Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Richard Mallié

Réunion du 20 octobre 2011 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2012 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Mallié :

Les choses vont dans le bon sens. Par exemple, dans le cinquième rapport d'étape, il est constaté que grâce à la RGPP, les dépenses publiques ont été réduites de plus de 7 milliards d'euros sur la période 2009-2011.

La règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite a également permis de ne pas remplacer près de 100 000 postes entre 2009 et 2011, ce qui représente une économie de 2,7 milliards d'euros.

Cet effort se poursuivra avec l'adoption de nouvelles mesures, permettant d'atteindre un montant d'économies de 10 milliards d'euros sur la période 2011-2013.

Par ailleurs, la réforme des retraites a permis 5,5 milliards d'euros de dépenses en moins, et ce dès 2012.

Le respect de l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie pendant trois ans consécutifs constitue une autre rupture majeure qui a permis 11 milliards d'économies pour l'assurance maladie depuis 2008. Entre 2010 et 2012, le déficit de l'assurance maladie sera divisé par deux, et cette réduction repose à 60 % sur notre maîtrise des dépenses.

Concernant le « rabot » permettant d'obtenir une baisse des dépenses de 1 milliard d'euros, la participation des opérateurs de l'État est indispensable. En effet, certains ont bénéficié de taxes affectées très dynamiques et n'ont, dans le même temps, fait aucun travail de rationalisation de leurs dépenses. Ainsi, dans l'immobilier, des progrès importants restent à réaliser pour optimiser les espaces loués ou acquis. L'exemple du bail de la HALDE au moment de sa création me revient à l'esprit.

Madame la ministre, vous l'avez fort légitimement déclaré en commission des finances : « Le budget pour 2012 est une étape essentielle sur le chemin du désendettement. C'est le budget des engagements tenus. Avec une réduction de 15 % du déficit budgétaire de l'État, nous opérons un tournant historique. »

Les déficits ont atteint des niveaux élevés, en raison notamment de la crise. Si nous voulons assurer à notre pays une croissance pérenne, il est de notre devoir de les réduire de façon drastique et sur le moyen terme.

Atteindre de bons résultats sur une, voire deux années est encourageant. Atteindre de bons résultats sur la moitié d'une décennie est devenu plus que nécessaire : c'est vital pour notre pays.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion