La visite médicale est, à mon avis, l'un des principaux sujets qui seront abordés lors des assises du médicament. Je tiens à le préciser à nouveau parce que je ne voudrais pas que l'on rencontre de nouveau les situations tragiques que l'on a connues ces derniers jours. J'ai d'ailleurs écrit, je tiens à vous le dire, au président du LEEM pour que l'on veille bien, lorsque les laboratoires devront prendre des décisions en termes d'emplois, à ce qu'il y ait un véritable accompagnement, si besoin est d'ordre psychologique, des personnels concernés. C'est de leur responsabilité. Nous savons, en effet, que le secteur de la visite médicale a beaucoup évolué et continuera d'évoluer. Avant de montrer du doigt les visiteurs médicaux – qu'il s'agisse de pratiques passées et des pratiques de certains – il revient avant tout aux donneurs d'ordres, aux laboratoires, de prendre en compte les changements en cours et à venir.
Vous avez posé une question subsidiaire sur l'aide à prescription. Nous ne devons pas être naïfs. Des logiciels peuvent orienter ou aider à la prescription. Je préfère ce second terme. Certains se demandent pourquoi je suis favorable à la prescription en DCI.