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Intervention de Christine Lagarde

Réunion du 22 janvier 2008 à 15h00
Organisation du service public de l'emploi — Ouverture de la discussion

Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi :

Je vous écoute toujours attentivement lorsque vous vous exprimez, monsieur Roy, et je vous prie d'avoir la gentillesse d'en faire de même avec moi.

Après l'accord sur le marché du travail signé en janvier, et la loi sur le service public de l'emploi que j'espère voir promulguée en février, les premières bases de la réforme de la formation professionnelle vont être posées en mars, à l'issue des réflexions d'un groupe de travail. Il s'agira du troisième pilier de l'action du Gouvernement, qui entend avancer sur ce sujet en 2008 en associant tous les partenaires impliqués, régions comme partenaires sociaux. Conformément à l'agenda social défini par le Président de la République, je vais mettre en place dans les tout prochains jours un groupe de travail sur la formation professionnelle continue réunissant l'État, les partenaires sociaux, et les régions.

Il s'agit de clarifier les priorités stratégiques en matière de formation professionnelle et d'établir une répartition très claire entre les sujets qui relèvent de la négociation professionnelle et ceux qui devront faire l'objet d'une réforme législative d'ici à la fin de l'année. Vous le voyez, nous pouvons en quelques mois franchir des étapes essentielles dont personne n'aurait pu imaginer, ne serait-ce que huit mois plus tôt, qu'elles le seraient.

Mais revenons à celle qui nous occupe aujourd'hui, à savoir la réforme du service public de l'emploi. J'évoquerai successivement quatre points : pourquoi fusionner l'ANPE et les ASSEDIC ? Quels objectifs devons-nous poursuivre ? Ne s'agit-il pas d'une simple étape dans un processus plus vaste ? Enfin, quels seront les modalités pratiques et les principes qui nous inspireront dans ce projet ?

Premièrement, pourquoi fusionner l'ANPE et les ASSEDIC ? Commençons par quelques brefs constats. Le premier est celui de la multiplicité des acteurs de la lutte contre le chômage, à tous les niveaux. Sur le terrain, plusieurs réseaux coexistent, qui ont du mal à se coordonner dans un certain nombre de régions et de départements.

Le deuxième constat est un élément de comparaison internationale : la plupart des pays qui ont engagé avec succès une réforme de leur marché du travail ont fait le choix du regroupement des fonctions d'indemnisation du chômage et de placement.

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