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Les amendements de Jean-Louis Touraine pour ce dossier

10 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la santé publique exige une volonté politique, des moyens budgétaires et l'affirmation de valeurs fortes. Il s'agit d'améliorer l'état sanitaire de tous nos concitoyens, de prévenir les grandes menaces, les épidémies, les fléaux sanitaires, mais aussi de protéger les plus faibles e...

C'est un mauvais calcul, une erreur grossière, en un mot, une faute, de considérer que l'on peut réaliser de petites économies dans le secteur de la santé publique. Tous les professionnels vous le diront : c'est au contraire dans ce domaine que l'investissement immédiat permet de réaliser par la suite de grandes économies sur le coût global de ...

Et depuis peu, les maladies cancéreuses sont devenues la première cause de mortalité en France. En matière de lutte le tabagisme, la loi Evin avait permis d'obtenir de réelles avancées. Depuis lors, de nouvelles dispositions sont venues en complément, mais si lentement, et avec tant de frilosité, que nous avons perdu notre place dans le groupe...

L'efficacité du traitement est donc moins complète, et ce délai est aussi responsable de nombreuses contaminations supplémentaires. Hier maladie toujours mortelle, le sida est devenu une maladie chronique : chaque année, de nouveaux malades s'ajoutent à la cohorte des patients précédents. Davantage de malades à suivre devrait signifier plus de ...

J'ai bientôt terminé. Pour organiser la lutte contre le sida, les COREVIH coordinations régionales de lutte contre le VIH , ont remplacé dans chaque région les CISIH, centres d'information et de soin de l'immunodéficience humaine. L'objectif, louable, était d'impliquer davantage les différents acteurs y compris associatifs à côté des so...

Malheureusement, l'insuffisance de concertation a entraîné le désaveu de nombreuses associations. En Rhône-Alpes, par exemple, on a tenté de mettre le COREVIH en place en violation des règlements, sans véritable concertation, avec des votes en partie remplacés par des désignations, en un mot, au mépris de la démographie sanitaire.

Comment espérer qu'un tel dispositif fonctionne sans l'adhésion de tous les acteurs ? Je résume, monsieur le président

Je n'évoquerai donc pas le programme consacré à la psychiatrie, qui souffre pourtant d'un déficit inquiétant, ni le programme « Drogue et toxicomanie », lui aussi insuffisamment pourvu. En conclusion, ce projet ne prend pas la mesure des problèmes et n'apportera aucun progrès à la santé publique en France.

Joint au PLFSS et aux désastreuses franchises médicales, qui dissuaderont de nombreux malades d'avoir recours au dépistage, et donc à un traitement précoce, le projet étudié aujourd'hui conduira même à un recul. Une autre attitude, volontariste et humaniste,

consisterait à investir dans la santé publique et à impliquer davantage l'ensemble des praticiens de notre pays, comme l'avait suggéré l'ancien directeur de l'INSERM, M. Philippe Lazar.