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Les amendements de Jean-Claude Sandrier pour ce dossier

27 interventions trouvées.

Le groupe GDR votera bien évidemment ce renvoi en commission, pour des raisons qui nous ont toutes été fournies par le rapporteur général ! Gilles Carrez a commencé son propos en exprimant son inquiétude, laquelle se traduit plutôt chez les membres de notre groupe par de la préoccupation. Je me suis néanmoins demandé s'il était le seul à être ...

Monsieur le Président, monsieur le ministre, chers collègues, un bel échange a eu lieu tout à l'heure autour de Marx et de la baisse tendancielle du taux de profit. Je voudrais dire à notre collègue Charles de Courson

Pas encore, mais cela peut venir. Je lui confirme qu'il a bien lu Marx : la baisse tendancielle du taux de profit est une réalité et elle produit ses effets. J'ai toujours quelques chiffres à disposition qui me permettent de le faire. Selon le FMI et la Commission européenne, au cours de ces 25 dernières années, la part des salaires dans le PIB...

Bien que les deux ministres en charge des finances publiques soient au Sénat et non à l'Assemblée, je ne conclurai pas que l'essentiel se discute désormais hors de notre enceinte ; vous me permettrez néanmoins, monsieur le ministre, de m'interroger sur ces absences. L'un des deux ministres, au moins, aurait pu être présent sur nos bancs.

Nous arrivons au terme de l'examen de ce premier projet de loi de finances rectificative pour 2010 avec le sentiment de nous trouver face à un gouvernement qui multiplie les effets d'annonce mais se refuse obstinément à remettre en question les fondamentaux de sa politique économique, en dépit des critiques qui lui sont adressées tant dans les ...

Le Gouvernement est à ce point enfermé dans une logique dogmatique qu'il pousse l'aveuglement jusqu'à ignorer délibérément les critiques et les avertissements que lui adresse la Cour des comptes. Vous continuez dans la voie que vous vous êtes tracée, quitte à jouer avec les chiffres, à maquiller la réalité et à broder sur les perspectives de cr...

c'est-à-dire comme vous l'avez vous-même expliqué, monsieur le ministre permis de retrouver le chemin de la spéculation à outrance et des rémunérations somptuaires pour les responsables mêmes de la crise. Certains, y compris à droite de cet hémicycle, s'interrogent. Quand donc allez vous prendre à bras le corps la question de la responsab...

Vous annoncez que la crise est derrière nous et que la reprise sera au rendez-vous dans les prochains mois. Mais vous ne semblez pas envisager le cas d'une reprise sans emploi, d'une reprise excessivement fragile.

Nous craignons pour notre part que tel soit bien l'effet du grand emprunt de 35 milliards d'euros voulu par le Président Nicolas Sarkozy et dont on nous demande d'approuver les modalités en votant le présent projet de loi de finances rectificative. Aussi, nous nous associons à la sage proposition du rapporteur général, qui préconise d'en mettre...

Nous sommes en effet sceptiques quant à l'efficacité de ce programme d'investissement. Nous partageons les doutes exprimés par M. Philippe Marini, rapporteur du texte au Sénat décidément, la lumière nous vient du Sénat , qui, il y a deux semaines, déclarait que « l'affirmation selon laquelle l'emprunt national augmenterait la croissance de 0...

Monsieur le président, madame la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, monsieur le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, chers collègues, ce projet de loi de finances rectificative est l'occasion de débattre d'un sujet qui fait l'actualité depuis plusieurs mois : le fameux ...

Vous continuez dans les mêmes errements et ne vous attaquez à rien de ce qui a provoqué l'actuelle crise du système capitaliste.

Car il faut tout de même le rappeler : tout ce qui a creusé le déficit abyssal que connaît notre pays est dû à un système dans lequel nous a entraînés le calcul froid et égoïste d'une poignée de financiers et de grands patrons qui tiennent le monde. La chute de la croissance, l'explosion du chômage, le plan de relance pour sauver les meubles, ...

de payer toujours plus pour leur santé, de sacrifier la retraite à soixante ans et que vous vous en prenez désormais aux collectivités locales qui elles, contrairement à l'État, gèrent correctement les deniers publics sans faire de cadeaux aux plus riches, responsables de la crise d'un système aujourd'hui totalement dépassé et qui fait telleme...

Vous soutenez que dans onze ou quinze ans cet emprunt s'autofinancera. On sait malheureusement ce que vaut le plus souvent ce genre de prévision. Où en serons-nous dans onze ans si vous laissez perdurer cette concurrence prédatrice qui casse l'emploi et que l'on entretient à coups d'exonérations fiscales, de cotisations sociales, de subventions...

Avancer que vous allez relancer la croissance avec l'emprunt alors que vous allez casser dans le même temps l'investissement public relève d'une politique de Gribouille. Il faut surtout arrêter ce jeu de massacre d'une économie qui, pour le plus grand profit de quelques-uns, met en concurrence les hommes et les femmes dans chaque pays, entre l...

Les baisses d'impôts accordées ces dernières années, qui ont essentiellement profité aux ménages les plus aisés, n'ont pas eu seulement pour effet d'aggraver les inégalités dans des proportions aussi considérables que scandaleuses mais encore d'amputer le budget de l'État des dizaines de milliards d'euros indispensables à l'investissement publi...

Votre gouvernement a certes annoncé « un plan d'action complet pour réduire les dépenses de l'État » et indiqué que « toutes les options seront mises sur la table, notamment sur les niches sociales, fiscales ». Vous l'avez certes rappelé, monsieur le ministre, ce qui n'est pourtant pas pour nous rassurer puisque, si nous dressons le bilan du de...

Pourquoi ne pas revenir sur les 25 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales jugées inutiles pour l'emploi par la Cour des comptes ? Vous n'avez en réalité aucunement l'intention de vous engager dans les réformes de fond dont la France a besoin. Vous êtes au contraire les champions de la contre-réforme, et du recul de civilisati...