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Intervention de François-Régis Orizet

Réunion du 1er février 2012 à 17h15
Commission d'enquête relative aux modalités, au financement et à l'impact sur l'environnement du projet de rénovation du réseau express régional d'Île-de-france

François-Régis Orizet, directeur régional Île-de-France :

S'agissant de l'amélioration du réseau existant, un schéma de principe est en cours d'étude au STIF pour le RER A. Il prévoit des aménagements permettant de gérer avec plus de souplesse le réseau en cas d'accident : « tiroirs » de retournement à Sartrouville ou à Nanterre Université, terminus et garages complémentaires à Cergy le Haut, installations de contresens entre Nanterre et Houilles-Carrières. Des installations de ce type sont également prévues pour le RER D dans le cadre des travaux en cours, qui devraient s'achever en 2014.

La question de la mutualisation entre le RER C et la ligne POCL est ouverte, monsieur Gonzales, mais elle n'est pas encore tranchée. Il s'agirait en effet d'ajouter deux voies aux quatre existantes, restant à déterminer si cette mutualisation doit se faire en surface ou en tunnel. Le STIF nous a demandé une étude.

La gare dite des trois communes, monsieur Bénisti, fait actuellement l'objet d'études avec la SGP et avec la SNCF. Mais le projet nécessite des investissements importants, notamment pour des extensions de voies. Qui en paiera le coût, qui pourrait atteindre 300 millions d'euros ? Le financement doit-il se faire dans le cadre du Grand Paris, ou dans un autre cadre ? Cette question non plus n'est pas tranchée…

Madame Lepetit, le DOCP ou « dossier d'objectifs et de caractéristiques principales » remis avant le débat public évaluait le coût d'Éole entre 2,4 et 2,8 milliards d'euros. Mais le dossier présenté à la fin de l'année dernière dans le schéma de principe faisait, lui, état d'un coût de 3,7 milliards d'euros, que le STIF nous a demandé de réduire de 15 % pour le ramener à 3,2 milliards. Deux raisons à cet écart de 2,8 à 3,7 milliards : la première, pour 250 à 300 millions, est en effet une augmentation des coûts de près de 10 %, le chiffrage figurant dans le DOCP n'ayant pas été établi à partir d'études spécifiques mais basé sur la longueur des tunnels et la nature des équipements ; la seconde, pour les 500 à 600 millions restants, est que certains postes n'avaient pas été évalués – ils le sont désormais. Il s'agit d'ateliers destinés à la SNCF et, pour 250 millions d'euros, du NExT ou « nouveau système d'exploitation Transilien », qui sera mis en place pour assurer la cadence de 28 trains par heure que nous cherchons à atteindre sur le tronçon central du RER E.

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