Si gouverner c'est prévoir, c'est aussi agir, comme le notait Pierre Mendès-France. Or, on ne peut pas dire qu'en matière de réactivité ou d'accompagnement, le temps perdu ait été rattrapé. La diplomatie européenne et nationale, comme l'UPM, sort terriblement abîmée de ces événements. Les valeurs françaises, devenues universelles, ne sont plus portées par la France. Notre pays a-t-il disparu, alors que nos idées continuent à faire leur chemin ?
Peut-on penser que l'onde de choc atteindra la Libye ?
Pour le Sahara occidental, je ne récuse pas votre analyse sur les deux pays encadrants, Maroc et Algérie, mais les peuples eux-mêmes ne peuvent-ils pas prendre d'initiative ?
Enfin, peut-on espérer une adéquation entre les gouvernements qui vont se mettre en place et les peuples qui les ont portés au pouvoir ?