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Intervention de Jean-Pierre Brard

Réunion du 20 octobre 2010 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Avant l'article 2, amendement 591

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Monsieur le ministre, la situation est paradoxale puisque la position du Gouvernement est moins réactionnaire que celle de Charles de Courson. C'est un comble !

J'adhère à ce que vient de dire Pierre-Alain Muet, mais il faut penser aux gens qui nous regardent et qui pourraient croire tout ce que dit le Gouvernement – ce serait une faute majeure évidemment. Il faut toujours décrypter, expliquer, pour que l'on ne puisse pas prendre des vessies pour des lanternes.

Quand le Gouvernement, par la voix du ministre, prétend qu'il va déjà très loin, ce n'est pas vrai : le Gouvernement ne va pas loin du tout puisque, si l'on en croit la Cour des comptes, il y a 140 milliards à récupérer. Or vous avez limité votre ambition à 10 milliards dans les conditions que rappelait Pierre Alain-Muet à l'instant et en vous attaquant même aux veuves et à ceux qui, habités d'un amour sincère, ont décidé de se marier.

En réalité, Charles de Courson a des obsessions, qui conduisent à déliter le tissu social : il y a les niches qu'il aime et celles qu'il n'aime pas. Il en est une dont il ne nous a pas parlé tout à l'heure, c'est la niche qui permet d'évider – je pense au couteau suisse de Mme Lagarde – l'ISF, par exemple. Ça, il n'en a pas parlé. Et quand le ministre dit « un jour », je pense « dans les siècles des siècles » et à la réhabilitation d'un évangile selon saint Glinglin.

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