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Intervention de Jérôme Chartier

Réunion du 6 juillet 2010 à 15h00
Orientation des finances publiques pour 2011 — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

S'il y a ces explications de vote, c'est parce que l'article 50-1 de la Constitution permet un tel débat suivi d'un vote ; c'est la dernière révision constitutionnelle qui a introduit cette disposition. En l'occurrence, la situation se prête particulièrement bien au débat.

C'est en quelque sorte une épure nouvelle qui nous est proposée. En effet, pour la première fois, nous allons nous engager dans une réduction très importante du déficit budgétaire, et nous allons le faire dans des circonstances exceptionnelles et de manière contracyclique. C'est en effet au moment où nous avons besoin de maximiser la relance et l'investissement devant entraîner l'investissement privé que nous nous engageons dans cette démarche. Certains prétendent que cela nous est dicté par les marchés ; pour ma part, je dirai qu'il s'agit tout simplement de réaffirmer ainsi notre attachement à un modèle social exceptionnel, fantastique, unique au monde – comme le disait tout à l'heure Jean-François Copé –, qui permet une qualité de vie que beaucoup nous envient, et de le faire perdurer. C'est pourquoi, si nous nous engageons sur la voie d'une gestion particulièrement rigoureuse de la dépense publique, celle-ci ne va pas sans la relance.

François Baroin et Christine Lagarde ont fait preuve de sincérité et de détermination dans leur volonté de traduire les orientations budgétaires dont nous avons débattu en solutions concrètes qui seront précisées lors de la discussion du projet de loi de finances. Le groupe UMP s'associe pleinement à cette volonté et soutient le Gouvernement dans cette démarche, non sans prendre la mesure de la responsabilité qui incombe à la majorité : il s'agit de veiller à ce que cette volonté se traduise dans les faits, notamment sous la forme de réductions significatives et non symboliques de la dépense publique dans le projet de loi de finances pour 2011. Oui, il s'agit effectivement de parvenir, pour la première fois depuis trente ans, à une réduction significative du déficit public, non seulement pour les marchés mais, surtout, pour les générations futures. (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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