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Les amendements de Jean-Claude Lenoir pour ce dossier

21 interventions trouvées.

Monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, ce débat sur la sécurité des réseaux d'alimentation électrique a été initié par le groupe auquel appartient M. Yves Cochet. M. Cochet a cependant préempté le débat à son idée, en avançant avec un faux nez, qui n'est autre que le nez de Pinocchio, car ce qu'il a dit à la tribune ne correspond pa...

M. Cochet a utilisé son temps de parole pour dénoncer le nucléaire et le chauffage électrique. Ce n'était pas du tout la question posée par certains de ses collègues.

Je ne suis d'ailleurs pas surpris que M. Cochet soit le seul membre de son groupe dans l'hémicycle ; ses collègues ont dû comprendre que le débat allait porter sur tout autre chose.

Pourquoi ce débat ? Il y a eu au cours de l'hiver des inquiétudes concernant la fourniture d'électricité.

Il y en a eu dans d'autres pays. Certaines zones en France ont été privées d'électricité, en raison de délestages, mais les catastrophes auxquelles nous avons assisté dans certains pays voisins nous ont été épargnées. Pourquoi ces inquiétudes ? La demande augmente régulièrement. Alors que les centrales étaient sollicitées de produire 92 400 mé...

Il y a eu des problèmes, des inquiétudes, il a fallu acheter du courant à nos voisins, mais en dehors de certaines régions, où quelques dizaines de milliers de consommateurs ont été privés de courant, nous n'avons pas connu de coupure générale comme on aurait pu le redouter.

Notre système est pourtant très sensible à la diminution de la température. Il faut savoir qu'une diminution d'un degré exige de faire appel à deux réacteurs nucléaires supplémentaires, c'est-à-dire de produire 2 000 mégawatts.

M. Cochet, qui est manifestement très énervé à son banc, devrait comprendre que ni le Gouvernement ni la majorité n'ont de prise sur la température qu'il fait à l'extérieur.

De même, les tempêtes qui ont balayé le Sud-Ouest l'année dernière ont certes été responsables de coupures, mais il ne s'agit pas du tout du même débat. M. Cochet, auquel il convient tout particulièrement de répondre puisque c'est lui qui a initié cette discussion, impute les problèmes au fait, entre autres, que les centrales nucléaires sont f...

La Bretagne je m'en excuse auprès de nos collègues bretons produit 8 % de l'électricité qu'elle consomme. Comme, en même temps, il existe de fortes résistances sans jeu de mots à l'implantation de lignes à haute tension, on comprend qu'il puisse y avoir des problèmes. Pour le Sud-Est, une autre difficulté se présente, celle de l'interc...

Ce facteur pèse fortement dans la configuration des risques. M. Cochet, parlant du chauffage électrique, a également indiqué que les problèmes tenaient à des pics de plus grande consommation arrivant sur le réseau. Sans vouloir trop entrer dans les détails, je rappelle qu'un réseau électrique doit assurer l'équilibre entre l'offre et la demand...

Une éolienne tourne en permanence et ne cesse donc de produire de l'électricité dès lors qu'il y a du vent.

Il faut donc évacuer cette électricité sur le réseau. C'est l'un des problèmes auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés, tout comme l'Espagne, qui produit beaucoup d'électricité à partir d'éoliennes. C'est un risque de déséquilibre. Il ne convient donc pas d'avancer cet argument comme s'il était à sens unique, avec le chauffage électrique, ...

Néanmoins, les difficultés doivent être relativisées. RTE affirme qu'il n'y aura pas véritablement de problème d'ici à 2015.

Si la consommation augmente de 0,7 % ou 0,8 % par an, il y a des échanges internationaux : en nous fournissant de l'électricité, nos voisins nous ont permis de faire face à un certain nombre de difficultés. Quelles mesures faut-il prendre à court terme ? Avant tout, tirons notre chapeau à RTE, qui a été capable de maîtriser ces difficultés, gr...

RTE a également appelé à une modération de la consommation, et je dois dire que les bras m'en sont tombés quand j'ai entendu M. Cochet ironiser sur le fait que RTE invitait les Français à faire des économies.

RTE est une filiale chargée du transport, ce n'est pas elle qui vend du courant. Elle est indépendante d'EDF aux plans managérial, juridique et comptable. Il y a, d'autre part, les mécanismes d'effacement, qui nous permettent de diminuer les pointes pour éviter les difficultés sur le réseau. Il y a encore les délestages tournants. On y a eu e...

et nous devons nous en réjouir. Il faut aussi sécuriser les interconnexions. À cet égard, beaucoup est déjà fait. Mais nous devons aussi investir sur des territoires fragilisés, en production, y compris dans le renouvelable, et en transport d'électricité. Cette question regarde les élus responsables des régions concernées. Je conclurai sur le...

Le ministre d'État, lui, les a évoqués, et d'autres orateurs le feront certainement après moi. C'est vraiment le sujet dont on parle aujourd'hui. La commission de régulation de l'énergie lui consacre un colloque à l'Assemblée : j'y ai participé ce matin, et je sais que mon collègue François Brottes y sera cet après-midi. L'avenir est aux réseau...

Ils vont nous permettre d'adapter de façon extrêmement fine la production à la consommation et de favoriser les économies d'énergie non seulement dans les ménages mais chez les professionnels, y compris dans les grosses entreprises industrielles, ce qui est tout de même très vertueux.