acceptons pas que 95 % du financement reposent sur les classes populaires et moyennes tandis que vous continuez à protéger Mme...

Nous n'acceptons pas que les jeunes générations fassent les frais de votre imprévoyance et que les fonds de réserve qui leur étaient destinés soient siphonnés et qu'ils soient ainsi sacrifiés. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Nous sommes entrés dans ce débat avec nos propositions. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons conduit une confrontation projet contre projet. À aucun moment, il n'y a eu la tentation de faire de l'obstruction (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Peut-on d'ailleurs parler d'obstruction lorsque, sur un sujet aussi sensible, le temps réservé au premier parti d'opposition est limité à vingt petites heures,

alors que les décisions qui seront prises affecteront directement et durablement la vie de nos concitoyens ? Est-ce trop pour en débattre ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Peut-on parler d'obstruction lorsque les députés de l'opposition demandent simplement, en tant que députés de la nation, à exercer leur droit d'expression i...

Notre République perd ses repères lorsque des ministres confondent l'intérêt général et l'intérêt de l'UMP (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe GDR. Protestations sur les bancs du groupe UMP),

lorsque la justice est instrumentalisée, lorsque les violations des droits fondamentaux valent à la France des rappels de l'ONU et de l'Union européenne, lorsque la liberté de la presse est malmenée par l'utilisation illégale des services secrets (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur quelques bancs du groupe GDR. Vives protest...

Vous le mesurez sûrement au fond de vous-mêmes : nous faisons face à une crise morale et politique, dont M. Woerth est devenu le symbole. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.) Nous assistons à une confusion de certains intérêts et de l'État. Plus les Français découvrent cette toile qui s'est tissée du Fouquet's au Bristol (Mêmes m...

moins vous supportez les contre-pouvoirs. Un à un, vous tentez de les briser. Hier, c'était la mise en cause du travail de la presse, qualifiée par certains d'entre vous, et non des moindres, de « presse fasciste », qui a créé le malaise.

À présent, c'est votre silence assourdissant qui indigne, lorsque aucun d'entre vous n'ose s'inquiéter de circulaires discriminatoires en provenance du cabinet d'un ministre condamné récemment pour ses propos racistes. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Aujourd'hui, oui, la parole est confisquée à des parlementaires (Prot...

Les Français doivent comprendre que, si nous ne sommes pas parvenus, aujourd'hui, 15 septembre, à faire entendre leurs revendications, leur exaspération, leur colère, tout simplement, cela ne doit pas les conduire à la résignation ou à l'abattement, parce que le combat continue, la bataille n'est pas finie. Chaque jour, ici et par-delà ces murs...

avec eux, je le dis au nom de tous mes collègues du groupe socialiste, radical et citoyen, avec mes amis de la gauche démocratique et républicaine, et tous les républicains, nous continuons à nous mobiliser et à nous battre pour ouvrir d'autres voies, celles du renouveau et de l'alternance. Ensemble c'est notre mission, notre engagement , n...

Ce rappel au règlement s'inscrit dans le cadre de l'organisation de nos travaux. Vous étiez vous-même présent, monsieur le président, lorsque j'ai informé la conférence des présidents de ce que de nombreux collègues de mon groupe ont manifesté leur intention d'utiliser la possibilité que leur offre l'article 49, alinéa 13, de notre règlement de...

Monsieur le président, vous ne répondez pas à ma question. Mon rappel au règlement porte bien sur l'organisation de nos travaux. Vous répondez évasivement, alors que vous savez fort bien que la possibilité a été actée par la conférence des présidents, à la demande du Gouvernement, d'ouvrir une séance demain matin, à neuf heures trente. Si vous ...

Au maximum, nous arrêtons vers une heure trente, pour reprendre le lendemain. Je vous demande, monsieur le président, de dire clairement comment vous entendez organiser nos travaux pour respecter la dignité de notre assemblée, c'est-à-dire aussi de tous ceux qui sont ici et qui représentent les Français. (Applaudissements sur les bancs du group...

Monsieur le président, je demande une suspension de séance de cinq minutes, pour rencontrer le président de l'Assemblée nationale. Je souhaite m'entretenir avec lui parce que votre réponse n'est pas acceptable. Vous nous dites : « Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. » Mais l'organisation des travaux, les horaires de travail, c'est q...

Madame la présidente, messieurs les ministres, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, depuis plusieurs jours, nous débattons du projet de loi portant nouvelle réforme sur les retraites. Comme vous, nous avons dû nous rendre à cette évidence : la réforme Fillon de 2003, qui avait été présentée comme la grande réforme permettant de sauve...

Ils peinent à se mobiliser. (Exclamations et rires sur les mêmes bancs.) Nous en avons encore eu la démonstration hier soir. Alors que le Gouvernement et M. Accoyer voulaient que la séance se poursuive jusqu'à quatre ou cinq heures du matin, afin que le débat sur les retraites passent inaperçu des Français, ce sont les députés de la majorité qu...