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Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet

Réunion du 10 mai 2011 à 21h30
Interdiction de la fracturation hydraulique — Discussion générale

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement :

Il est vrai que M. Cochet ne nous avait pas suivis. Mais, pour le Grenelle II, la majorité s'est encore trouvée un peu seule. Aujourd'hui je constate le même mouvement s'agissant du gaz de schiste. Nos travaux avaient commencé de façon collective, il y avait un engagement de l'ensemble de l'Assemblée nationale pour la défense de l'environnement, et puis, dans la dernière ligne droite, la majorité se retrouve abandonnée par les parlementaires de la gauche. C'est dommage, mais peut-être est-il encore possible de rattraper cela.

À Claude Gatignol, je dirai que l'idée d'une commission locale d'information est intéressante, mais puisque l'on prévoit de ne pas opérer de fracturations hydrauliques, la question ne semble pas être de la première urgence.

Pour la géothermie, ce texte ne modifie rien, l'article 1er est rédigé de façon qu'elle ne soit pas mise en cause. Mais la géothermie recourt à la fracturation hydraulique, la vérité nous impose de le dire.

Pour finir, je ne partage pas toute l'intervention de Philippe Folliot, mais je m'associe à l'hommage qu'il rend au travail de tous les députés, qui ont vraiment approfondi ce sujet. Nous sommes tous devenus de grands spécialistes de la fracturation hydraulique, et je suis sûre que, même s'ils ne sont pas satisfaits des décisions qui seront prises à l'issue de cette séance, les pétroliers pourront au moins reconnaître qu'il y a maintenant d'excellents connaisseurs de la fracturation hydraulique au sein de l'Assemblée nationale. Ils en seront certainement très heureux. (Sourires. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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