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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 31 août 2011 à 11h00
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Valérie Pecresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'état :

La participation du secteur privé au plan d'aide à la Grèce prévu par l'accord du 21 juillet était une des conditions essentielles posées par les Allemands. Il est très important, ne serait-ce que du point de vue de la stabilité de la zone euro, de rappeler qu'elle ne concernera que la Grèce. Vous avez raison de souligner que cette participation entraînera une dépréciation globale d'environ 21 % des positions des acteurs institutionnels sur ce pays, du fait de l'allongement de la durée des prêts et de la baisse du taux de rémunération, deux éléments qui devraient coûter 93 milliards d'euros au secteur privé. En y ajoutant le rachat de dettes décotées destiné à dégonfler le stock de dettes, la contribution totale du secteur privé s'élèvera à 106 milliards d'euros pour la période 2011-2020. Cela aura incontestablement un impact sur les recettes d'IS, bien qu'il soit impossible à chiffrer pour le moment.

Les États de la zone Euro sont unanimes à juger que la Finlande ne peut pas obtenir de la Grèce des garanties financières particulières sans mettre en péril l'efficacité du plan et risquer de provoquer un effet « boule de neige », d'autres États européens revendiquant les mêmes garanties : de ce point de vue, nous sommes sur la même position que l'Allemagne. Les discussions se poursuivent pour trouver des solutions propres à satisfaire la coalition qui détient la majorité au Parlement finlandais dans le respect de l'accord du 21 juillet.

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