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Intervention de Xavier Bertrand

Réunion du 1er février 2011 à 15h00
Questions au gouvernement — Sécurité des médicaments

Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé :

Je vous sais, monsieur le député, très vigilant sur ces questions, puisque, voilà peu, vous nous avez saisis, avec Nora Berra, du cas d'un des médicaments qui figurent sur cette liste. Notre idée est la suivante : si l'on veut le retour de la confiance, il faut une totale transparence. Nous avons donc demandé à l'AFSSAPS de publier cette liste des soixante-dix-sept médicaments et de douze classes thérapeutiques, afin que l'on sache exactement où l'on en est.

Si ces produits sont sous surveillance, cela veut dire qu'ils font l'objet d'une observation dans l'intérêt des patients. C'est aussi un service supplémentaire rendu aux professionnels de santé : les médecins bien sûr, mais aussi les paramédicaux et les pharmaciens.

J'ai demandé que cette liste soit publique, parce qu'il sera également de la responsabilité du ministre d'en suivre l'évolution et de bien veiller à ce que les études ne tardent pas trop. Du reste, si la publication d'une étude tarde à être produite par le laboratoire, l'autorisation de mise sur le marché sera suspendue.

Nous veillerons désormais à suivre le flux de ces médicaments. Nous vérifierons aussi si d'autres préparations doivent faire l'objet de la même inscription sur cette liste publique. C'est seulement que nous pourrons rétablir la confiance.

S'agissant plus précisément du Di-Antalvic, dont on a beaucoup parlé, ce n'est que le 1er mars que ce produit sera complètement retiré du marché, et pour une seule raison : permettre aux professionnels de santé de modifier et d'adapter le traitement des patients. Certains, sur le terrain, se demandent pourquoi il a été retiré. Nous devons en avoir conscience : ses effets secondaires, ou plutôt ses effets indésirables, doivent être considérés avec le plus grand sérieux. Nous l'avons dit : nous ne voulons pas d'une police du médicament qui laisse à nouveau passer un produit comme le Médiator.

C'est dans cet esprit que, avec Nora Berra, nous avons agi. C'est la transparence et rien d'autre qui redonnera la confiance.

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