Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l'utilisation massive des armes à sous-munitions en Asie du Sud-Est, mais aussi au Liban en 2006, leur emploi dans des zones habitées et cultivées, conjugué à leur fort potentiel de dispersion, ont entraîné un nombre très important de victimes, au sein desquelles civils et enfants se comptaient par milliers. L'émotion suscitée fut à la hauteur de l'horreur vécue par les populations. Par ailleurs, l'explosion de ces armes des années après la fin des conflits, en plus de constituer une menace quotidienne intolérable pour les populations, aboutit aussi à interdire la culture des terres dans certaines régions.
Je veux saluer la mobilisation des organisations non gouvernementales internationales, en tête desquelles il faut citer Amnesty International et Handicap International…