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Intervention de Michèle Alliot-Marie

Réunion du 30 juin 2010 à 15h00
Questions au gouvernement — Affaire bettencourt

Michèle Alliot-Marie, ministre d'état, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés :

Monsieur Le Bouillonnec, la justice n'ouvre pas d'enquête pour faire plaisir à quelqu'un, fût-ce vous ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Elle ouvre des enquêtes quand il y a des faits. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Pour l'instant, vous êtes en train de jeter la suspicion à partir de suppositions. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Les élucubrations n'ont jamais constitué de preuves ! (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Je vous ai dit très nettement, hier, qu'il était normal que l'on puisse s'intéresser au devenir d'une société qui emploie plusieurs milliers de personnes. D'ailleurs, que n'aurait-on pas dit si l'État ne s'y était pas intéressé ? On lui reprocherait de manquer d'anticipation. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Vous ne pouvez que constater simplement aujourd'hui, à la veille d'une décision du tribunal correctionnel, que la justice suit effectivement son cours, tout à fait normalement. Ne vous en déplaise, c'est ainsi que cela se passe ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Demain, des juges parfaitement indépendants, qui ont suivi, comme ils le voulaient, cette affaire, prendront une décision dont je ne peux vous dire ce qu'elle sera. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

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