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Les amendements de Jean-Claude Sandrier pour ce dossier

24 interventions trouvées.

Selon L'INSEE, l'espérance de vie des ouvriers reste inférieure pour les hommes, de sept ans à celle des cadres soixante-quatorze ans contre quatre-vingt-un ans. Et cet écart aurait augmenté d'un an en dix ans. S'agissant de l'espérance de vie en bonne santé, les études établissent qu'au sein d'une vie déjà plus courte, les ouvriers passent ...

S'abriter derrière quelques exemples de catégories moyennes qui touchent des retraites chapeau pour protéger des milliardaires, c'est tout de même très petit ! L'amendement n° 358 vise principalement à porter respectivement de 10 à 40 % et de 2,5 à 10 % le taux des contributions patronales et salariales sur les attributions de stock-options et...

C'est un souci très louable, sauf que les trois quarts des revenus financiers ne servent pas à l'investissement mais sont dirigés vers les marchés financiers et la spéculation, responsable de la crise actuelle. C'est d'ailleurs pour orienter l'argent vers le crédit et l'investissement que nous proposons la constitution d'un pôle bancaire publi...

Je suis effaré. Je ne sais pas, monsieur le ministre, si vous vous êtes rendu compte que c'est, non pas un député socialiste qui vous a posé la question, mais un député communiste.

Vous auriez pu apporter une autre réponse que celle-là sur les stock-options. Cela nous incite à maintenir notre amendement.

Les propos du président Méhaignerie ne sont pas tout à fait exacts. Ce qui pèse sur les entreprises, ce ne sont pas les cotisations sociales, c'est la ponction opérée par les actionnaires pour augmenter leurs dividendes, ponction qui, en huit ans, est passée de 25 % de la richesse créée par ces entreprises à 36,2 %. Aujourd'hui, les revenus fin...

Je voudrais tout d'abord que nous nous entendions sur un point pour éviter faux débats et diversion. Les retraites vont-elles coûter plus cher ? La réponse est oui. Je le précise, car on semble parfois prétendre que nous nierions cette évidence, cette réalité. Nous ne la nions pas : les retraites coûteront plus cher. Pour autant, votre solutio...

car il ose dire aux Français qu'ils vont devoir payer les conséquences d'une crise dont ils ne sont pas responsables, et ce pour épargner ceux qui en sont responsables. C'est tout de même extravagant, et il faut que cela soit dit.

Votre projet de loi est très cohérent, comme l'a très justement dit M. Dord. Il ne justifie aucune inquiétude à cet égard, mais ce n'en est pas moins une capitulation pour apaiser la colère des « dieux invisibles », pour reprendre l'expression du prix Nobel d'économie Paul Krugman, même si lesdits dieux ne sont pas si invisibles que cela, puisq...

Après la taxation des revenus financiers, nous proposons une deuxième mesure, une mesure d'efficacité économique. Ce n'est pas nous qui l'inventons, c'est la Cour des comptes, alors présidée par Philippe Séguin, qui l'affirmait dans son rapport de 2007 : les trois quarts des exonérations de cotisations ne servent pas à développer une politique ...

À l'époque du débat sur la journée de dix heures, vos semblables disaient qu'une telle mesure n'était pas envisageable, car elle mettrait à genoux les entreprises Deuxièmement, j'en viens à vos propos sur les régimes de retraite des autres pays.

Prendre comme exemple des pays qui ont le même horizon politique et économique que vous n'a guère de valeur. Pour eux, comme ici, le pouvoir absolu doit être détenu par les marchés financiers. La liberté totale de circulation des capitaux a été acceptée à Lisbonne, la concurrence tourne au délire, comme l'a dit Joseph Stiglitz : telle est aujou...

Il faut en effet se poser la question. M. Méhaignerie me répondra s'il le souhaite. Pour ma part, je citerai trois exemples où la France a été seule. Avons-nous eu tort lorsque nous avons mis à bas la monarchie absolue en Europe ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

La France a-t-elle eu tort d'être la seule à déclarer la République ? A-t-elle eu tort de rédiger la Déclaration des droits de l'homme ? Elle était pourtant seule ! Eh bien, non, elle n'avait pas tort. Aujourd'hui, en déposant notre projet de réforme, nous non plus n'avons pas tort ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État chargé de la fonction publique, mes chers collègues, les manifestations que notre pays vient de connaître sont les plus importantes depuis quinze ans. Tous les sondages révèlent que 65 à 70 % des Français se déclarent opposés à votre projet de loi et au report de l'âge l...

Vous proposez quelques dispositions destinées à quelques milliers de personnes pour vendre ce qui est, pour des dizaines de millions de Français, un recul de civilisation sans précédent depuis près d'un siècle. Quant à votre agitation matinale, elle est un leurre médiatique de plus pour ne surtout rien modifier sur le fond.

En fait, vous convoquez les Français pour qu'ils paient à la place des marchés financiers et des spéculateurs (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP) les conséquences désastreuses d'un système organisé autour de la préservation de quelques privilèges. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Votre p...

Une seule fois, vous avez dit la vérité : lorsque vous avez déclaré qu'il y aurait de plus en plus de retraités et de moins en moins d'actifs pour payer. Ce faisant, vous n'avez rien dit de trois données essentielles qui donnent pourtant la solution

au problème du financement des retraites : l'accroissement des richesses et leur répartition, la productivité du travail et l'emploi et les salaires. Sur ces trois questions, le débat est interdit. Et pour cause : en traiter, c'est forcément remettre en cause un système capitaliste qui, durant ces trente dernières années, n'a fait que déplace...

Reprenant les chiffres du COR, le Premier ministre a indiqué qu'à l'horizon 2050, il faudrait 100 milliards d'euros supplémentaires pour financer les retraites, soit 2,5 milliards par an. Or, il faut expliquer à nos concitoyens que, depuis huit ans, vous avez dépensé en moyenne chaque année le double de cette somme en cadeaux fiscaux.