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Les amendements de Jacques Valax pour ce dossier

45 interventions trouvées.

Nous sommes le lundi 19 janvier, il est vingt-deux heures trente et la gauche est majoritaire dans l'hémicycle. Pourquoi ? Parce que nous avons travaillé samedi à la demande du Gouvernement. Après nous être reposés dimanche, nous, gens de gauche, avons repris le collier ce lundi, parce que, historiquement et sociologiquement, nous avons l'habi...

Tout cela s'explique sociologiquement : les élus de la majorité ont l'habitude de commencer leur week-end le vendredi à dix-sept heures. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Vous avez d'ailleurs supprimé l'école le samedi matin pour pouvoir aller à la mer ou au ski, alors que nous, gens du peuple, travaillons encore jusqu'au samedi soir ! (Vives protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.)

L'amendement n° 3516 rectifié vise à imposer, avant le dépôt d'un projet de loi relatif à la privatisation d'entreprises publiques, une phase de consultation et d'enquête publiques. Ces étapes préalables s'ajouteraient à l'obligation de réaliser une étude d'impact. Il est impératif d'associer à l'élaboration de la loi ceux à qui celle-ci s'adr...

Quelle que soit la teneur des mes propos, je vous demande, monsieur le président, de ne pas m'empêcher d'aller jusqu'au bout de mon intervention, car je souhaite vous proposer une réflexion d'ordre général. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Que l'on soit comme vous, chers collègues de la majorité, désireux de satisfaire les exigences démesurées d'un Président de la République profondément tenté, voire obsédé, par une inclination naturelle à l'autoritarisme, voire au bonapartisme (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP)

C'est la réalité, chers collègues. Vos exclamations, sont la preuve que le Président de la République semble avoir acquis, sur chacun de vous, un pouvoir indéfectible !

C'est la preuve de votre absence de liberté, qui m'attriste profondément ! (Nouvelles exclamations sur les mêmes bancs.)

Je suis fier d'appartenir à l'opposition lorsque je vois quelles sont vos intentions ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je revendique le statut de l'opposition !

Nous défendrons avec acharnement les attributions que nous confère notre rôle. Je m'étonne, alors que nous sommes réunis depuis quatre jours et que nous débattons depuis quatre-vingt-seize heures, que ni la presse, ni la télévision n'aient estimé devoir rendre compte de nos discussions. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je se...

Les arguments arrivent, monsieur le président ! Aujourd'hui, il me paraît d'autant plus important d'exiger que les droits du Parlement soient à jamais maintenus. Hier, j'ai considéré que notre ami Montebourg allait un peu loin (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP) quand, avec un peu d'emportement, il a dit que vous étiez sectaires. Je me dema...

Nous ne sommes pas loin de constater que vous êtes prêts à renoncer aux pouvoirs qui sont les vôtres. Monsieur le président, j'en viens à un sujet qui vous intéresse et qui nous préoccupe. Je suis profondément attaché au service public de l'éducation nationale. (« Nous aussi ! » sur les bancs du groupe UMP.) Or, plus que tout autre, il est auj...

Rappelez-vous la leçon de Condorcet : « L'éducation est le pilier de notre démocratie. » C'est l'instruction publique qui permet à tous les citoyens d'exercer un regard critique sur les lois votées par leurs représentants. C'est ce regard critique que vous voulez éteindre, et c'est ce contre quoi je me battrai jusqu'à mon dernier souffle. (Appl...

Une observation d'ordre juridique. Que demandons-nous ? Un délai de réflexion avant qu'un texte de loi ne soit élaboré. Deux mois de réflexion, de concertation et de discussion. Est-il raisonnable, sensé, voire objectif que de s'opposer à cela ? Nos concitoyens nous le disent dans nos circonscriptions, ils veulent moins de lois. Ils veulent un...

Nous sommes véritablement très inquiets. Les professionnels sont déstabilisés. Il faut tout reprendre à la base, c'est-à-dire revenir à la concertation, à la discussion, en amont, à l'appréhension des véritables problèmes qui préoccupent nos concitoyens.

Monsieur le président, j'interviens chaque fois dans des conditions très difficiles. Avouez que je me retrouve dans une situation des plus inconfortables, certains de mes collègues ayant demandé à prendre la parole. Cela étant, je vous ai promis d'être bref et je le serai. Je rappellerai simplement quatre expressions : concertation, discussion...

Lorsque l'on parle de l'avenir de nos enfants, il faut être prudent, vigilant et conserver cet esprit critique que beaucoup dans la majorité ont complètement abandonné.

Il faut savoir également écouter les professionnels de l'éducation nationale. Ce sont des gens pleins de qualités qui ont choisi cette carrière parce qu'ils sont passionnés, qui ont suivi des formations, qui sont véritablement faits pour ces métiers. Je n'ai pas, quant à moi, la prétention de pouvoir poser tel ou tel principe en matière d'éduc...

C'est la raison pour laquelle il faut laisser le temps au temps. L'expérience des RASED est douloureuse et délicate. Ce corps de professionnels rendait des services incontestables, dans le sens de l'égalité, qui nous est chère, permettant aux enfants les plus en difficulté d'accéder au meilleur d'eux-mêmes.

Le premier alinéa de l'article 4 impose un délai minimal de huit jours entre l'examen en commission de la proposition de résolution et son inscription à l'ordre du jour. C'est trop, comme le soulignait René Dosière. Ce délai inutile est révélateur, une fois encore, de la volonté du Gouvernement d'encadrer l'initiative parlementaire. Pourquoi i...