Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Emmanuelle Prada-Bordenave

Réunion du 5 octobre 2010 à 17h00
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice générale :

, a alors présenté le réseau épidémiologique et information en néphrologie (REIN) dont l'objectif est de fournir une image de l'insuffisance rénale terminale en France pour orienter les politiques sanitaires. Elle a rapporté que ce réseau, grâce à une étroite collaboration entre tous les partenaires, avait mis en place le registre français de l'insuffisance rénale terminale traitée par dialyse ou par greffe.

Puis, Mme Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice générale, a décrit les activités de l'Agence en matière d'assistance médicale à la procréation (AMP), de diagnostic prénatal et de génétique. Elle a d'abord souligné que certains décrets d'application de la loi bioéthique de 2004 n'avaient été publiés qu'en 2008, retardant d'autant l'activité de l'Agence dans le domaine de la génétique.

Elle a constaté que les activités liées à l'AMP étaient stables et conduisaient à la naissance d'environ 20.000 enfants par an, et a fait remarquer que la part des naissances obtenues grâce à un don d'ovocytes (0,7%) ou à un don de spermatozoïdes (5,2%) était très réduite et sans rapport avec la place qu'elle occupait dans le débat public. Elle a également insisté sur la volonté de l'Agence de faire reconnaître ces techniques comme une véritable activité médicale de soin, et, compte tenu de l'hétérogénéité des structures exerçant l'assistance à la procréation, de développer un outil informatique permettant de retracer l'ensemble de ces activités afin d'améliorer les pratiques et de renforcer la vigilance sur les incidents relatifs aux gamètes, embryons et tissus germinaux utilisés à des fins thérapeutiques.

En matière de diagnostic préimplantatoire, Mme Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice générale, a affirmé la volonté de l'Agence de développer de véritables filières de soins spécialisées dans la prise en charge de grossesses pour lesquelles apparaît une suspicion de malformation. Elle a défendu l'efficacité de ce dispositif en faisant remarquer que, depuis sa mise en place, le nombre d'interruptions de grossesse liées à la rubéole et à la toxoplasmose avait chuté.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion