Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Henri de Raincourt

Réunion du 3 février 2011 à 15h00
Ratification des statuts de l'agence internationale pour les énergies renouvelables — Discussion d'un projet de loi après engagement de la procédure accélérée

Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération :

Elle illustre en effet l'importance d'une mobilisation de tous pour réussir la transition énergétique vers des économies sobres en carbone. Elle souligne le rôle que jouent les Émirats dans ce processus de transition énergétique. Ce pays a en effet fortement investi dans le développement des nouvelles technologies de l'énergie, pour préparer l'après-pétrole.

S'agissant du fonctionnement de l'Agence, ses organes décisionnels sont l'Assemblée, composée de l'ensemble des membres, et le Conseil, composé d'au plus vingt et un membres, sélectionnés parmi les États qui auront ratifié les statuts. Ces organes entreront en fonction lors du passage au régime définitif et seront assistés par le secrétariat de l'Agence. Celui-ci sera conduit par un directeur général, que les États membres désigneront lors de la première session de l'Assemblée, le 5 avril prochain à Abou Dabi.

La France a, dès l'origine, soutenu ce projet. L'Agence est en effet la seule organisation internationale entièrement consacrée à la promotion et au développement des énergies renouvelables, un objectif majeur que personne ne peut contester et qui, je crois, est partagé par tous.

Le développement des énergies renouvelables est un enjeu pour l'environnement, bien sûr. Mais nous savons, les uns et les autres, que c'est également un enjeu pour l'emploi. Comme l'a récemment rappelé la Commission européenne dans sa communication du 3 mars 2010, Europe 2020 : Une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive, atteindre l'objectif de 20 % d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique européen d'ici à 2020 devrait permettre de créer entre 600 000 et un million d'emplois nouveaux, tout en économisant l'équivalent de 60 milliards d'euros d'importations d'hydrocarbures.

Par ailleurs, nous voulons que le travail de l'IRENA bénéficie aux pays en développement et aux pays les moins avancés, en Afrique notamment, dont les capacités d'investissement sont plus réduites. Nous ne devons pas les laisser au bord de la route. Cela fait partie de nos objectifs constants.

Enfin, nous voulons que l'IRENA soit sensible aux besoins des pays francophones, et pour cela, nous voulons que son régime linguistique s'aligne sur celui des Nations unies, où la langue française, comme vous le savez, a toute sa place.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion