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Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet

Réunion du 2 novembre 2011 à 15h00
Questions au gouvernement — Bilan du grenelle de l'environnement

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement :

Madame la députée Christine Marin, nous fêtons les quatre ans du Grenelle de l'environnement. Le Président de la République a eu l'occasion de le dire en Mayenne, il y a quinze jours : le Grenelle constitue sans aucun doute l'un des éléments phares du bilan de ce quinquennat.

Dans beaucoup de secteurs, plus rien ne sera comme avant. Je prendrai quelques exemples très concrets. Dans la construction, la consommation d'énergie des logements désormais en chantier est de 50 kWh par mètre carré et par an : c'est trois fois moins qu'avant, et donc beaucoup moins de charges pour les propriétaires et les locataires.

Dans les transports, le parc automobile nouveau est le moins consommateur d'énergie et le moins producteur de CO2 en Europe. Ce sont aussi 1 500 nouvelles voies de tramway et de transports en commun en sites propres, hors Île-de-France – je ne parle pas ici du grand Paris –, qui ont été lancées. Il faut y ajouter, à partir de cet hiver, la construction de quatre nouvelles lignes TGV, quand, par le passé, on n'en construisait qu'une seule à la fois.

Dans le domaine de l'énergie, nous atteindrons bientôt un taux de 13 % d'énergies renouvelables, alors que nous stagnions, avant le Grenelle, à 9,5 % depuis les années quatre-vingt et la mise en service des derniers grands barrages.

Dans le domaine de la biodiversité, de nouvelles aires marines protégées et de nouveaux parcs nationaux ont été créés, alors que depuis vingt ans on n'en parlait plus.

Mais le Grenelle de l'environnement et l'écologie, c'est surtout de l'emploi. Ce sont de nouveaux modèles économiques – et Dieu sait que nous en avons cruellement besoin en ce moment ! – fondés sur la proximité et la qualité, comme l'éolien offshore, qui va nous permettre de créer 11 000 emplois sur la côte ouest, ou encore la voiture électrique, dont vous avez parlé.

Bref, le Grenelle de l'environnement, c'est une nouvelle espérance, et nous voudrions que tout le monde y adhère, plutôt que de considérer l'écologie comme une monnaie d'échange électorale. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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